Il avait l’honneur de lire ce jour là un discours sur proposition de Sidy Lamine Niasse sur le groupe de presse qui fêtait ses 20 ans mais sur l’évolution de la presse sénégalaise de façon générale. M. Touré avait beaucoup insisté sur les questions de liberté. « La liberté de la presse est une valeur d’une grande importance pour les journalistes. Ils l’associent étroitement à la liberté d’expression du citoyen dont elle ne fait que découler. C’est justement la liberté d’expression qui serait le mythe fondateur du journalisme ».
Seulement « c’est au nom de cette valeur sacralisée que les journalistes refusent parfois d’admettre la moindre condamnation de certaines pratiques professionnelles, prenant justement trop de libertés avec les règles éthiques et déontologiques de cette profession. Cette approche corporatiste, tendant à caporaliser le droit fondamental du citoyen à la libre expression et à l’information, est à l’origine de certains malentendus. En effet, quand la presse met en cause, de manière injustifiée la dignité et la respectabilité de citoyens, elle se doit de réparer les blessures morales résultant de cette mise en cause. Cette protection du citoyen est légitime dans nos sociétés démocratiques. D’autre part, ce qui a été conçu pour protéger les honnêtes citoyens a parfois été détourné pour ériger un mur de silence autour d’agissements et de comportements sujets à caution ». Aujourd’hui à la tête du Cnra avec des confrères qui acceptent mieux le tribunal des pairs, les droits des citoyens seront mieux protégés et le professionnalisme mieux exprimé.
Macky Sall a aussi choisi quelqu’un qui pourra lui dire ce que l’Etat doit faire dans ses relations avec la presse. « Il ne fait aucun doute que l’Etat et la Presse gagneraient à la mise en œuvre de règles du jeu claires et transparentes, faites d’équité et de respect mutuel, chaque partie restant dans son rôle, en ayant pour unique souci l’intérêt général ».
Seulement « c’est au nom de cette valeur sacralisée que les journalistes refusent parfois d’admettre la moindre condamnation de certaines pratiques professionnelles, prenant justement trop de libertés avec les règles éthiques et déontologiques de cette profession. Cette approche corporatiste, tendant à caporaliser le droit fondamental du citoyen à la libre expression et à l’information, est à l’origine de certains malentendus. En effet, quand la presse met en cause, de manière injustifiée la dignité et la respectabilité de citoyens, elle se doit de réparer les blessures morales résultant de cette mise en cause. Cette protection du citoyen est légitime dans nos sociétés démocratiques. D’autre part, ce qui a été conçu pour protéger les honnêtes citoyens a parfois été détourné pour ériger un mur de silence autour d’agissements et de comportements sujets à caution ». Aujourd’hui à la tête du Cnra avec des confrères qui acceptent mieux le tribunal des pairs, les droits des citoyens seront mieux protégés et le professionnalisme mieux exprimé.
Macky Sall a aussi choisi quelqu’un qui pourra lui dire ce que l’Etat doit faire dans ses relations avec la presse. « Il ne fait aucun doute que l’Etat et la Presse gagneraient à la mise en œuvre de règles du jeu claires et transparentes, faites d’équité et de respect mutuel, chaque partie restant dans son rôle, en ayant pour unique souci l’intérêt général ».