Fuyant les opérations menées par l'armée ougandaise contre leurs bases du nord-est de la RDC, les rebelles de la LRA ont attaqué le village congolais de Faradje, près de la frontière soudanaise, les 24 et 25 décembre, a annoncé la Mission des Nations unies au Congo (Monuc).
"Selon nos sources, au moins quinze personnes ont été tuées dans la ville de Faradje, où ont été menés des pillages et des destructions de maisons", indique un communiqué de la Monuc.
Un porte-parole de l'armée ougandaise avait auparavant indiqué à Reuters que les rebelles avaient tué 35 civils au cours de cinq attaques distinctes menées durant ces deux jours, mais ce rapport n'a pu être confirmé de façon indépendante.
L'Ouganda, la RDC et le Sud-Soudan ont lancé une opération conjointe contre les bases congolaises de la LRA le 14 décembre, après un nouveau refus du chef de la rébellion, Joseph Kony, de signer un accord de paix mettant fin au conflit entre son mouvement et le gouvernement ougandais.
Le ministre congolais des Affaires étrangères, Alexis Thambe Mwamba, affirmait cette semaine à Paris qu'il prévoyait de voir la région "complètement débarrassée" des rebelles dans les jours à venir.
RENFORTS DEPÊCHÉS À FARADJE
Toutefois, malgré la revendication de succès initiaux, l'opération multinationale n'a pour l'instant pas permis de localiser Kony ou d'écraser la rébellion.
"Ils évitent tout contact et refusent de nous affronter. Ils nous échappent toujours", a constaté le capitaine Chris Magezi, porte-parole ougandais de l'opération.
Les autorités ougandaises n'ont pas publié de bilan des tués qui permette de mesurer l'ampleur de l'offensive.
La Monuc a indiqué avoir transporté vendredi une centaine de soldats congolais à Faradje dans le but d'y renforcer la sécurité et de protéger les populations civiles. L'Ouganda envoie également des troupes sur place.
Lundi, un porte-parole de la LRA avait indiqué que Kony et ses principaux commandants avaient survécu à une série de bombardements sur leurs bases. Il ajoutait que Kony demandait une relance des pourparlers de paix avec un nouveau médiateur.
Vendredi, les rebelles ont affirmé avoir abattu un hélicoptère militaire ougandais, ce que l'Ouganda et l'Onu ont démenti.
Selon Magezi, l'armée ougandaise pense que Kony se dirige désormais vers la République centrafricaine, pays limitrophe de la RDC et du Soudan et où la LRA a déjà mené des raids.
"Cette opération est un succès. Nous occupons ses bases et contrôlons ses réserves de nourriture. Nous le pourchasserons même s'il se rend en République centrafricaine. Nous sommes en contact avec le gouvernement là-bas, et ils sont prêts à coopérer", a déclaré Magezi.
Un porte-parole du président centrafricain François Bozizé n'a toutefois pas souhaité confirmer que son pays avait accepté d'aider l'opération contre la LRA.
"Selon nos sources, au moins quinze personnes ont été tuées dans la ville de Faradje, où ont été menés des pillages et des destructions de maisons", indique un communiqué de la Monuc.
Un porte-parole de l'armée ougandaise avait auparavant indiqué à Reuters que les rebelles avaient tué 35 civils au cours de cinq attaques distinctes menées durant ces deux jours, mais ce rapport n'a pu être confirmé de façon indépendante.
L'Ouganda, la RDC et le Sud-Soudan ont lancé une opération conjointe contre les bases congolaises de la LRA le 14 décembre, après un nouveau refus du chef de la rébellion, Joseph Kony, de signer un accord de paix mettant fin au conflit entre son mouvement et le gouvernement ougandais.
Le ministre congolais des Affaires étrangères, Alexis Thambe Mwamba, affirmait cette semaine à Paris qu'il prévoyait de voir la région "complètement débarrassée" des rebelles dans les jours à venir.
RENFORTS DEPÊCHÉS À FARADJE
Toutefois, malgré la revendication de succès initiaux, l'opération multinationale n'a pour l'instant pas permis de localiser Kony ou d'écraser la rébellion.
"Ils évitent tout contact et refusent de nous affronter. Ils nous échappent toujours", a constaté le capitaine Chris Magezi, porte-parole ougandais de l'opération.
Les autorités ougandaises n'ont pas publié de bilan des tués qui permette de mesurer l'ampleur de l'offensive.
La Monuc a indiqué avoir transporté vendredi une centaine de soldats congolais à Faradje dans le but d'y renforcer la sécurité et de protéger les populations civiles. L'Ouganda envoie également des troupes sur place.
Lundi, un porte-parole de la LRA avait indiqué que Kony et ses principaux commandants avaient survécu à une série de bombardements sur leurs bases. Il ajoutait que Kony demandait une relance des pourparlers de paix avec un nouveau médiateur.
Vendredi, les rebelles ont affirmé avoir abattu un hélicoptère militaire ougandais, ce que l'Ouganda et l'Onu ont démenti.
Selon Magezi, l'armée ougandaise pense que Kony se dirige désormais vers la République centrafricaine, pays limitrophe de la RDC et du Soudan et où la LRA a déjà mené des raids.
"Cette opération est un succès. Nous occupons ses bases et contrôlons ses réserves de nourriture. Nous le pourchasserons même s'il se rend en République centrafricaine. Nous sommes en contact avec le gouvernement là-bas, et ils sont prêts à coopérer", a déclaré Magezi.
Un porte-parole du président centrafricain François Bozizé n'a toutefois pas souhaité confirmer que son pays avait accepté d'aider l'opération contre la LRA.
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