Dans le milieu politique sénégalais, les moyens financiers sont importants à plus d’un titre. C’est ce qui fait dire au Docteur en droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Ababacar Guèye qu’«au Sénégal, pour gagner les élections, il faut avoir de l’argent». Invité de Remue-ménage ce dimanche 22 mai 2011, il fait savoir que «ce qui est déterminant au Sénégal, en tout cas un des éléments déterminant à au moins à 50% ou 60% c’est surtout la puissance financière».
Si on fait une petite rétrospection, explique-t-il, «on va se rendre compte que pour les élections de 2007, le résultat des élections était simplement le classement des partis en fonction de leur puissance financière, que ça soit des partis ou des candidats. Abdoulaye Wade, il avait plus d’argent et il est arrivé en tête, Idrissa Seck deuxième et le Parti Socialiste et ainsi de suite».
Pour lui, au Sénégal peut être que la communication politique est importante mais elle n’est pas déterminante. «Lors de la campagne électorale en 2007, c’est peut être le candidat qui a fait la pire campagne qui a gagné et ainsi de suite. C'est-à-dire ce sont des gens qui ne communiquaient pas au moment de la campagne, qui disait regardez tout ce que j’ai avec tout cela je ne peux pas perdre, il faut que je gagne les élections. Ceux qui ont essayé de communiquer sur un programme en essayant de proposer des alternatifs, ces gens-là n’ont pas gagné les élections» a-t-il conclut.
Si on fait une petite rétrospection, explique-t-il, «on va se rendre compte que pour les élections de 2007, le résultat des élections était simplement le classement des partis en fonction de leur puissance financière, que ça soit des partis ou des candidats. Abdoulaye Wade, il avait plus d’argent et il est arrivé en tête, Idrissa Seck deuxième et le Parti Socialiste et ainsi de suite».
Pour lui, au Sénégal peut être que la communication politique est importante mais elle n’est pas déterminante. «Lors de la campagne électorale en 2007, c’est peut être le candidat qui a fait la pire campagne qui a gagné et ainsi de suite. C'est-à-dire ce sont des gens qui ne communiquaient pas au moment de la campagne, qui disait regardez tout ce que j’ai avec tout cela je ne peux pas perdre, il faut que je gagne les élections. Ceux qui ont essayé de communiquer sur un programme en essayant de proposer des alternatifs, ces gens-là n’ont pas gagné les élections» a-t-il conclut.