Des Egyptiens portent le cercueil d'une des victimes du lynchage, le 24 juin 2013, au Caire.
Comment en est-on arrivé là ? Une question que se posent la plupart des Egyptiens. La violence extrême les dégoûte mais ils sont surtout choqués par le fait que la foule qui lynche les Egyptiens chiites fête le massacre comme une victoire religieuse au cri d’Allah Akbar.
Pour les oulémas modérés de la grande mosquée d’al Azhar comme pour les hommes politiques laïcs « cet acte de barbarie est le résultat d’un discours de haine ». Un discours diffusé sur les chaînes de télévision islamistes mais aussi lors d’une réunion au stade du Caire tenue en présence du président Morsi ainsi que lors de la manifestation des Frères musulmans vendredi.
Un discours qui n’était pas uniquement dirigé contre les chiites, mais surtout contre l’opposition qui réclame le départ du président Frère musulman. Aujourd’hui les victimes sont des citoyens chiites, demain ce sera le tour des socialistes, des communistes des laïcs et même des islamistes modérés, estime l’opposition. Quant aux chrétiens, ils craignent d’être une cible privilégiée.
Source : Rfi.fr
Pour les oulémas modérés de la grande mosquée d’al Azhar comme pour les hommes politiques laïcs « cet acte de barbarie est le résultat d’un discours de haine ». Un discours diffusé sur les chaînes de télévision islamistes mais aussi lors d’une réunion au stade du Caire tenue en présence du président Morsi ainsi que lors de la manifestation des Frères musulmans vendredi.
Un discours qui n’était pas uniquement dirigé contre les chiites, mais surtout contre l’opposition qui réclame le départ du président Frère musulman. Aujourd’hui les victimes sont des citoyens chiites, demain ce sera le tour des socialistes, des communistes des laïcs et même des islamistes modérés, estime l’opposition. Quant aux chrétiens, ils craignent d’être une cible privilégiée.
Source : Rfi.fr