Le gouvernement malien et ses partenaires financiers donnent l’impression de vouloir calmer le jeu. Tout le monde dément désormais les informations de presse selon lesquelles il a été demandé à Bamako de revendre l’avion. Et le commissaire européen chargé du Développement en visite à Bamako va plus loin : « Le Mali a le droit d’acheter un avion, c’est une question de souveraineté », a déclaré Andris Piebalgs.
Mais les règles ont-elles été respectées dans le processus d’achat ? Le FMI se pose encore des questions, alors que sur le même sujet l’Union européenne se dit « satisfaite des explications données, ce jeudi, par le Mali ». Autre question : faut-il s’attendre à des sanctions contre le Mali sur le registre de mauvaise gouvernance ? On n’en est pas encore là, dit-on de tous les côtés.
Reste que dans cette affaire la communication gouvernementale a été désastreuse. Le pays se retrouve désormais avec deux avions présidentiels : l’ancien, qui a été mis en service il y a 34 ans, et le dernier nettement plus luxueux, plus moderne et plus fiable.
Source : Rfi.fr