Au Togo, la tension monte à l’approche des élections présidentielles prévues dans quelques mois. Des élections pour lesquelles le président Faure Gnassingbé compte se représenter pour un quatrième mandat. L’archevêque de Lomé, qui appelle à une alternance politique, dénonce des menaces à son encontre.
L’archevêque de Lomé, Mgr Philippe Kpodzro, a dénoncé les menaces dont il dit faire l’objet de la part des autorités : « Je veux dire publiquement que si quelque chose nous arrive, il faut qu’on s’en prenne directement au chef d’État qui nous dirige ». Et ses accusations sont plutôt claires face aux menaces qu’ils auraient reçues depuis plusieurs semaines.
Selon son porte-parole Marc Mondji, l’archevêque est dans le collimateur des autorités pour s’être rangé du côté de l’opposition, et avoir demandé un report des élections prévues en février mars prochain : « Je peux vous dire que de sérieuses menaces viennent de la présidence de la République. Ces menaces sous forme de coups de file pour nous mettre en garde et dire que notre vie est en danger, et qu’il faut qu’on arrête ce qu’on est en train de faire ou il faut quitter le pays. Ce n’est pas une affaire inventée, mais c’est une réalité. Mgr Philippe Fanoko Kpodzro dérange, dérange sérieusement le pouvoir pour avoir osé démonter ce pouvoir ».
►À lire aussi : Au Togo, Jean-Pierre Fabre désigné candidat de l’ANC à la présidentielle 2020
Les autorités n’ont pas souhaité réagir à ces accusations. Selon une source autorisée, « ce genre d’attitude ne mérite aucune attention, ni considération, et encore moins une réaction d’un gouvernement qui se respecte ».
Depuis plusieurs semaines, Mgr Philippe Kpodzro se mobilise aux côtés de l’opposition pour demander plus de transparences dans le déroulement des élections présidentielles prévues en 2020. Il a notamment remis aux autorités togolaises, 18 conditions pour l’organisation de ces dernières.
L’archevêque de Lomé, Mgr Philippe Kpodzro, a dénoncé les menaces dont il dit faire l’objet de la part des autorités : « Je veux dire publiquement que si quelque chose nous arrive, il faut qu’on s’en prenne directement au chef d’État qui nous dirige ». Et ses accusations sont plutôt claires face aux menaces qu’ils auraient reçues depuis plusieurs semaines.
Selon son porte-parole Marc Mondji, l’archevêque est dans le collimateur des autorités pour s’être rangé du côté de l’opposition, et avoir demandé un report des élections prévues en février mars prochain : « Je peux vous dire que de sérieuses menaces viennent de la présidence de la République. Ces menaces sous forme de coups de file pour nous mettre en garde et dire que notre vie est en danger, et qu’il faut qu’on arrête ce qu’on est en train de faire ou il faut quitter le pays. Ce n’est pas une affaire inventée, mais c’est une réalité. Mgr Philippe Fanoko Kpodzro dérange, dérange sérieusement le pouvoir pour avoir osé démonter ce pouvoir ».
►À lire aussi : Au Togo, Jean-Pierre Fabre désigné candidat de l’ANC à la présidentielle 2020
Les autorités n’ont pas souhaité réagir à ces accusations. Selon une source autorisée, « ce genre d’attitude ne mérite aucune attention, ni considération, et encore moins une réaction d’un gouvernement qui se respecte ».
Depuis plusieurs semaines, Mgr Philippe Kpodzro se mobilise aux côtés de l’opposition pour demander plus de transparences dans le déroulement des élections présidentielles prévues en 2020. Il a notamment remis aux autorités togolaises, 18 conditions pour l’organisation de ces dernières.
Autres articles
-
Royaume-Uni: les députés adoptent en première lecture une loi sur l'aide à mourir
-
RDC: arrestation de 18 jeunes Congolais accusés de vouloir renforcer les rangs du M23
-
Le Tchad annonce rompre ses accords de coopération de défense avec la France
-
Liberia: l'ex-chef de guerre Prince Johnson est mort
-
Centrafrique: dix conducteurs de moto taxis tués dans une embuscade vers Bria