Un chiffre sensiblement inférieur à la moyenne africaine de 70% pour le réseau principal. En revanche, le pourcentage de routes revêtues en bon état estimé à 30%, serait très proche de la moyenne africaine, ce qui fait que le retard sur les autres pays d’Afrique proviendrait du réseau routier en état moyen dont l’étendue est jugée trop faible, dénotant généralement un déficit d’entretien périodique, lit-on dans les colonnes du journal « Le Quotidien ». Or, selon la Banque mondiale, ces chiffres relatifs à l’état du réseau et renseignés par l’AGEROUTE, doivent être pris avec réserves.
Le rapport souligne qu’ « aucun relevé exhaustif de l’état du réseau n’a été effectué depuis trois ans », et les relevés partiels ne sont pas faits de façon systématique par les antennes provinciales de l’AGEROUTE. En conséquence, les chiffres annoncés sont le résultat d’une estimation « assez grossière », notent les rapporteurs de la Banque.