En choisissant l’Asie comme destination pour son premier voyage après sa réélection, Barack Obama veut montrer au monde que cette région occupera une place privilégiée dans la politique étrangère de son second mandat. Après sa prise de fonction en 2009, ses premiers déplacements avaient été consacrés au Moyen-Orient où il espérait laisser sa marque. Les résultats sont mitigés comme le souligne la nouvelle éruption de violence israélo-palestinienne à Gaza.
Le succès birman
Barack Obama est particulièrement fier des changements survenus à son initiative en Birmanie qu’il honorera d’une visite que les défenseurs des droits de l’homme jugent prématurée. Si Aung San Su Kyi a été libérée, de nombreux prisonniers politiques sont toujours incarcérés. Mais comme l’explique Ben Rhodes, du Conseil national de sécurité, des progrès ont été accomplis et si les Etats-Unis veulent promouvoir les droits de l’homme et les valeurs américaines, ils doivent le faire par le dialogue. En levant les sanctions économiques contre la Birmanie, Obama veut aussi montrer qu’il y a des avantages à avoir de bonnes relations avec Washington. Cela peut encourager certains pays de la région, inquiets de la militarisation de la Chine, à se rapprocher des Etats-Unis. C’est le cas du Cambodge et du Vietnam.
L’intérêt de Barack Obama pour l’Asie est double. Il est à la fois stratégique et personnel: né à Hawaï et élevé en Indonésie, il se considère comme le premier président du Pacifique.
Première étape, la Thaïlande
Ce dimanche matin, militaires, police thaïlandaise et forces de sécurité américaines sont déployés un peu partout dans la capitale. Un dispositif de sécurité titanesque : FBI, CIA, Marines, en tout, ils seraient plus d'un millier pour la venue de Barack Obama. Le président américain doit d'abord visiter le célèbre temple du Bouddha couché, le Wat Pho exceptionnellement fermé aux touristes ce dimanche, au grand dam des vendeurs ambulants du quartier.
C'est une journée éclair pour le chef d'Etat américain. Après un entretien privé avec le roi Bhumibol à l'hôpital, il rencontrera la Premier ministre Yingluck Shinawatra. Cette étape à Bangkok est l'occasion de réaffirmer la collaboration entre Etats-Unis et Thaïlande, principal partenaire militaire dans la région. Un allié historique et stratégique pour les américains en Asie du Sud-Est.
Contreblancer l'influence chinoise
Mais à Bangkok, on parle surtout du TPP (Trans-Pacific Partnership) cet accord de libre-échange trans-Pacifique jusqu'alors rejeté par les Thaïlandais mais que le gouvernement aurait l'intention de rejoindre. Ses détracteurs craignent que ce pacte commercial mené par les Etats-Unis désavantage leur pays. Un tel accord pourrait notamment provoquer une hausse du prix des médicaments et retarder l'accès aux génériques.
Si la Premier ministre thaïlandaise a dit vouloir en discuter d'abord, pour les Etats-Unis, c'est une priorité et surtout un moyen, là encore, de contrebalancer l'influence grandissante de la Chine dans la région.
Dépêche RFI
Le succès birman
Barack Obama est particulièrement fier des changements survenus à son initiative en Birmanie qu’il honorera d’une visite que les défenseurs des droits de l’homme jugent prématurée. Si Aung San Su Kyi a été libérée, de nombreux prisonniers politiques sont toujours incarcérés. Mais comme l’explique Ben Rhodes, du Conseil national de sécurité, des progrès ont été accomplis et si les Etats-Unis veulent promouvoir les droits de l’homme et les valeurs américaines, ils doivent le faire par le dialogue. En levant les sanctions économiques contre la Birmanie, Obama veut aussi montrer qu’il y a des avantages à avoir de bonnes relations avec Washington. Cela peut encourager certains pays de la région, inquiets de la militarisation de la Chine, à se rapprocher des Etats-Unis. C’est le cas du Cambodge et du Vietnam.
L’intérêt de Barack Obama pour l’Asie est double. Il est à la fois stratégique et personnel: né à Hawaï et élevé en Indonésie, il se considère comme le premier président du Pacifique.
Première étape, la Thaïlande
Ce dimanche matin, militaires, police thaïlandaise et forces de sécurité américaines sont déployés un peu partout dans la capitale. Un dispositif de sécurité titanesque : FBI, CIA, Marines, en tout, ils seraient plus d'un millier pour la venue de Barack Obama. Le président américain doit d'abord visiter le célèbre temple du Bouddha couché, le Wat Pho exceptionnellement fermé aux touristes ce dimanche, au grand dam des vendeurs ambulants du quartier.
C'est une journée éclair pour le chef d'Etat américain. Après un entretien privé avec le roi Bhumibol à l'hôpital, il rencontrera la Premier ministre Yingluck Shinawatra. Cette étape à Bangkok est l'occasion de réaffirmer la collaboration entre Etats-Unis et Thaïlande, principal partenaire militaire dans la région. Un allié historique et stratégique pour les américains en Asie du Sud-Est.
Contreblancer l'influence chinoise
Mais à Bangkok, on parle surtout du TPP (Trans-Pacific Partnership) cet accord de libre-échange trans-Pacifique jusqu'alors rejeté par les Thaïlandais mais que le gouvernement aurait l'intention de rejoindre. Ses détracteurs craignent que ce pacte commercial mené par les Etats-Unis désavantage leur pays. Un tel accord pourrait notamment provoquer une hausse du prix des médicaments et retarder l'accès aux génériques.
Si la Premier ministre thaïlandaise a dit vouloir en discuter d'abord, pour les Etats-Unis, c'est une priorité et surtout un moyen, là encore, de contrebalancer l'influence grandissante de la Chine dans la région.
Dépêche RFI
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