Possibilité de contrôles d'identité, d'interpellations sur la voie publique, d'assignations à résidence, d'expulsions ou d'interdiction de séjours, d'interdictions de rassemblements sur la voie publique... ce sont quelques-unes des mesures susceptibles d'être prises, selon les textes en vigueur, dans le cadre de l'état d'urgence sécuritaire décrété pour la région des Savanes. Elles ont été détaillées lundi soir, à la télévision togolaise, par le ministre de l'Administration territoriale, qui invite ses compatriotes à la sérénité.
L'état d'urgence, en vigueur pour 3 mois, et qui peut être prorogé après autorisation de l'Assemblée nationale, est présenté comme une mesure d'exception, prise pour une situation particulière, par le porte-parole du gouvernement. Akodah Ayewouadan précise que « l'État a besoin d'agir, mais d'agir vite et efficacement », pour atteindre la sécurisation de la zone.
Le nord du Togo a été le théâtre d'une attaque, le mois dernier, revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans. Huit soldats togolais ont été tués, 13 ont été blessés, dans la localité de Kpekpakandi, selon les autorités, qui mentionnent également une tentative d'attaque, dans cette même zone, en novembre dernier.
L'état d'urgence, en vigueur pour 3 mois, et qui peut être prorogé après autorisation de l'Assemblée nationale, est présenté comme une mesure d'exception, prise pour une situation particulière, par le porte-parole du gouvernement. Akodah Ayewouadan précise que « l'État a besoin d'agir, mais d'agir vite et efficacement », pour atteindre la sécurisation de la zone.
Le nord du Togo a été le théâtre d'une attaque, le mois dernier, revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans. Huit soldats togolais ont été tués, 13 ont été blessés, dans la localité de Kpekpakandi, selon les autorités, qui mentionnent également une tentative d'attaque, dans cette même zone, en novembre dernier.