Amadou Tidiane Wane ancien maire de la ville de Kanel
Avec tous les fonds injectés par la coopération décentralisée et l’Etat dans les collectivités locales, elles tardent à décoller. C’est quoi le problème ? L’UAEL joue-t-elle réellement son rôle ?
C’est une excellente question qui étonne tout un chacun à commencer par l’UAEL (Union des Associations d’Elus Locaux). A un moment le Premier ministre, Macky Sall était maire de Fatick après le président de l‘Assemblée Nationale, l’actuel président du Sénat est maire, le président de la commission des finances et actuellement président de l’Assemblée nationale est maire, le président de la commission des lois est maire. Il y’a au moins 60 députés qui sont maires ou alors élus locaux qui siègent à l’Assemblée nationale ou qui siègent au Sénat. Et quand on parle de budget, de fiscalité, de ceci ou de cela, ils ont complètement oublié qu’ils sont les représentants des populations. Nous avons voulu au niveau de l’UAEL, pour ne pas gêner le gouvernement et notre parti, ne pas créer des groupes parlementaires. On aurait pu le faire. Quand on est 60 députés, il peut créer un groupe parlementaire par ce qu’il en faut juste 12 députés. On n’a pas voulu créer des groupes parlementaires, mais c’est que ces gens là ils oublient qu’ils sont des élus locaux une fois qu’ils sont au Sénat ou à l’Assemblée nationale. Ils ne défendent pas du tout la décentralisation alors qu’ils ont les moyens légaux, juridiques réglementaires de le faire et ils reviennent ensuite au niveau de l’UAEL pour se plaindre. On a eu cette année 200 millions de subvention pour l’UAEL, mais cela a été bloqué. Jusqu’à présent cela n’a pas été débloqué. Il faut considérer le nombre d’élus dans le gouvernement, à l’Assemblée nationale et au Sénat.
C’est une excellente question qui étonne tout un chacun à commencer par l’UAEL (Union des Associations d’Elus Locaux). A un moment le Premier ministre, Macky Sall était maire de Fatick après le président de l‘Assemblée Nationale, l’actuel président du Sénat est maire, le président de la commission des finances et actuellement président de l’Assemblée nationale est maire, le président de la commission des lois est maire. Il y’a au moins 60 députés qui sont maires ou alors élus locaux qui siègent à l’Assemblée nationale ou qui siègent au Sénat. Et quand on parle de budget, de fiscalité, de ceci ou de cela, ils ont complètement oublié qu’ils sont les représentants des populations. Nous avons voulu au niveau de l’UAEL, pour ne pas gêner le gouvernement et notre parti, ne pas créer des groupes parlementaires. On aurait pu le faire. Quand on est 60 députés, il peut créer un groupe parlementaire par ce qu’il en faut juste 12 députés. On n’a pas voulu créer des groupes parlementaires, mais c’est que ces gens là ils oublient qu’ils sont des élus locaux une fois qu’ils sont au Sénat ou à l’Assemblée nationale. Ils ne défendent pas du tout la décentralisation alors qu’ils ont les moyens légaux, juridiques réglementaires de le faire et ils reviennent ensuite au niveau de l’UAEL pour se plaindre. On a eu cette année 200 millions de subvention pour l’UAEL, mais cela a été bloqué. Jusqu’à présent cela n’a pas été débloqué. Il faut considérer le nombre d’élus dans le gouvernement, à l’Assemblée nationale et au Sénat.
Mais est ce qu’ils ont été sensibilisés ?
Mais, ils n’ont pas besoin d’être sensibilisés. Ils vivent cela au jour le jour. Prenez quelqu’un comme le président de l’UAEL, Alé Lo député, président à la commission des lois , président de l’Association Nationale des Conseillers Ruraux (ANCR), président de l’UAEL. Est ce que vous avez besoin de sensibiliser quelqu’un comme Alé Lo sur le problème de la décentralisation ? Prenez aussi quelqu’un comme l’actuel président de l’Assemblée nationale qui a été ministre de l’Economie et des Finances, qui a été secrétaire général de l’Association des Maires du Sénégal (AMS). Est-ce qu’il a besoin d’être sensibilisé ? Prenez quelqu’un comme Ousmane Masseck Ndiaye qui est le président de l’AMS et ministre de la Décentralisation. Est-ce que lui aussi, il a besoin d’être sensibilisé sur le problème de la décentralisation ? Non. Je crois que le président de la République a donné aux élus locaux les moyens de développement à la base pour que la décentralisation soit effective. Mais ils ne le font pas.
Je vais vous raconter une anecdote en 2006 quand j’étais au conseil de la République, le président de l’Assemblée nationale, maire de Dakar écrit au président du conseil de la République pour lui demander de faire une étude pour savoir pourquoi les textes réglementaires de la décentralisation ne sont pas appliqués ? En tant que président de la commission spéciale du Conseil de la République, j’ai dis, c’est quand même du ressort de l’Assemblée nationale qui contrôle l’application des lois. Il ne faut pas qu’on nous demande pourquoi ce n’est pas appliqué ? C’est une anecdote qui est riche en enseignements. Surtout dans le cas où le maire est le maire de la capitale nationale, président de l’assemblée nationale qui demande à une institution habilitée seulement à donner des conseils pourquoi les lois ne sont pas appliquées ?
Mais, ils n’ont pas besoin d’être sensibilisés. Ils vivent cela au jour le jour. Prenez quelqu’un comme le président de l’UAEL, Alé Lo député, président à la commission des lois , président de l’Association Nationale des Conseillers Ruraux (ANCR), président de l’UAEL. Est ce que vous avez besoin de sensibiliser quelqu’un comme Alé Lo sur le problème de la décentralisation ? Prenez aussi quelqu’un comme l’actuel président de l’Assemblée nationale qui a été ministre de l’Economie et des Finances, qui a été secrétaire général de l’Association des Maires du Sénégal (AMS). Est-ce qu’il a besoin d’être sensibilisé ? Prenez quelqu’un comme Ousmane Masseck Ndiaye qui est le président de l’AMS et ministre de la Décentralisation. Est-ce que lui aussi, il a besoin d’être sensibilisé sur le problème de la décentralisation ? Non. Je crois que le président de la République a donné aux élus locaux les moyens de développement à la base pour que la décentralisation soit effective. Mais ils ne le font pas.
Je vais vous raconter une anecdote en 2006 quand j’étais au conseil de la République, le président de l’Assemblée nationale, maire de Dakar écrit au président du conseil de la République pour lui demander de faire une étude pour savoir pourquoi les textes réglementaires de la décentralisation ne sont pas appliqués ? En tant que président de la commission spéciale du Conseil de la République, j’ai dis, c’est quand même du ressort de l’Assemblée nationale qui contrôle l’application des lois. Il ne faut pas qu’on nous demande pourquoi ce n’est pas appliqué ? C’est une anecdote qui est riche en enseignements. Surtout dans le cas où le maire est le maire de la capitale nationale, président de l’assemblée nationale qui demande à une institution habilitée seulement à donner des conseils pourquoi les lois ne sont pas appliquées ?
Depuis que Abdoulaye Wade est au pouvoir, il a érigé en commune, en département et en région beaucoup de localités sans accompagner la mesure avec les ressources nécessaires pour l’autonomie de ces collectivités locales. Est-ce que ce n’est pas un handicap pour celles-ci ?
Tu sais, Wade poursuit une vision si vous vous rappelez tout à fait vers 2001, il parlait de la provincialisation. Quant il a voulu avancer, il s’est aperçu que cela amenait plus de division qu’autre chose. Il est encore sur cette lancée. C’est une provincialisation qui ne dit pas son nom et ça il faut le comprendre. Donc actuellement nous sommes à 543 collectivités locales et on note 342 collectivités locales maintenant on les a presque doublé. Vous me direz que ce n’est rien parce que le Mali a 701 communes, la France à 36000 communes. On est en train de les suivre.
Maintenant les moyens dont vous parlez sont pauvres, on ne peut pas donner les moyens aux collectivités locales. Cependant, ce que le chef de l’Etat veut faire, le ministre des finances l’acquitte loyalement. Le président est d’accord pour que 10% de la TVA globale sur le plan national, même 15% soient affectés aux collectivités locales. C’est là que le développement à la base commence réellement parce que même le Plan national de développement Local est une double planification, planification à la base qui est du ressort des collectivités locales et une planification nationale qui agrége, qui cimente cette planification à la base.
Je ne pense que l’Etat puisse donner les moyens aux collectivités locales nouvellement créées. Est-ce une raison pour arrêter le nombre de régions, le nombre de départements, de collectivités locales en générale, peut-être. Mais si on suit l’idée du chef de l’Etat de 2001-2002 de provincialisation, on est encore loin du compte.
Tu sais, Wade poursuit une vision si vous vous rappelez tout à fait vers 2001, il parlait de la provincialisation. Quant il a voulu avancer, il s’est aperçu que cela amenait plus de division qu’autre chose. Il est encore sur cette lancée. C’est une provincialisation qui ne dit pas son nom et ça il faut le comprendre. Donc actuellement nous sommes à 543 collectivités locales et on note 342 collectivités locales maintenant on les a presque doublé. Vous me direz que ce n’est rien parce que le Mali a 701 communes, la France à 36000 communes. On est en train de les suivre.
Maintenant les moyens dont vous parlez sont pauvres, on ne peut pas donner les moyens aux collectivités locales. Cependant, ce que le chef de l’Etat veut faire, le ministre des finances l’acquitte loyalement. Le président est d’accord pour que 10% de la TVA globale sur le plan national, même 15% soient affectés aux collectivités locales. C’est là que le développement à la base commence réellement parce que même le Plan national de développement Local est une double planification, planification à la base qui est du ressort des collectivités locales et une planification nationale qui agrége, qui cimente cette planification à la base.
Je ne pense que l’Etat puisse donner les moyens aux collectivités locales nouvellement créées. Est-ce une raison pour arrêter le nombre de régions, le nombre de départements, de collectivités locales en générale, peut-être. Mais si on suit l’idée du chef de l’Etat de 2001-2002 de provincialisation, on est encore loin du compte.
Vous estimez que votre défaite à Kanel est dûe à un transfert massif d’électeurs. Alors est qu’on peut s’attendre à ce qu’Amadou Tidiane Wane dépose un recours auprès de la Cour d’Appel ?
Les élections locales sont locales. Quand vous êtes de Kanel, vous ne pouvez pas prendre des gens qui habitent les localités environnantes, les inscrire dans la commune de Kanel parce que le code électoral est très explicite en son article L 31. «Pour être inscrit dans une commune ou dans une commune d’arrondissement, il faut habiter cette commune, cette commune d’arrondissement six mois avant les élections, il faut pendant trois ans au moins avoir payé les impôts sur le patrimoine bâti, non bâti, la patente dans cette localité pour être assujetti comme un fonctionnaire par exemple à servir dans cette collectivité locale. Il y a eu des inscriptions massives faites à partir de Dakar par quelqu’un qui travaillait au bureau des élections qui a eu des complicités au niveau de la Direction de l’Automatisation du fichier (DAF) et qui a inscrit des gens de tous les villages environnants de Kanel, plus même des gens qui viennent de Dakar. Le préfet a été incapable de contrôler cela. Et quand on l’a signalé à la CEDA, elle a été incapable de le contrôler. Le jour du scrutin déjà, il y a eu huit cars qui sont venus déposer des gens. Les jeunes de Kanel qui sont de la Coalition Sopi et de SURS (Socialistes Unis pour la Renaissance du Socialisme) s’y sont opposés. Parce qu’on se connait tous dans ces localités. Nous avons vu des gens qui ne sont pas nés là, qui n’habitaient pas là, qui n’exerçaient aucune fonction là, on les a amené seulement pour voter pour Union citoyenne et repartir. On s’y est opposé, il y a eu un renfort de gendarmes, il y a eu des échauffourées, etc. Maintenant, nous allons faire un recours surtout que nous avons des noms et les filiations de ces gens-là. On a dit cela au tribunal départemental, ils ont dit qu’ils se sont inscrits. C’est faux parce qu’ils se sont inscrits illégalement. Maintenant, on va aller à la Cour d’Appel et nous pensons qu’elle n’aura pas la paresse comme le président du tribunal départemental, comme le préfet ou la CEDA d’aller au fond des choses.
Les élections locales sont locales. Quand vous êtes de Kanel, vous ne pouvez pas prendre des gens qui habitent les localités environnantes, les inscrire dans la commune de Kanel parce que le code électoral est très explicite en son article L 31. «Pour être inscrit dans une commune ou dans une commune d’arrondissement, il faut habiter cette commune, cette commune d’arrondissement six mois avant les élections, il faut pendant trois ans au moins avoir payé les impôts sur le patrimoine bâti, non bâti, la patente dans cette localité pour être assujetti comme un fonctionnaire par exemple à servir dans cette collectivité locale. Il y a eu des inscriptions massives faites à partir de Dakar par quelqu’un qui travaillait au bureau des élections qui a eu des complicités au niveau de la Direction de l’Automatisation du fichier (DAF) et qui a inscrit des gens de tous les villages environnants de Kanel, plus même des gens qui viennent de Dakar. Le préfet a été incapable de contrôler cela. Et quand on l’a signalé à la CEDA, elle a été incapable de le contrôler. Le jour du scrutin déjà, il y a eu huit cars qui sont venus déposer des gens. Les jeunes de Kanel qui sont de la Coalition Sopi et de SURS (Socialistes Unis pour la Renaissance du Socialisme) s’y sont opposés. Parce qu’on se connait tous dans ces localités. Nous avons vu des gens qui ne sont pas nés là, qui n’habitaient pas là, qui n’exerçaient aucune fonction là, on les a amené seulement pour voter pour Union citoyenne et repartir. On s’y est opposé, il y a eu un renfort de gendarmes, il y a eu des échauffourées, etc. Maintenant, nous allons faire un recours surtout que nous avons des noms et les filiations de ces gens-là. On a dit cela au tribunal départemental, ils ont dit qu’ils se sont inscrits. C’est faux parce qu’ils se sont inscrits illégalement. Maintenant, on va aller à la Cour d’Appel et nous pensons qu’elle n’aura pas la paresse comme le président du tribunal départemental, comme le préfet ou la CEDA d’aller au fond des choses.
Donc ce que vous dites-là est une suite logique des manifestations qui se sont produites le lendemain des élections devant la préfecture ?
Il y a eu trois listes. Une a gagné et deux ont perdu. Nous qui estimons que nous sommes majoritaires et eux, ils reconnaissent que nous sommes majoritaires, mais on s’est fait avoir. Nous avons tout de suite montrés notre force. Nous sommes de Kanel et nous n’entendons pas nous faire gouverner à partir du vote des gens qui ne sont pas de Kanel. Ça c’était le lundi, le lendemain des élections. Hier, les partenaires de l’autre liste ont aussi manifesté en disant qu’ils ne sont pas d’accord sur la façon dont les choses se sont déroulées. Au moment de la publication des résultats provisoires, tous les deux nous reconnaissons qu’il y a eu des fraudes. Et ces fraudes n’ont été possibles qu’à partir de complicité à partir de la Direction d’Automatisation des Fichiers, à partir de la Direction des élections, à partir de la préfecture de Kanel et à partir de la CEDA. Alors quand vous avez cette chaine de complicité ou de politique de l’Autriche qui ne veulent pas savoir ce qui s’est passée réellement. On aboutit à cette situation qui peut être explosive.
Il y a eu trois listes. Une a gagné et deux ont perdu. Nous qui estimons que nous sommes majoritaires et eux, ils reconnaissent que nous sommes majoritaires, mais on s’est fait avoir. Nous avons tout de suite montrés notre force. Nous sommes de Kanel et nous n’entendons pas nous faire gouverner à partir du vote des gens qui ne sont pas de Kanel. Ça c’était le lundi, le lendemain des élections. Hier, les partenaires de l’autre liste ont aussi manifesté en disant qu’ils ne sont pas d’accord sur la façon dont les choses se sont déroulées. Au moment de la publication des résultats provisoires, tous les deux nous reconnaissons qu’il y a eu des fraudes. Et ces fraudes n’ont été possibles qu’à partir de complicité à partir de la Direction d’Automatisation des Fichiers, à partir de la Direction des élections, à partir de la préfecture de Kanel et à partir de la CEDA. Alors quand vous avez cette chaine de complicité ou de politique de l’Autriche qui ne veulent pas savoir ce qui s’est passée réellement. On aboutit à cette situation qui peut être explosive.
Avec la défaite au niveau national de la Coalition Sopi, d’aucuns commencent à parler des sanctions du président Abdoulaye Wade qui a fait onze audiences entre lundi et jeudi après les élections. Ne craignez vous pas le sabre de Wade ?
Le sabre de Wade !!! C'est-à-dire ?
Abdoulaye Wade menace de sanctionner tous ceux qui ont été battus par l’opposition dans leur localité.
Un temps d’arrêt…. Il va se sabrer lui-même. Est-ce qu’on peut scier la branche sur laquelle on est assis? Regardez ceux qui sont battus et certains sont dans son entourage le plus immédiat. On ne peut pas se défaire de ces gens-là du jour au lendemain. Il faut préparer à ce moment-là une autre équipe. Alors que ce soit dans le gouvernement ou que ce soit dans le parti, il faut bien qu’il y’ait la relève. Et la Génération du concret, malgré tout le bruit qu’elle fait, n’est pas encore prête à prendre ce pouvoir et à faire la relève. Au lieu de vouloir tout de suite aller à la présidence, à la conquête de la présidence de la République. Il faut que ces jeunes fassent la démonstration. Il faut qu’ils montrent qu’ils sont capables de gérer des sociétés, des agences, des structures, des mairies, des communes, des communes d’arrondissement. Il faut un apprentissage. Ce n’est pas parce qu’on est autour du chef de l’Etat qu’on sait faire forcément. Il faut donc qu’ils soient plus modestes et qu’ils se mettent à travailler dès maintenant et qu’ils savent qu’en 2012, c’est un défi, un challenge qu’il y’a. je crois qu’ils n’en ont pas conscience. Être le fils de chef de l’Etat ne suffit pas pour être chef de l’Etat. Il faut que ceux qui entourent le fils du chef de l’Etat et qui veulent (ils sont libres) que ce monsieur soit chef de l’Etat. Il faut qu’ils apprennent d’abord à être plus modestes. Qu’ils apprennent à travailler et qu’ils apprennent à Karim à bien travailler. Je dis cela à haute et intelligible voix qu’ils apprennent à Karim à travailler. Alors ce n’est pas le cas, j’ai l’impression.
Merci de votre disponibilité.
Le sabre de Wade !!! C'est-à-dire ?
Abdoulaye Wade menace de sanctionner tous ceux qui ont été battus par l’opposition dans leur localité.
Un temps d’arrêt…. Il va se sabrer lui-même. Est-ce qu’on peut scier la branche sur laquelle on est assis? Regardez ceux qui sont battus et certains sont dans son entourage le plus immédiat. On ne peut pas se défaire de ces gens-là du jour au lendemain. Il faut préparer à ce moment-là une autre équipe. Alors que ce soit dans le gouvernement ou que ce soit dans le parti, il faut bien qu’il y’ait la relève. Et la Génération du concret, malgré tout le bruit qu’elle fait, n’est pas encore prête à prendre ce pouvoir et à faire la relève. Au lieu de vouloir tout de suite aller à la présidence, à la conquête de la présidence de la République. Il faut que ces jeunes fassent la démonstration. Il faut qu’ils montrent qu’ils sont capables de gérer des sociétés, des agences, des structures, des mairies, des communes, des communes d’arrondissement. Il faut un apprentissage. Ce n’est pas parce qu’on est autour du chef de l’Etat qu’on sait faire forcément. Il faut donc qu’ils soient plus modestes et qu’ils se mettent à travailler dès maintenant et qu’ils savent qu’en 2012, c’est un défi, un challenge qu’il y’a. je crois qu’ils n’en ont pas conscience. Être le fils de chef de l’Etat ne suffit pas pour être chef de l’Etat. Il faut que ceux qui entourent le fils du chef de l’Etat et qui veulent (ils sont libres) que ce monsieur soit chef de l’Etat. Il faut qu’ils apprennent d’abord à être plus modestes. Qu’ils apprennent à travailler et qu’ils apprennent à Karim à bien travailler. Je dis cela à haute et intelligible voix qu’ils apprennent à Karim à travailler. Alors ce n’est pas le cas, j’ai l’impression.
Merci de votre disponibilité.