Barak obama et hillary clinton
Pour Corine Lesnes, correspondante du Monde à Washington, ces nominations illustrent la volonté de Barack Obama de ne pas montrer de faiblesse sur le front de la politique extérieure. "Moi-même et mon équipe derrière moi sommes absolument déterminés à éliminer la menace du terrorisme", a répété le futur président. Son équipe est à cette image, souligne Corine Lesnes :
Plus encore, cette démarche ne tranche pas de manière résolue avec l'ère Bush. En témoigne le maintien à son poste de Robert Gates, ancien directeur de la CIA nommé par George Bush au Pentagone. Une manière de rassurer les militaires :
La nomination la plus surprenante reste celle d'Hillary Clinton, ex-rivale d'Obama lors des primaires démocrates. Les commentateurs américains se perdent en conjectures : l'a-t-il nommée pour éviter de s'en faire une adversaire politique pendant les quatre années à venir ? Ou pour rassurer, sur le plan international, ceux qui doutent de l'expérience d'Obama en matière de politique étrangère ?
Une chose est sûre : nommer Hillary permet de tenir à distance Bill Clinton, souligne Corine Lesnes, qui précise que les discours de l'ancien président devront être validés par la Maison
Plus encore, cette démarche ne tranche pas de manière résolue avec l'ère Bush. En témoigne le maintien à son poste de Robert Gates, ancien directeur de la CIA nommé par George Bush au Pentagone. Une manière de rassurer les militaires :
La nomination la plus surprenante reste celle d'Hillary Clinton, ex-rivale d'Obama lors des primaires démocrates. Les commentateurs américains se perdent en conjectures : l'a-t-il nommée pour éviter de s'en faire une adversaire politique pendant les quatre années à venir ? Ou pour rassurer, sur le plan international, ceux qui doutent de l'expérience d'Obama en matière de politique étrangère ?
Une chose est sûre : nommer Hillary permet de tenir à distance Bill Clinton, souligne Corine Lesnes, qui précise que les discours de l'ancien président devront être validés par la Maison