Jeunes filles de Dapchi qui disent avoir échappé à l'attaque de Boko Haram sur leur école, le 22 février 2018. Reuters
Un point a été clarifié depuis jeudi soir: la libération présumée d'une partie des lycéennes enlevées n'a jamais eu lieu. C'est le gouverneur de l'État de Yobe dont le porte-parole était à l'origine de cette fausse information qui l'a démenti.
Le bilan redouté à ce stade est de 111 disparues, un chiffre provisoire à confirmer par les autorités.
Combien de décès? La police n'a pas encore communiqué à ce sujet. L'agence de presse Reuters pour sa part évoque deux décès.
Il est également important de le rappeler, l'attaque n'a toujours pas été revendiquée même si elle porte la signature de Boko Haram.
Pour les parents c'est l'angoisse et le flou total. Ils subissent une communication confuse depuis quatre jours.
Crise de confiance à l'égard des autorités
Les Nigérians dans tout le pays sont consternés et en colère. La défiance prend le dessus vis-à-vis des autorités mais aussi vis-à-vis de la presse qui relaye des «fake news».
C'est donc une crise de confiance qui s'installe: comment a-t-on pu en arriver là une seconde fois ? L'association BBOG [Bring back our girls] qui milite pour la libération des lycéennes de Chibok -enlevées il y a quatre ans- est en colère et dénonce la passivité du gouvernement.
Le bilan redouté à ce stade est de 111 disparues, un chiffre provisoire à confirmer par les autorités.
Combien de décès? La police n'a pas encore communiqué à ce sujet. L'agence de presse Reuters pour sa part évoque deux décès.
Il est également important de le rappeler, l'attaque n'a toujours pas été revendiquée même si elle porte la signature de Boko Haram.
Pour les parents c'est l'angoisse et le flou total. Ils subissent une communication confuse depuis quatre jours.
Crise de confiance à l'égard des autorités
Les Nigérians dans tout le pays sont consternés et en colère. La défiance prend le dessus vis-à-vis des autorités mais aussi vis-à-vis de la presse qui relaye des «fake news».
C'est donc une crise de confiance qui s'installe: comment a-t-on pu en arriver là une seconde fois ? L'association BBOG [Bring back our girls] qui milite pour la libération des lycéennes de Chibok -enlevées il y a quatre ans- est en colère et dénonce la passivité du gouvernement.
#BBOG to Govt. Where are our Dapchi girls https://t.co/R48YVvQZHi pic.twitter.com/mEOR86e3qY
— torirepublic.com (@torirepublic) 23 février 2018