Charles Konan Banny, patron de la Cdvr et le footballeur Didier Drogba, à Londres, le 20 septembre 2011. Carl Court / AFP
Didier Drogba a accepté de faire partie de la Cdvr. Lors d'une conférence de presse au côté de l'ex-Premier ministre Konan Banny, spécialement venu à Londres pour le rencontrer, la superstar internationale avait dit « sa fierté » de faire partie de la commission. Une commission qui compte onze membres, responsables religieux, coutumiers et représentants des grandes régions du pays. Didier Drogba représentera pour sa part les Ivoiriens de la diaspora.
Celui que ses compatriotes n'appellent guère que Super Drogba ne se prend pas pour «Superman», mais se dit prêt à apporter sa pierre à l'édifice de la reconstruction de la Côte d'Ivoire.
« Nous voulons la paix, nous voulons que le pays aille de l'avant, se développe. Et je veux faire partie de ce processus, a-t-il encore dit. Je peux envoyer des messages, et j'espère que les gens m'écouteront ». C'est un engagement patriotique.
Le joueur de Chelsea est cependant conscient qu'il faut tous oeuvrer à la réconciliation, au pardon, et apprendre à vivre ensemble. C'est un travail de longue haleine. Et surtout, ce n'est pas le football qui guérira la Côte-d'Ivoire, ce sont les Ivoiriens eux-mêmes.
Celui que ses compatriotes n'appellent guère que Super Drogba ne se prend pas pour «Superman», mais se dit prêt à apporter sa pierre à l'édifice de la reconstruction de la Côte d'Ivoire.
« Nous voulons la paix, nous voulons que le pays aille de l'avant, se développe. Et je veux faire partie de ce processus, a-t-il encore dit. Je peux envoyer des messages, et j'espère que les gens m'écouteront ». C'est un engagement patriotique.
Le joueur de Chelsea est cependant conscient qu'il faut tous oeuvrer à la réconciliation, au pardon, et apprendre à vivre ensemble. C'est un travail de longue haleine. Et surtout, ce n'est pas le football qui guérira la Côte-d'Ivoire, ce sont les Ivoiriens eux-mêmes.
Didier Drogba a cependant clairement laissé entendre qu'il ne pourrait pas être physiquement présent lors de l'installation officielle de la Cdvr par le président Alassane Ouattara, le 28 septembre prochain à Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d'Ivoire.
Voulue par le président Alassane Ouattara, la Cdvr doit contribuer à panser les plaies de la crise postélectorale (de décembre 2010 à avril 2011). Provoquée par le refus du président sortant Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite dans les urnes, elle aurait fait au moins 3 000 morts.
Voulue par le président Alassane Ouattara, la Cdvr doit contribuer à panser les plaies de la crise postélectorale (de décembre 2010 à avril 2011). Provoquée par le refus du président sortant Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite dans les urnes, elle aurait fait au moins 3 000 morts.