la secrétaire générale de la fédération de PDS Diourbel
Aminata Tall, la responsable libérale de Diourbel qui gardait toujours espoir d’être nommée au poste de vice-Président de la République, après avoir perdu celui de la présidence du Conseil économique et social, au profit de Ousmane Masseck Ndiaye, a été contrainte à un réveil brutal.
Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, en vacances en Suisse, aurait choisi à ce poste, l’ex ministre de la Solidarité nationale, Awa Ndiaye. Le décret de la nomination de cette dernière serait déjà signé et n’attend que le retour de vacances du Chef de l’Etat pour être publié. D’où la raison de la colère noire d’Aminata Tall qui aurait été informée de la décision du Président Wade. Son silence, selon des sources généralement bien informées, après la nomination de Ousmane Masseck Ndiaye à la tête du Conseil économique et social, alors que, dans certains milieux étatiques, son nom était avancé pour présider aux destinées de cette institution, s’expliquerait par cette promesse du Chef de l’Etat de lui confier la vice-présidence.
Mais, fidèle à sa méthode, le « Prince » a donné un signalement à gauche, c’est pour mieux tourner à droit. Aminata Tall le connaît suffisamment lorsqu’elle déclare, devant ses militants, que Me Wade « ne connaît que la ruse, il ne pense qu’à tromper son monde ». Et le pouvoir le rendrait, selon l’ex patronne des femmes libérales, plus « machiavélique » « Cet homme a vraiment changé, le pouvoir l’a dénaturé. Regardez la manière dont le PDS et l’Etat sont gérés, c’est à la manière d’un fou. Je vous assure que je ne le reconnais plus, ses méthodes et ses convictions ont changé et nous en sommes profondément déçus ».
L’inutilité de la Vice-présidence prouvée
En effet, ceux qui pensaient que Me Wade a laissé tomber son projet de création de la vice-présidence de la République, doivent se détromper. Surtout dans un contexte où la polémique enfle autour de la gestion calamiteuse de l’Ancoi, depuis la publication du livre d’Abdou Latif Coulibaly « Contes et Mécomptes de l’Anoci ». Le Président Wade pourrait caresser l’idée d’agiter cette question pour « divertir » l’opinion qui n’a pas fini de se relever de sa chute causée par les révélations sur la gestion de l’Anoci.
Un président de la République dont le peuple sent à peine l’absence en cette période de vacances, puisque son Premier ministre est sur tous les fronts. Une situation qui conforte les partisans du rejet de la vice-présidence dans leur position. Le Premier ministre s’acquitte bien de ce rôle et la Vice-présidence serait une institution de plus pour justifier les gaspillages des deniers publics.
L’ultimatum lancé à Samuel Sarr.
Par ailleurs, le président de la République, toujours selon les mêmes sources, aurait lancé un « ultimatum » au ministre de l’Energie, Samuel Sarr et au Directeur de la Senelec, de trouver une solution aux problèmes des délestages, au risque de se voir virer.
Rappelons que la Senelec a repris de plus bel les coupures intempestives d’électricité plongeant ainsi Dakar et ses agglomérations dans l’insécurité. En plus, les activités économiques sont au ralenti, sans compter le préjudice causé par la Senelec aux pauvres consommateurs dont le matériel est constamment exposé aux décharges électriques.
La sortie du Président du groupe parlementaire Libéral et Démocratique, Doudou Wade, le week-end dernier à Canal Info, demandant - non sans avoir présenté les excuses du gouvernement aux populations - au ministre de l’énergie et au directeur de la Senelec de « prendre leur responsabilité », aurait-elle un lien avec cet « ultimatum » lancé par le Me Wade ?
Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, en vacances en Suisse, aurait choisi à ce poste, l’ex ministre de la Solidarité nationale, Awa Ndiaye. Le décret de la nomination de cette dernière serait déjà signé et n’attend que le retour de vacances du Chef de l’Etat pour être publié. D’où la raison de la colère noire d’Aminata Tall qui aurait été informée de la décision du Président Wade. Son silence, selon des sources généralement bien informées, après la nomination de Ousmane Masseck Ndiaye à la tête du Conseil économique et social, alors que, dans certains milieux étatiques, son nom était avancé pour présider aux destinées de cette institution, s’expliquerait par cette promesse du Chef de l’Etat de lui confier la vice-présidence.
Mais, fidèle à sa méthode, le « Prince » a donné un signalement à gauche, c’est pour mieux tourner à droit. Aminata Tall le connaît suffisamment lorsqu’elle déclare, devant ses militants, que Me Wade « ne connaît que la ruse, il ne pense qu’à tromper son monde ». Et le pouvoir le rendrait, selon l’ex patronne des femmes libérales, plus « machiavélique » « Cet homme a vraiment changé, le pouvoir l’a dénaturé. Regardez la manière dont le PDS et l’Etat sont gérés, c’est à la manière d’un fou. Je vous assure que je ne le reconnais plus, ses méthodes et ses convictions ont changé et nous en sommes profondément déçus ».
L’inutilité de la Vice-présidence prouvée
En effet, ceux qui pensaient que Me Wade a laissé tomber son projet de création de la vice-présidence de la République, doivent se détromper. Surtout dans un contexte où la polémique enfle autour de la gestion calamiteuse de l’Ancoi, depuis la publication du livre d’Abdou Latif Coulibaly « Contes et Mécomptes de l’Anoci ». Le Président Wade pourrait caresser l’idée d’agiter cette question pour « divertir » l’opinion qui n’a pas fini de se relever de sa chute causée par les révélations sur la gestion de l’Anoci.
Un président de la République dont le peuple sent à peine l’absence en cette période de vacances, puisque son Premier ministre est sur tous les fronts. Une situation qui conforte les partisans du rejet de la vice-présidence dans leur position. Le Premier ministre s’acquitte bien de ce rôle et la Vice-présidence serait une institution de plus pour justifier les gaspillages des deniers publics.
L’ultimatum lancé à Samuel Sarr.
Par ailleurs, le président de la République, toujours selon les mêmes sources, aurait lancé un « ultimatum » au ministre de l’Energie, Samuel Sarr et au Directeur de la Senelec, de trouver une solution aux problèmes des délestages, au risque de se voir virer.
Rappelons que la Senelec a repris de plus bel les coupures intempestives d’électricité plongeant ainsi Dakar et ses agglomérations dans l’insécurité. En plus, les activités économiques sont au ralenti, sans compter le préjudice causé par la Senelec aux pauvres consommateurs dont le matériel est constamment exposé aux décharges électriques.
La sortie du Président du groupe parlementaire Libéral et Démocratique, Doudou Wade, le week-end dernier à Canal Info, demandant - non sans avoir présenté les excuses du gouvernement aux populations - au ministre de l’énergie et au directeur de la Senelec de « prendre leur responsabilité », aurait-elle un lien avec cet « ultimatum » lancé par le Me Wade ?