Onze localités du département de Bakel sont en proie à une crise sanitaire grandissante alors que les habitants se trouvent submergés depuis trois jours par des eaux saumâtres, chargées d’ordures ménagères en décomposition. Ces eaux stagnantes, où prolifèrent des têtards, envahissent non seulement les rues, mais aussi les cours des maisons, plongeant ces zones riveraines du fleuve Falémé dans une situation alarmante.
Thioula Niongané, notable du village de Ballou, dont la maison est complètement inondée, tire la sonnette d'alarme. « Si ça continue, le pire va se produire avec l'apparition de maladies », a-t-il indiqué. En effet, les eaux souillées qui stagnent favorisent la propagation du paludisme et d’autres maladies hydriques.
Les conditions sanitaires sont jugées « déplorables » par un membre du personnel de santé local, qui a souhaité garder l'anonymat. « Les moustiques et les mouches prolifèrent, augmentant les risques de maladies diarrhéiques et de paludisme, deux maux majeurs qui touchent déjà les déplacés », a-t-il précisé. En outre, les sinistrés n'ont pas accès à des moustiquaires, ce qui accentue leur vulnérabilité face au paludisme. La situation est d'autant plus critique que le poste de santé, submergé par les eaux, est désormais inaccessible, rapporte L’Observateur.
En plus des problèmes sanitaires, les infrastructures locales peinent à abriter les sinistrés . « Les écoles sont saturées et certains sinistrés dorment à la belle étoile », a rapporté Thioula Niongané. D’autres habitants ont déjà quitté leurs villages pour trouver refuge chez des proches à Bakel ou Kidira, se déplaçant à bord de pirogues.
Thioula Niongané, notable du village de Ballou, dont la maison est complètement inondée, tire la sonnette d'alarme. « Si ça continue, le pire va se produire avec l'apparition de maladies », a-t-il indiqué. En effet, les eaux souillées qui stagnent favorisent la propagation du paludisme et d’autres maladies hydriques.
Les conditions sanitaires sont jugées « déplorables » par un membre du personnel de santé local, qui a souhaité garder l'anonymat. « Les moustiques et les mouches prolifèrent, augmentant les risques de maladies diarrhéiques et de paludisme, deux maux majeurs qui touchent déjà les déplacés », a-t-il précisé. En outre, les sinistrés n'ont pas accès à des moustiquaires, ce qui accentue leur vulnérabilité face au paludisme. La situation est d'autant plus critique que le poste de santé, submergé par les eaux, est désormais inaccessible, rapporte L’Observateur.
En plus des problèmes sanitaires, les infrastructures locales peinent à abriter les sinistrés . « Les écoles sont saturées et certains sinistrés dorment à la belle étoile », a rapporté Thioula Niongané. D’autres habitants ont déjà quitté leurs villages pour trouver refuge chez des proches à Bakel ou Kidira, se déplaçant à bord de pirogues.
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