Au Soudan, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a fermement condamné l'attaque menée par un groupe paramilitaire contre un village qui aurait fait "plus de 100 morts", a indiqué, jeudi 6 juin, son porte-parole dans un communiqué.
"Le secrétaire général condamne fermement l'attaque qui aurait été menée par les Forces de soutien rapide [FSR] contre le village de Wad al-Noura, dans l'État d'al-Jazira, qui aurait fait plus de 100 morts", a déclaré Stéphane Dujarric, appelant les parties au conflit à s'abstenir de toute attaque contre les civils.
Selon des militants prodémocratie, les FSR ont attaqué mercredi ce village du centre du pays à deux reprises à l'artillerie lourde, faisant plus de 100 morts et des centaines de blessés.
Depuis avril 2023, le Soudan est en proie à une guerre entre l'armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires des FSR de son ex-adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo.
Antonio Guterres est "profondément inquiet face aux souffrances immenses du peuple soudanais en raison de la poursuite des hostilités", a insisté son porte-parole jeudi, répétant son appel à "faire taire les armes à travers le Soudan et à s'engager sur la voie d'une paix durable".
Rangée de linceuls Les Forces de soutien rapide (FSR), paramilitaires en guerre contre l'armée soudanaise depuis avril 2023, ont attaqué mercredi le village de Wad al-Noura "à deux reprises" à l'artillerie lourde, a indiqué le "comité de résistance de Madani".
La coordinatrice humanitaire de l'ONU dans le pays, Clémentine Nkweta-Salami, s'est dite "choquée par les informations faisant état d'attaques violentes et d'un grand nombre de victimes" dans ce village.
"Les images qui nous parviennent de Wad al-Noura sont terribles", a-t-elle déploré.
"Je suis horrifiée par les informations selon lesquelles au moins 35 enfants ont été tués et plus de 20 autres blessés lors de l'attaque contre le village", a indiqué de son côté la patronne de l'Unicef, Catherine Russell, dans un communiqué.
Rapportant "plus de 104 morts" ainsi que "des centaines de blessés", le comité de résistance de Madani, réseau d'entraide entre habitants, assure jeudi avoir établi ce bilan sur la base d'une "communication préliminaire avec les habitants du village" situé dans l'Etat d'al-Jazira, dans le centre du Soudan.
Les militants du comité avaient aussi diffusé des images sur les réseaux sociaux montrant une rangée de linceuls blancs disposés sur un terrain. Ils affirment que les paramilitaires ont "envahi le village", entraînant la fuite de nombreux habitants.
Ils ont également assuré que l'armée soudanaise avait été appelée à l'aide par les villageois de Wad al-Noura, mais qu'elle n'était pas intervenue.
À travers le pays, et même dans la capitale Khartoum, les combats se poursuivent quotidiennement entre l'armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des FSR, sous la houlette du général Mohamed Hamdane Daglo.
Des militants prodémocratie au Soudan ont fait état vendredi d'environ 40 morts dans de "violents tirs d'artillerie" menés la veille par des paramilitaires sur des quartiers d'Omdourman, ville jumelle de la capitale.
"Jusqu'à maintenant, le nombre de morts est estimé à 40 citoyens, et il y a plus de 50 blessés, certains grièvement", souligne dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux le "comité de résistance de Karari", imputant les frappes d'artilleries aux Forces de soutien rapide (FSR). "Il n'y a pas encore de décompte précis du nombre de victimes à Omdourman", ajoute le groupe, réseau de militants organisant l'entraide entre habitants ayant fleuri partout au Soudan à l'aune de la guerre.
En un peu plus d'un an, la guerre opposant ces deux rivaux au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts, certaines estimations allant même jusqu'à "150 000" victimes, selon l'émissaire américain pour le Soudan, Tom Perriello.
"Le secrétaire général condamne fermement l'attaque qui aurait été menée par les Forces de soutien rapide [FSR] contre le village de Wad al-Noura, dans l'État d'al-Jazira, qui aurait fait plus de 100 morts", a déclaré Stéphane Dujarric, appelant les parties au conflit à s'abstenir de toute attaque contre les civils.
Selon des militants prodémocratie, les FSR ont attaqué mercredi ce village du centre du pays à deux reprises à l'artillerie lourde, faisant plus de 100 morts et des centaines de blessés.
Depuis avril 2023, le Soudan est en proie à une guerre entre l'armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires des FSR de son ex-adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo.
Antonio Guterres est "profondément inquiet face aux souffrances immenses du peuple soudanais en raison de la poursuite des hostilités", a insisté son porte-parole jeudi, répétant son appel à "faire taire les armes à travers le Soudan et à s'engager sur la voie d'une paix durable".
Rangée de linceuls Les Forces de soutien rapide (FSR), paramilitaires en guerre contre l'armée soudanaise depuis avril 2023, ont attaqué mercredi le village de Wad al-Noura "à deux reprises" à l'artillerie lourde, a indiqué le "comité de résistance de Madani".
La coordinatrice humanitaire de l'ONU dans le pays, Clémentine Nkweta-Salami, s'est dite "choquée par les informations faisant état d'attaques violentes et d'un grand nombre de victimes" dans ce village.
"Les images qui nous parviennent de Wad al-Noura sont terribles", a-t-elle déploré.
"Je suis horrifiée par les informations selon lesquelles au moins 35 enfants ont été tués et plus de 20 autres blessés lors de l'attaque contre le village", a indiqué de son côté la patronne de l'Unicef, Catherine Russell, dans un communiqué.
Rapportant "plus de 104 morts" ainsi que "des centaines de blessés", le comité de résistance de Madani, réseau d'entraide entre habitants, assure jeudi avoir établi ce bilan sur la base d'une "communication préliminaire avec les habitants du village" situé dans l'Etat d'al-Jazira, dans le centre du Soudan.
Les militants du comité avaient aussi diffusé des images sur les réseaux sociaux montrant une rangée de linceuls blancs disposés sur un terrain. Ils affirment que les paramilitaires ont "envahi le village", entraînant la fuite de nombreux habitants.
Ils ont également assuré que l'armée soudanaise avait été appelée à l'aide par les villageois de Wad al-Noura, mais qu'elle n'était pas intervenue.
À travers le pays, et même dans la capitale Khartoum, les combats se poursuivent quotidiennement entre l'armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des FSR, sous la houlette du général Mohamed Hamdane Daglo.
Des militants prodémocratie au Soudan ont fait état vendredi d'environ 40 morts dans de "violents tirs d'artillerie" menés la veille par des paramilitaires sur des quartiers d'Omdourman, ville jumelle de la capitale.
"Jusqu'à maintenant, le nombre de morts est estimé à 40 citoyens, et il y a plus de 50 blessés, certains grièvement", souligne dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux le "comité de résistance de Karari", imputant les frappes d'artilleries aux Forces de soutien rapide (FSR). "Il n'y a pas encore de décompte précis du nombre de victimes à Omdourman", ajoute le groupe, réseau de militants organisant l'entraide entre habitants ayant fleuri partout au Soudan à l'aune de la guerre.
En un peu plus d'un an, la guerre opposant ces deux rivaux au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts, certaines estimations allant même jusqu'à "150 000" victimes, selon l'émissaire américain pour le Soudan, Tom Perriello.