C'est la plus vaste opération antiterroriste jamais menée sur le territoire australien. Jeudi matin, 800 policiers ont fait une descente dans 12 quartiers de Sydney, et arrêté 15 terroristes présumés. Parmi eux, Omarjan Azari, un Australien de 22 ans. Il était en contact avec Mohammed Ali Baryalei, Australien d'origine afghane, considéré comme « assez haut placé dans la hiérarchie de l'État islamique », d'après le Premier ministre Tony Abbott. Ses instructions : assassiner des Australiens pris au hasard, et médiatiser leur exécution sur le modèle des récentes décapitations des otages occidentaux en Syrie.
La police a déjoué ces attaques, in extremis, et pour Scott Morrison, le ministre australien de l'Immigration, cela prouve que la menace terroriste est bien réelle en Australie. La semaine dernière, le gouvernement a relevé le niveau d'alerte terroriste de « moyen » à « élevé ». Il s'inquiète de la présence, en Syrie et en Irak, d'une soixantaine d'Australiens qui combattent dans les rangs des jihadistes.
Leur retour en Australie augmente le risque d'attaques terroristes. Un risque accru par l'engagement australien aux côtés des Occidentaux contre le mouvement État islamique. 800 militaires australiens s'envoleront aujourd'hui pour l'Arabie saoudite. Parmi eux, 200 soldats des forces spéciales.
-
Haïti convoque l'ambassadeur de France après les propos «inacceptables» d'Emmanuel Macron
-
Mali: le général de division Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre de transition
-
Syrie: 68 morts dans les frappes israéliennes contre des groupes pro-iraniens à Palmyre (nouveau bilan)
-
États-Unis: Elon Musk détaille son «projet» de réforme de l'État dans le «Wall Street Journal»
-
Egypte: une loi sur les réfugiés adoptée par le Parlement