La sécurité et la sureté maritime constituent des défis majeurs pour les Etats surtout dans le contexte actuel où les pirateries, les pollutions maritimes, l’émigration clandestine, entre autres, ont atteint un niveau insoupçonné. Et dans le cadre de la lutte contre ces fléaux, l’Etat du Sénégal, par le biais de la Hassmar, a élaboré un plan national pour garantir à ses citoyens la quiétude. Plan qui intègre la sensibilisation des populations avec l’apport de la presse. C’est dans ce cadre cette structure a organisé un atelier visant à rehausser le niveau des professionnels des médias sur la question.
«Les espaces maritimes n’échappent pas à cette nouvelle donne dans la mesure où l’insécurité, le désordre et l’insalubrité y sévissent de plus en plus au point de les transformer certaines parties du monde en zone de non-droit faisant référence à la recrudescence de la piraterie maritime, aux flux migratoires clandestines par la voie maritime mais également à d’autres menaces telles que le terrorisme maritime,la pêche illégale», a déclaré le contre-amiral Alioune Moussa Sow, Secrétaire général de la Hassmar.
Sur sa lancée, le contre-amiral Sow explique que le Sénégal «s’est engagé à mettre en cohérence un dispositif de sécurisation des espaces maritimes, à travers un potentiel opérationnel de la marine nationale avec l’acquisition de bateaux modernes qui peuvent intervenir en profondeur, de manière à apporter une réponse crédible et dissuasive, face aux menaces potentielles.»
En plus de cela, «un navire multifonction, doté d’unité spécialisée en intervention d’urgence en haute mer, est en cours d’acquisition, pour faire face à une gamme variée de menaces en mer. De même que d’autres navires spécialisés en sauvetage de masse dans des cas spécifiques.»
Mais le coté militaire n’est qu’un aspect parmi tant d’autres pour réussir le pari. Ainsi, soutient-il, sa réussite doit passer par «une prise de conscience indispensable à tous les niveaux.» Car, «avant d’être étatique ou collective, elle est avant tout une question de responsabilité citoyenne, individuelle, au sein des espaces qui nous sont communs.»
C’est d’ailleurs la raison de la tenue de l’atelier de deux jours avec les journalistes : «cet atelier s’inscrit en droite ligne de la stratégie mise en place par la Hassmar pour faire en sorte que les acteurs soient pratiquement tous au même niveau de compréhension de ces questions de sécurité et de sureté maritime, de manière à pouvoir agir comme il se doit », a-t-il martelé.
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