L’ancien ministre et directeur de Cabinet de Abdoulaye Wade a estimé sur les ondes de la RFM qu’une telle décision «n’est pas réfléchi», selon le journal « Sud Quotidien ».
«Il faut éviter ce misérabilisme et éviter que ces personnes qui seraient tentées de travailler pour le secteur privé soient amenées à boycotter les taches publiques pour des sinécures», a-t-il ajouté. «Cinq millions pour un directeur général, ça peut se comprendre, dit Babacar Gaye, par ailleurs président du Conseil régional de Kaffrine. Parce que dans le secteur privé, à études et à compétences égales, un Sénégalais peut gagner autant sinon plus. Donc, je ne vois pas pourquoi, on devrait sacrifier ceux qui ont décidé de travailler pour leur pays en étant dans le secteur parapublic parce que simplement, ils ont choisi de travailler dans le secteur public».
«Deuxièmement, poursuit-il, il y a un hiatus de vouloir payer un Directeur général qui dépend d’un ministre, 5 millions et de payer, son patron hiérarchique, 2 millions. C’est certainement demander à ce directeur général de passer derrière et de soutenir son patron». «Enfin, relève le porte-parole du PDS, le salaire d’un ministre me pose un problème, sauf si, on mettra de la transparence dans les fonds publics, c'est-à-dire des fonds politiques».
Parce que fait-il remarquer : «le président de la République peut puiser, dans le cadre dans ses fonds secrets pour appuyer ses collaborateurs». Et de s’interroger : «Est-ce qu’il y aura une mesure généralisée ? Est-ce qu’il y aura une transparence dans l’utilisation de ces fonds politiques, pour qu’une classe politique qui dépend du président de la République ne soit pas grassement rémunérée ?», lit-on dans les colonnes du même journal.
«Il faut éviter ce misérabilisme et éviter que ces personnes qui seraient tentées de travailler pour le secteur privé soient amenées à boycotter les taches publiques pour des sinécures», a-t-il ajouté. «Cinq millions pour un directeur général, ça peut se comprendre, dit Babacar Gaye, par ailleurs président du Conseil régional de Kaffrine. Parce que dans le secteur privé, à études et à compétences égales, un Sénégalais peut gagner autant sinon plus. Donc, je ne vois pas pourquoi, on devrait sacrifier ceux qui ont décidé de travailler pour leur pays en étant dans le secteur parapublic parce que simplement, ils ont choisi de travailler dans le secteur public».
«Deuxièmement, poursuit-il, il y a un hiatus de vouloir payer un Directeur général qui dépend d’un ministre, 5 millions et de payer, son patron hiérarchique, 2 millions. C’est certainement demander à ce directeur général de passer derrière et de soutenir son patron». «Enfin, relève le porte-parole du PDS, le salaire d’un ministre me pose un problème, sauf si, on mettra de la transparence dans les fonds publics, c'est-à-dire des fonds politiques».
Parce que fait-il remarquer : «le président de la République peut puiser, dans le cadre dans ses fonds secrets pour appuyer ses collaborateurs». Et de s’interroger : «Est-ce qu’il y aura une mesure généralisée ? Est-ce qu’il y aura une transparence dans l’utilisation de ces fonds politiques, pour qu’une classe politique qui dépend du président de la République ne soit pas grassement rémunérée ?», lit-on dans les colonnes du même journal.
Autres articles
-
Rejet de la plainte de l'ASER contre l'ARCOP : Jean-Michel Sène dément et précise
-
Appel téléphonique entre Diomaye et Poutine : les deux hommes s'engagent à renforcer le partenariat bilatéral
-
15e Législature : voici la liste complète des députés élus
-
Le Président Diomaye Faye ambitionne de faire du Sénégal un modèle en matière de gestion de l'eau et d’assainissement
-
Plainte contre Arcop : la Cour suprême déboute l'Aser