L’opposition ne lâche rien et compte capitaliser sur cette sortie massive de la population dans les rues mercredi. Et c’est d’ailleurs pour cela qu’au grand meeting qui clôturait la marche de cette première journée, Jean-Pierre Fabre a renouvelé l’appel au rassemblement pour ce jeudi.
En début d’après-midi, aux trois points de rassemblement, les choses se précisent. Malgré la fine pluie qui a arrosé Lomé ce jeudi matin, les manifestants continuent d’arriver. Drapeaux à la main, sifflet à la bouche, le rassemblement a presque des allures de carnaval. Certains manifestants abordent même des t-shirts sur lesquels il est écrit : « Les enfants du Togo se sont réveillés ».
En clair, la mobilisation reste intacte. Les leaders, qui ont retrouvé la force de l’unicité d’action, veulent désormais mettre la pression pour obtenir cette fois ce qu’ils réclament depuis plusieurs années. Alors, la même marée humaine continue d’arriver et se rassemble pour le même mot d’ordre : le retour à la Constitution de 1992 qui prévoyait notamment une limitation des mandats présidentielle et une élection à deux tours, le vote de la diaspora et la réforme sur le Code électoral.
Le projet de loi de la discorde
Mardi soir, le gouvernement a pourtant voulu montrer sa bonne volonté en annonçant des réformes, mais cela n'a pas suffi à rassurer l'opposition. Les députés togolais sont convoqués en session extraordinaire le 12 septembre, mardi prochain, pour se pencher sur cet avant-projet de loi de révision constitutionnelle. Un texte qui fera l'objet de débats, d'amendements et qui nécessitera 4/5e des votes pour être adopté. Un texte qui prévoit une limitation des mandats présidentiel et parlementaire, et propose un mode de scrutin présidentiel à deux tours. Deux des principales revendications de l'opposition.
Le pouvoir tente d'apaiser la situation, mais ça ne suffit pas. Les manifestants pour beaucoup demande le départ pur et simple du président Faure Gnassimbé. Nombre d'opposants affirment en effet ne plus faire confiance au chef de l'Etat et aux autorités et parlent de manœuvres dilatoires pour qualifier cet avant-projet de loi.
Pour eux, la suite de l'histoire doit se jouer sans Faure Gnassimbé. Or il semble que rien dans le texte qui doit être examiné la semaine prochaine à l'Assemblée ne concerne la rétroactivité. Cela signifie que le président pourrait briguer aux élections de 2020 un nouveau « premier » mandat de cinq ans, renouvelable donc et potentiellement pourrait rester au pouvoir dix ans de plus. Du côté du gouvernement, on ne veut pas s'avancer là-dessus en expliquant que la version actuelle du texte sera probablement amendée. Les manifestants, qui ne cachent pas leurs espoirs d'alternance, ne veulent pas en entendre parler.
En début d’après-midi, aux trois points de rassemblement, les choses se précisent. Malgré la fine pluie qui a arrosé Lomé ce jeudi matin, les manifestants continuent d’arriver. Drapeaux à la main, sifflet à la bouche, le rassemblement a presque des allures de carnaval. Certains manifestants abordent même des t-shirts sur lesquels il est écrit : « Les enfants du Togo se sont réveillés ».
En clair, la mobilisation reste intacte. Les leaders, qui ont retrouvé la force de l’unicité d’action, veulent désormais mettre la pression pour obtenir cette fois ce qu’ils réclament depuis plusieurs années. Alors, la même marée humaine continue d’arriver et se rassemble pour le même mot d’ordre : le retour à la Constitution de 1992 qui prévoyait notamment une limitation des mandats présidentielle et une élection à deux tours, le vote de la diaspora et la réforme sur le Code électoral.
Le projet de loi de la discorde
Mardi soir, le gouvernement a pourtant voulu montrer sa bonne volonté en annonçant des réformes, mais cela n'a pas suffi à rassurer l'opposition. Les députés togolais sont convoqués en session extraordinaire le 12 septembre, mardi prochain, pour se pencher sur cet avant-projet de loi de révision constitutionnelle. Un texte qui fera l'objet de débats, d'amendements et qui nécessitera 4/5e des votes pour être adopté. Un texte qui prévoit une limitation des mandats présidentiel et parlementaire, et propose un mode de scrutin présidentiel à deux tours. Deux des principales revendications de l'opposition.
Le pouvoir tente d'apaiser la situation, mais ça ne suffit pas. Les manifestants pour beaucoup demande le départ pur et simple du président Faure Gnassimbé. Nombre d'opposants affirment en effet ne plus faire confiance au chef de l'Etat et aux autorités et parlent de manœuvres dilatoires pour qualifier cet avant-projet de loi.
Pour eux, la suite de l'histoire doit se jouer sans Faure Gnassimbé. Or il semble que rien dans le texte qui doit être examiné la semaine prochaine à l'Assemblée ne concerne la rétroactivité. Cela signifie que le président pourrait briguer aux élections de 2020 un nouveau « premier » mandat de cinq ans, renouvelable donc et potentiellement pourrait rester au pouvoir dix ans de plus. Du côté du gouvernement, on ne veut pas s'avancer là-dessus en expliquant que la version actuelle du texte sera probablement amendée. Les manifestants, qui ne cachent pas leurs espoirs d'alternance, ne veulent pas en entendre parler.