Dominique De Villepin dénonce des arrière-pensées politiques. L'ancien Premier ministre a immédiatement souligné le calendrier particulier dans lequel s'inscrivent les révélations de Robert Bourgi qui vient d'affirmer avoir livré des mallettes d'argent occulte à Jacques Chirac. Dominique de Villepin, s'exprimait le 11 septembre au soir sur la télévision France 2.
Dans son intervention télévisée, Dominique de Villepin a fait notamment référence à l'affaire des rétrocommissions versées dans le cadre d'un contrat avec le Pakistan. Des versements qui auraient notamment financé la campagne d'Edouard Balladur, dont le directeur n'était autre que Nicolas Sarkozy. Dans sa contre-attaque, Dominique de Villepin vise donc l'Elysée de manière sybilline. Jean-Pierre Grand, un député fidèle de l'ancien Premier ministre déclare plus abruptement dans les colonnes du quotidien Le Parisien ce lundi 12 septembre au matin : « Personne ne peut croire que Bourgi se soit exprimé sans l'aval du président. On voit bien que l'Elysée craint la candidature de Dominique de Villepin à la prochaine présidentielle ». S'il ne figure pas officiellement dans l'organigramme de l’Elysée, Robert Bourgi est en effet proche de Nicolas Sarkozy. En mai 2007, le jour de l'intronisation du chef de l'Etat, il était en tout cas à la présidence, dans le carré réservé à la famille.
Ses révélations surviennent également à trois jours de la sortie d'un livre dans lequel Michel Bonnecorse, ancien conseiller Afrique de Jacques Chirac affirme que la valse d'argent liquide en provenance d'Afrique a aussi financé la campagne de Nicolas Sarkozy. Ce que dément Claude Guéant, le ministre de l'Intérieur, interrogé par nos confrères de RTL.
En épinglant la rosette de la Légion d’honneur à la veste de Robert Bourgi, Nicolas Sarkozy avait déclaré en 2007, « Je sais, cher Robert, pouvoir continuer à compter sur ta participation à la politique étrangère de la France, avec efficacité et discrétion ». Et le chef de l'Etat avait ajouté: « Tu n'es pas homme à oublier les conseils de Jacques Foccart »,en Afrique, reste dans l'ombre, tu n'attraperas pas de coup de soleil ». Robert Bourgi a finalement décidé de passer outre les conseils de son mentor et de quitter l'ombre pour la lumière au risque de susciter un grand déballage.
Source: RFI
Dans son intervention télévisée, Dominique de Villepin a fait notamment référence à l'affaire des rétrocommissions versées dans le cadre d'un contrat avec le Pakistan. Des versements qui auraient notamment financé la campagne d'Edouard Balladur, dont le directeur n'était autre que Nicolas Sarkozy. Dans sa contre-attaque, Dominique de Villepin vise donc l'Elysée de manière sybilline. Jean-Pierre Grand, un député fidèle de l'ancien Premier ministre déclare plus abruptement dans les colonnes du quotidien Le Parisien ce lundi 12 septembre au matin : « Personne ne peut croire que Bourgi se soit exprimé sans l'aval du président. On voit bien que l'Elysée craint la candidature de Dominique de Villepin à la prochaine présidentielle ». S'il ne figure pas officiellement dans l'organigramme de l’Elysée, Robert Bourgi est en effet proche de Nicolas Sarkozy. En mai 2007, le jour de l'intronisation du chef de l'Etat, il était en tout cas à la présidence, dans le carré réservé à la famille.
Ses révélations surviennent également à trois jours de la sortie d'un livre dans lequel Michel Bonnecorse, ancien conseiller Afrique de Jacques Chirac affirme que la valse d'argent liquide en provenance d'Afrique a aussi financé la campagne de Nicolas Sarkozy. Ce que dément Claude Guéant, le ministre de l'Intérieur, interrogé par nos confrères de RTL.
En épinglant la rosette de la Légion d’honneur à la veste de Robert Bourgi, Nicolas Sarkozy avait déclaré en 2007, « Je sais, cher Robert, pouvoir continuer à compter sur ta participation à la politique étrangère de la France, avec efficacité et discrétion ». Et le chef de l'Etat avait ajouté: « Tu n'es pas homme à oublier les conseils de Jacques Foccart »,en Afrique, reste dans l'ombre, tu n'attraperas pas de coup de soleil ». Robert Bourgi a finalement décidé de passer outre les conseils de son mentor et de quitter l'ombre pour la lumière au risque de susciter un grand déballage.
Source: RFI
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