L’actualité au Sénégal nous fait honte. On dirait que le pays marche sur la tête. Loin de nous la prétention d’être un donneur de leçons ; et d’ailleurs à quoi cela pourrait-il bien servir ? Ces homosexuels, violeurs, pédophiles, voleurs, agresseurs, mythomanes, pyromanes, trafiquants de drogue, assassins, qui font l’actualité depuis quelques temps, s’en foutent de la morale, de la foi, de la lucidité… parce qu’ils n’ont plus de repères et sans repères, on se perd.
Toutefois, la prudence doit être de mise dans les actions et propos de tout individu ayant sous sa responsabilité des hommes et des femmes difficiles à contrôler ; qu’ils se nomment talibés, fans, militants ou autres, peut importe. Un pays ne se fabrique pas dans l’anarchie. Certaines réactions épidermiques sont à tuer dans l’œuf. Trop c’est trop ! Que tous ces charlatans, qui n’ont rien à voir avec la religion, et autres affairistes cessent leurs agissements qui n’honorent nullement ce pays.
Nous constatons que depuis quelques jours, une bande de désaxés, de tartuffes, d’affairistes, de drogués a pris en otage notre capitale. Sénèque n’avait pas tort: « Quand la haine respire le sang, elle ne sait se dissimuler. » Mais ici, le problème est beaucoup plus complexe ; c’est la folie qui s’est emparée de la République. Au secours les fanatiques foutent la merde à Dakar ! Voltaire avait sans doute raison de dire que le fanatisme est un monstre qui ose se dire le fils de la religion. Ce monstre froid (le fanatisme) « naît là où un génie s’entoure de beaucoup d’idiots » Disait Paul Carvel.
Des milices, créées depuis longtemps par des charlatans, sont souvent en action pour troubler l’ordre public en se vêtant d’habits religieux alors qu’ils ne sont que de simples vandales. Nous l’avions décrié depuis 2006. Ces voyous qui se réclament de la religion islamique, tout à fait à l’aise dans l’accomplissement de leurs sales besognes, saccagent, blessent et brulent de façon sadique et irresponsable à chaque fois qu’ils sentent leur intérêt ignoble menacé. Non ! L’Islam n’est pas dans ces demeures là. Non ! L’adepte de cette religion se réfère aux enseignements du Saint Coran dans son vécu au quotidien, pratique ses préceptes et recherche sans relâche à parfaire son comportement. L’Islam est une religion de paix et de justice sociale. Et c’est ce que tous les grands érudits de notre pays ont enseigné, de Touba à Tivaouane, en passant par Yoff-Diamalaye, Fouta Ndiassane, Médina Baay, Thénéba etc. Les dignes représentants de ces derniers ont l’ultime devoir de recadrer ce débat, d’assainir cet espace de la foi dans leur confrérie respective.
Ces fous et drogués que le gouvernement devrait interner pour les soigner, sous des prétextes fallacieux habituellement, sont jetés dans les rues pour apeurer les honnêtes citoyens, les humilier, les blesser et détruire leurs biens. Ces caravanes de brutes continuent allégrement leur chemin en semant le bordel sur leur passage au vu et au su de tous, y compris des forces de sécurité publique. C’est inadmissible. Enfin, dans quel Sénégal sommes-nous?
Chaque citoyen de ce pays a le droit d’avoir sa position personnelle sur la marche du pays, mais en tant que citoyen ; par contre, personne n’a le droit de faire sa propre police, sa propre justice, sa propre armée sous prétexte qu’elle occupe une quelconque fonction dans la société. Ou alors, à Dieu la République ! Nous devons applaudir à l’instauration, dans notre pays, d’un véritable respect des institutions qui passe par la réhabilitation d’une justice à vitesse unique pour tous. Et c’est en cela qu’appelle la dernière sortie de madame le ministre de la Justice. Nous saluons son courage et l’encourageons fortement en espérant que cela ne s’arrêtera pas au seuil du vœu pieux. La Justice de notre pays doit aller jusqu’au bout de cette logique pour ce qui concerne les affaires juridiques qu’elle a la charge de traiter : être une Justice rapide, équitable pour tous, sans discrimination ou favoritisme. Evitez de laisser pendant des années un détenu en prison sans jugement ! Ceci permettrait de lever certaines équivoques.
Personne n’a le monopole de la bêtise. Cependant, elle n’honore jamais son auteur. Le Sénégal en a assez vu avec des gourous va-nu-pieds qui se réclament adeptes de l’islam. Franchement ces derniers nous pomme l’air. Horrible, inadmissible, ignoble… nous avons du mal à trouver le terme approprié pour qualifier les actes débiles de tous ces énergumènes qui piaillent, insultent et menacent la tranquillité des citoyens. Ils agissent comme de véritables robots programmés.
En lieu et place d’un soutien à notre jeunesse pour l’aider à trouver son épanouissement et s’intégrer dans l’élan de démocratisation et de développement de son pays, voilà que des marchands d’illusion, d’authentiques adeptes du gangstérisme et de l’escroquerie choisissent de la manipuler et de l’utiliser pour semer la pagaille dans le pays : plus de 135 véhicules saccagés, plusieurs blessés et installations privées endommagées en une journée ; c’est triste et regrettable. L’Etat devait pouvoir prévenir de tels débordements grâce à ses services de renseignement. Maintenant, il doit essayer d’assister les blessés et les propriétaires des biens saccagés dans la mesure de ce que ses prérogatives lui permettent dans des cas pareils.
Nous demandons à notre jeunesse de se ressaisir et de refuser de servir de bras armé à la médiocrité. Les authentiques leaders d’opinion œuvrent dans la direction d’une consolidation d’une véritable conscience citoyenne qui transcende les querelles de chapelles nuisibles à la cohésion sociale. Les véritables guides religieux ont d’autres préoccupations ; ils ne vivent ni de chantages, ni de raquettes, ils travaillent pour vivre et faire vivre des nécessiteux, apprennent le Saint coran et l’enseignent à leurs adeptes en leur donnant le bon exemple par le biais de leurs actions, de leurs propos et de leurs comportements de tous les jours.
L’Etat doit jouer son rôle de garant de la sécurité des citoyens sans fléchir. La pérennité de l’arbitraire constitue un grave danger pour la paix sociale. Les biens d’autrui ne doivent pas être le champ de prédilection du vandalisme d’une bande de désaxés. Ce pays a mal parce que tout se joue sous le registre de la langue de bois ou des calculs partisans et claniques. Nous avions généralement des dirigeants qui passaient tout leur temps à faire de la politique politicienne vis-à-vis de ceux qu’ils considéraient comme de grands électeurs ou des intouchables ; le comment faire pour demeurer au palais, à la primature, à l’Assemblée nationale, à la tête d’une société nationale… primait sur les réflexions visant à poser les véritables actes d’une réelle rupture pouvant booster le développement de notre pays. Nous constatons que sur ce registre et sur tant d’autres, ce régime actuel, en dehors des effets d’annonce qu’il cumule et accumule, n’en fait pas mieux. Cela doit cesser. Et le Président Macky SALL doit veiller à ce que cela cesse.
L’Etat et le peuple sénégalais doivent refuser de prêter le flanc en montrant un quelconque pli de panique face aux menaces et agissements de ces milices. William Shakespeare disait qu’ « un feu léger est vite étouffé: si vous le laissez faire, des rivières ne sauraient l'éteindre. » C’est maintenant que l’Etat doit agir et vite, en toute responsabilité, avant l’installation d’une vendetta populaire immaîtrisable.
Tafsir Ndické DIEYE
Auteur de polars et de poésie
Directeur administratif du Cabinet Thorinius Consulting
Membre du Pôle programme de Macky 2012
E-mail :ndickedieye@yahoo.fr
Toutefois, la prudence doit être de mise dans les actions et propos de tout individu ayant sous sa responsabilité des hommes et des femmes difficiles à contrôler ; qu’ils se nomment talibés, fans, militants ou autres, peut importe. Un pays ne se fabrique pas dans l’anarchie. Certaines réactions épidermiques sont à tuer dans l’œuf. Trop c’est trop ! Que tous ces charlatans, qui n’ont rien à voir avec la religion, et autres affairistes cessent leurs agissements qui n’honorent nullement ce pays.
Nous constatons que depuis quelques jours, une bande de désaxés, de tartuffes, d’affairistes, de drogués a pris en otage notre capitale. Sénèque n’avait pas tort: « Quand la haine respire le sang, elle ne sait se dissimuler. » Mais ici, le problème est beaucoup plus complexe ; c’est la folie qui s’est emparée de la République. Au secours les fanatiques foutent la merde à Dakar ! Voltaire avait sans doute raison de dire que le fanatisme est un monstre qui ose se dire le fils de la religion. Ce monstre froid (le fanatisme) « naît là où un génie s’entoure de beaucoup d’idiots » Disait Paul Carvel.
Des milices, créées depuis longtemps par des charlatans, sont souvent en action pour troubler l’ordre public en se vêtant d’habits religieux alors qu’ils ne sont que de simples vandales. Nous l’avions décrié depuis 2006. Ces voyous qui se réclament de la religion islamique, tout à fait à l’aise dans l’accomplissement de leurs sales besognes, saccagent, blessent et brulent de façon sadique et irresponsable à chaque fois qu’ils sentent leur intérêt ignoble menacé. Non ! L’Islam n’est pas dans ces demeures là. Non ! L’adepte de cette religion se réfère aux enseignements du Saint Coran dans son vécu au quotidien, pratique ses préceptes et recherche sans relâche à parfaire son comportement. L’Islam est une religion de paix et de justice sociale. Et c’est ce que tous les grands érudits de notre pays ont enseigné, de Touba à Tivaouane, en passant par Yoff-Diamalaye, Fouta Ndiassane, Médina Baay, Thénéba etc. Les dignes représentants de ces derniers ont l’ultime devoir de recadrer ce débat, d’assainir cet espace de la foi dans leur confrérie respective.
Ces fous et drogués que le gouvernement devrait interner pour les soigner, sous des prétextes fallacieux habituellement, sont jetés dans les rues pour apeurer les honnêtes citoyens, les humilier, les blesser et détruire leurs biens. Ces caravanes de brutes continuent allégrement leur chemin en semant le bordel sur leur passage au vu et au su de tous, y compris des forces de sécurité publique. C’est inadmissible. Enfin, dans quel Sénégal sommes-nous?
Chaque citoyen de ce pays a le droit d’avoir sa position personnelle sur la marche du pays, mais en tant que citoyen ; par contre, personne n’a le droit de faire sa propre police, sa propre justice, sa propre armée sous prétexte qu’elle occupe une quelconque fonction dans la société. Ou alors, à Dieu la République ! Nous devons applaudir à l’instauration, dans notre pays, d’un véritable respect des institutions qui passe par la réhabilitation d’une justice à vitesse unique pour tous. Et c’est en cela qu’appelle la dernière sortie de madame le ministre de la Justice. Nous saluons son courage et l’encourageons fortement en espérant que cela ne s’arrêtera pas au seuil du vœu pieux. La Justice de notre pays doit aller jusqu’au bout de cette logique pour ce qui concerne les affaires juridiques qu’elle a la charge de traiter : être une Justice rapide, équitable pour tous, sans discrimination ou favoritisme. Evitez de laisser pendant des années un détenu en prison sans jugement ! Ceci permettrait de lever certaines équivoques.
Personne n’a le monopole de la bêtise. Cependant, elle n’honore jamais son auteur. Le Sénégal en a assez vu avec des gourous va-nu-pieds qui se réclament adeptes de l’islam. Franchement ces derniers nous pomme l’air. Horrible, inadmissible, ignoble… nous avons du mal à trouver le terme approprié pour qualifier les actes débiles de tous ces énergumènes qui piaillent, insultent et menacent la tranquillité des citoyens. Ils agissent comme de véritables robots programmés.
En lieu et place d’un soutien à notre jeunesse pour l’aider à trouver son épanouissement et s’intégrer dans l’élan de démocratisation et de développement de son pays, voilà que des marchands d’illusion, d’authentiques adeptes du gangstérisme et de l’escroquerie choisissent de la manipuler et de l’utiliser pour semer la pagaille dans le pays : plus de 135 véhicules saccagés, plusieurs blessés et installations privées endommagées en une journée ; c’est triste et regrettable. L’Etat devait pouvoir prévenir de tels débordements grâce à ses services de renseignement. Maintenant, il doit essayer d’assister les blessés et les propriétaires des biens saccagés dans la mesure de ce que ses prérogatives lui permettent dans des cas pareils.
Nous demandons à notre jeunesse de se ressaisir et de refuser de servir de bras armé à la médiocrité. Les authentiques leaders d’opinion œuvrent dans la direction d’une consolidation d’une véritable conscience citoyenne qui transcende les querelles de chapelles nuisibles à la cohésion sociale. Les véritables guides religieux ont d’autres préoccupations ; ils ne vivent ni de chantages, ni de raquettes, ils travaillent pour vivre et faire vivre des nécessiteux, apprennent le Saint coran et l’enseignent à leurs adeptes en leur donnant le bon exemple par le biais de leurs actions, de leurs propos et de leurs comportements de tous les jours.
L’Etat doit jouer son rôle de garant de la sécurité des citoyens sans fléchir. La pérennité de l’arbitraire constitue un grave danger pour la paix sociale. Les biens d’autrui ne doivent pas être le champ de prédilection du vandalisme d’une bande de désaxés. Ce pays a mal parce que tout se joue sous le registre de la langue de bois ou des calculs partisans et claniques. Nous avions généralement des dirigeants qui passaient tout leur temps à faire de la politique politicienne vis-à-vis de ceux qu’ils considéraient comme de grands électeurs ou des intouchables ; le comment faire pour demeurer au palais, à la primature, à l’Assemblée nationale, à la tête d’une société nationale… primait sur les réflexions visant à poser les véritables actes d’une réelle rupture pouvant booster le développement de notre pays. Nous constatons que sur ce registre et sur tant d’autres, ce régime actuel, en dehors des effets d’annonce qu’il cumule et accumule, n’en fait pas mieux. Cela doit cesser. Et le Président Macky SALL doit veiller à ce que cela cesse.
L’Etat et le peuple sénégalais doivent refuser de prêter le flanc en montrant un quelconque pli de panique face aux menaces et agissements de ces milices. William Shakespeare disait qu’ « un feu léger est vite étouffé: si vous le laissez faire, des rivières ne sauraient l'éteindre. » C’est maintenant que l’Etat doit agir et vite, en toute responsabilité, avant l’installation d’une vendetta populaire immaîtrisable.
Tafsir Ndické DIEYE
Auteur de polars et de poésie
Directeur administratif du Cabinet Thorinius Consulting
Membre du Pôle programme de Macky 2012
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