L’édile de la capitale fera face au Doyen des juges ce vendredi. Khalifa Sall sera auditionné sur le fond du dossier de la caisse d’avance de la maire de Dakar. Poursuivi pour «des faits d’escroquerie portant sur le détournement de deniers publics et de faux et usage de faux», le chargé de la Vie politique du Parti Socialiste (PS) a été placé sous mandat de dépôt le 7 mars dernier.
«L’arrestation et la détention de Monsieur Khalifa Sall sont arbitraires en ce qu’elles sont fondées exclusivement sur des raisons politiques et procèdent d’une instrumentalisation de la justice sénégalaise, pour empêcher un citoyen, opposant politique de briguer le suffrage de ses concitoyens conformément à la Constitution de la République du Sénégal, aux traités et accords internationaux dûment ratifiés par l’Etat du Sénégal», dénonce le collectif des avocats de Khalifa Sall.
Allant plus loin l’un de ses conseils, Me Aïssata Tall Sall parle de «séquestration». «Il n'y a que vingt (20) personnes qui sont autorisées à le voir une fois par semaine. C'est intolérable ! Ça ressemble à de la séquestration», fulmine la robe noire et camarade de parti de l’inculpé.
«Des sornettes », rétorque le camp du pouvoir.
Dans tous les cas, la défense va demander au Doyen des juges «de le mettre en liberté provisoire».
Affaire à suivre.
«L’arrestation et la détention de Monsieur Khalifa Sall sont arbitraires en ce qu’elles sont fondées exclusivement sur des raisons politiques et procèdent d’une instrumentalisation de la justice sénégalaise, pour empêcher un citoyen, opposant politique de briguer le suffrage de ses concitoyens conformément à la Constitution de la République du Sénégal, aux traités et accords internationaux dûment ratifiés par l’Etat du Sénégal», dénonce le collectif des avocats de Khalifa Sall.
Allant plus loin l’un de ses conseils, Me Aïssata Tall Sall parle de «séquestration». «Il n'y a que vingt (20) personnes qui sont autorisées à le voir une fois par semaine. C'est intolérable ! Ça ressemble à de la séquestration», fulmine la robe noire et camarade de parti de l’inculpé.
«Des sornettes », rétorque le camp du pouvoir.
Dans tous les cas, la défense va demander au Doyen des juges «de le mettre en liberté provisoire».
Affaire à suivre.