Pour l’Arabie saoudite et sa coalition, il est hors de question de laisser le moindre avion se poser sur le tarmac de l’aéroport de Sanaa. La principale crainte est de voir des appareils iraniens violer le blocus et apporter un soutien en armement aux rebelles houthis ; et tant pis pour les millions de civils qui attendent avec impatience l’arrivée des aides humanitaires.
Ali al-Bakhiti, porte parole des miliciens houthis s'inquiète : « A cause de l’embargo, la population n’a plus de nourriture, plus de carburant, plus de médicaments. A travers leur annonce de cessez-le-feu les Saoudiens trompent la communauté internationale ».
Une supercherie ?
La trêve humanitaire annoncée par l’Arabie Saoudite n’entrera en vigueur que mardi prochain. Pour les Houthis, c’est bien la preuve de la supercherie : « S’il y avait une réelle volonté d’arrêter les combats, le cessez-le-feu devrait être immédiat. Ils parlent d’une trêve humanitaire mais se fichent du désastre dans lequel vivent les populations au Yémen », conclut le porte-parole. Après un mois et demi de bombardements acharnés, les Saoudiens, sous pression internationale, ont accepté le principe d’un cessez-le-feu mais maintiennent néanmoins le Yémen sous blocus terrestre, maritime et aérien.
Ali al-Bakhiti, porte parole des miliciens houthis s'inquiète : « A cause de l’embargo, la population n’a plus de nourriture, plus de carburant, plus de médicaments. A travers leur annonce de cessez-le-feu les Saoudiens trompent la communauté internationale ».
Une supercherie ?
La trêve humanitaire annoncée par l’Arabie Saoudite n’entrera en vigueur que mardi prochain. Pour les Houthis, c’est bien la preuve de la supercherie : « S’il y avait une réelle volonté d’arrêter les combats, le cessez-le-feu devrait être immédiat. Ils parlent d’une trêve humanitaire mais se fichent du désastre dans lequel vivent les populations au Yémen », conclut le porte-parole.