Le président de la République, Abdoulaye Wade au conseil présidentiel
L’arrêt de mort de la Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal (CNCAS) va bientôt être signé. La décision a été prise par le président de la République, Abdoulaye Wade. Il a annoncé lors d’un conseil présidentiel sur l’agriculture la création à la place de la CNCAS d’une Banque des agriculteurs du Sénégal (BAS) qui va lui servir de cadre pour sa «révolution verte ou rurale». Selon le chef de l’Etat cette nouvelle banque disposera d’un capital de 30 à 40 milliards de francs CFA.
Abdoulaye Wade a souligné que «pour le financement de la BAS, l’Etat va faire voter une loi à l’Assemblée nationale pour que ses parts à la Caisse nationale du crédit agricole du Sénégal (CNCAS) soient versées à l’Association des paysans».
Après la Grande Offensive pour l’agriculture la Nourriture et l’Abondance (GOANA), le chef de l’Etat a tenu à faire comprendre: «la deuxième révolution, nous allons créer une banque des paysans. Une banque qui va financer les opérations globales ou particulières. C’est l’Etat qui va donner le capital de cette banque».
Revenant sur la GOANA, le président de la République a fait savoir: «Je me suis aperçu que l’année dernière, on a consacré avec la GOANA des sommes énormes que l’on n’a jamais fait dans l’histoire du Sénégal. Et je me suis aperçu que ça n’a pas eu d’impact sur le niveau de vie des paysans».
Il a, en effet, indiqué que la révolution verte ou rurale a pour ambition d’améliorer le niveau de vie des paysans sénégalais.
Abdoulaye Wade a, de ce fait, annoncé le démarrage de la «révolution verte ou rurale» dès cette année avec la création d’une Association nationale des agricultures soutenue par la Banque des agricultures du Sénégal.
Le chef de l’Etat a beaucoup fustigé le système des intermédiaires. Selon lui, «le passage de fonds dans les mains des intermédiaires au moment de l’achat des semences et de la vente des récoltes entraîne beaucoup de pertes d’argent de l’Etat».
Il a, par ailleurs, soutenu que «la nouvelle association sera bien structurée et défendra l’intérêt des paysans dans l’achat des semences».
Le président Abdoulaye Wade a, en outre, demandé au ministre de l’Agriculture de lui faire l’inventaire du matériel agricole distribué. Il a menacé de faire poursuivre ceux qui vendront du matériel agricole.
Pour bien sécuriser sa «révolution verte ou rurale», le chef de l’Etat a interdit la vente des terres par les présidents de communautés rurales. Il leur a fait savoir qu’il n’intercédera pas auprès de la justice pour les présidents de communauté rurale qui vendront des terres.
Abdoulaye Wade a souligné que «pour le financement de la BAS, l’Etat va faire voter une loi à l’Assemblée nationale pour que ses parts à la Caisse nationale du crédit agricole du Sénégal (CNCAS) soient versées à l’Association des paysans».
Après la Grande Offensive pour l’agriculture la Nourriture et l’Abondance (GOANA), le chef de l’Etat a tenu à faire comprendre: «la deuxième révolution, nous allons créer une banque des paysans. Une banque qui va financer les opérations globales ou particulières. C’est l’Etat qui va donner le capital de cette banque».
Revenant sur la GOANA, le président de la République a fait savoir: «Je me suis aperçu que l’année dernière, on a consacré avec la GOANA des sommes énormes que l’on n’a jamais fait dans l’histoire du Sénégal. Et je me suis aperçu que ça n’a pas eu d’impact sur le niveau de vie des paysans».
Il a, en effet, indiqué que la révolution verte ou rurale a pour ambition d’améliorer le niveau de vie des paysans sénégalais.
Abdoulaye Wade a, de ce fait, annoncé le démarrage de la «révolution verte ou rurale» dès cette année avec la création d’une Association nationale des agricultures soutenue par la Banque des agricultures du Sénégal.
Le chef de l’Etat a beaucoup fustigé le système des intermédiaires. Selon lui, «le passage de fonds dans les mains des intermédiaires au moment de l’achat des semences et de la vente des récoltes entraîne beaucoup de pertes d’argent de l’Etat».
Il a, par ailleurs, soutenu que «la nouvelle association sera bien structurée et défendra l’intérêt des paysans dans l’achat des semences».
Le président Abdoulaye Wade a, en outre, demandé au ministre de l’Agriculture de lui faire l’inventaire du matériel agricole distribué. Il a menacé de faire poursuivre ceux qui vendront du matériel agricole.
Pour bien sécuriser sa «révolution verte ou rurale», le chef de l’Etat a interdit la vente des terres par les présidents de communautés rurales. Il leur a fait savoir qu’il n’intercédera pas auprès de la justice pour les présidents de communauté rurale qui vendront des terres.