Le président de Force paysane, le député Aliou Dia (photo: upload.wikimedia.org)
C’est au cours du conseil des ministres du jeudi 7 mai que le président de la république a émis l’idée de la création d’une banque «verte» pour les paysans. Le parlementaire Aliou Dia pense que c’est une idée généreuse. Il a été invité aux journées nationales de formation agricoles et rurales organisées par le Bureau d’appui à la coopération sénégalo-suisse ce lundi 25 mai à la maison de la culture Douta Seck.
Le président de «Forces paysannes» a soutenu : «on ne peut pas comme un os lancer la création d’une banque. Ça risque d’être une banque des hommes d’affaires, une banque des affairistes au lieu d’une banque des véritables producteurs». Pour lui, il faut des préalables. Il faut la formation des paysans, accompagner les paysans pour arriver à ce stade, doter les pays d’équipements, de ressources leur permettant demain de pouvoir utiliser à bon échéant cette banque.
Dans la même lancée le parlementaire a indiqué qu’ «il faut y aller avec beaucoup de tact, beaucoup de flaire afin d’éviter des reculades comme on en voit à chaque fois qu’on crée une banque. Il faut éviter le syndrome de la BNDS (Ndlr: Banque nationale de développement du Sénégal» a-t-il déclaré.
Il a poursuivi : «il faut éviter qu’on nous mette dans des cadres de concertations qui sont définis par des groupuscules, qui ne calculent que sur leurs propres intérêts, et qui ne se mettent que sur leur propre sinécure».
Le président de «Forces paysannes» a soutenu : «on ne peut pas comme un os lancer la création d’une banque. Ça risque d’être une banque des hommes d’affaires, une banque des affairistes au lieu d’une banque des véritables producteurs». Pour lui, il faut des préalables. Il faut la formation des paysans, accompagner les paysans pour arriver à ce stade, doter les pays d’équipements, de ressources leur permettant demain de pouvoir utiliser à bon échéant cette banque.
Dans la même lancée le parlementaire a indiqué qu’ «il faut y aller avec beaucoup de tact, beaucoup de flaire afin d’éviter des reculades comme on en voit à chaque fois qu’on crée une banque. Il faut éviter le syndrome de la BNDS (Ndlr: Banque nationale de développement du Sénégal» a-t-il déclaré.
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