Le CCUAP n'entend pas abandonner la lutte pour la baisse des tarifs en vigueur sur l'autoroute. En effet, lors du rassemblement de ses membres qui s'est tenu vendredi, Docteur Cheikh Tidiane Dieye, membre du collectif par ailleurs porte-parole du jour, a rappelé au chef de l'Etat sa déclaration lors de la réunion du Conseil des ministres du 11 Juin 2018 où il avait demandé à son gouvernement d'accélérer la finalisation, avant fin juin 2018, du processus de renégociation des tarifs de péage. Et selon Dr Dieye, il est temps de passer à l'acte.
«Le Collectif a donné crédit aux propos du président de la République et du ministre des Transports, croyant qu'ils s'interdiraient de violer aussi facilement leur parole répétée à maintes reprises, consistant à faire baisser le prix du péage autoroutier à la date butoir du 31 juillet 2018. Après avoir attendu en vain une action de leur part, le collectif n'a d'autre choix que de prendre l'opinion publique nationale et internationale à témoin, pour constater ensemble l'incapacité, sinon le manque de volonté politique, voire la faiblesse de l'Etat face à l'entreprise Eiffage», tonne-t-il.
Et d'ajouter : «le mutisme du chef de l'Etat depuis le 31 Juillet, suite à une décision qu'il a prise lui‐ même en Conseil des ministres, est une attitude manifestement troublante qui traduit, aux yeux du collectif, un manque d'égard vis‐à‐vis des citoyens et un manque de compassion pour les milliers d'usagers obligés d'emprunter l'autoroute tous les jours. Ce que nous exigeons de L'Etat est la publication du contrat qui le lie à cette entreprise française dans le journal officiel. »
Le Collectif informe donc les autorités «qu'il se réserve le droit de mener toutes actions nécessaires pour exiger le respect des droits économiques et sociaux des Sénégalais. Ces droits garantis par la constitution sont aujourd'hui manifestement violés par les pratiques prédatrices de l'entreprise Eiffage, avec la complicité du président Macky Sall».
Le Collectif l'exhorte à assumer sa responsabilité de garant de l'intérêt général et protecteur du patrimoine public. «Si le gouvernement du Sénégal, par faiblesse coupable, échouait à protéger les intérêts du peuple sénégalais dans son face‐à‐face avec l'entreprise prédatrice Eiffage il verrait son autorité morale s'effondrer durablement et aucun discours ne saurait gommer sa faillite».
«Le Collectif a donné crédit aux propos du président de la République et du ministre des Transports, croyant qu'ils s'interdiraient de violer aussi facilement leur parole répétée à maintes reprises, consistant à faire baisser le prix du péage autoroutier à la date butoir du 31 juillet 2018. Après avoir attendu en vain une action de leur part, le collectif n'a d'autre choix que de prendre l'opinion publique nationale et internationale à témoin, pour constater ensemble l'incapacité, sinon le manque de volonté politique, voire la faiblesse de l'Etat face à l'entreprise Eiffage», tonne-t-il.
Et d'ajouter : «le mutisme du chef de l'Etat depuis le 31 Juillet, suite à une décision qu'il a prise lui‐ même en Conseil des ministres, est une attitude manifestement troublante qui traduit, aux yeux du collectif, un manque d'égard vis‐à‐vis des citoyens et un manque de compassion pour les milliers d'usagers obligés d'emprunter l'autoroute tous les jours. Ce que nous exigeons de L'Etat est la publication du contrat qui le lie à cette entreprise française dans le journal officiel. »
Le Collectif informe donc les autorités «qu'il se réserve le droit de mener toutes actions nécessaires pour exiger le respect des droits économiques et sociaux des Sénégalais. Ces droits garantis par la constitution sont aujourd'hui manifestement violés par les pratiques prédatrices de l'entreprise Eiffage, avec la complicité du président Macky Sall».
Le Collectif l'exhorte à assumer sa responsabilité de garant de l'intérêt général et protecteur du patrimoine public. «Si le gouvernement du Sénégal, par faiblesse coupable, échouait à protéger les intérêts du peuple sénégalais dans son face‐à‐face avec l'entreprise prédatrice Eiffage il verrait son autorité morale s'effondrer durablement et aucun discours ne saurait gommer sa faillite».
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