Le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière, en partenariat avec l’association Femme Enfants Migration et Développement Communautaire (FEMIDEC), sensibilise sur les effets de la migration, identifie les causes et recherche des solutions. C’est ce qu’a déclaré Ngoné Ndoye, Directrice exécutive de FEMIDEC, lors de la 9ᵉ édition de la journée Setal Sunu Reew à Rufisque, une ville du Sénégal située à 25 kilomètres au sud-est de Dakar.
« Nous avons abordé les causes profondes de la migration : la pauvreté, la raréfaction des ressources. En parlant de pêche, nous avons aussi évoqué l'environnement, le changement climatique et l'érosion côtière. Nous avons discuté de la culture. Aujourd’hui, nos populations en bordure de mer ont perdu jusqu’à l’essence même de leur vie. L’avancée de la mer a fait qu’elles n’ont plus de maison », a expliqué Ngoné Ndoye.
Selon la Présidente de l’Union Communale de Rufisque, « les femmes transformatrices n’ont plus de lieu pour travailler, ni de ressources halieutiques pour exercer leur activité. Aujourd’hui, les maisons sont dans la mer, les salons sont engloutis. L’érosion côtière, l’avancée de la mer ont emporté nos vies. Culturellement, nous n’existons plus ».
Par ailleurs, Ngoné Ndoye s’interroge au micro de iRadio : « Pour régler cette question, il faut d’abord s’arrêter sur qui nous sommes, s’arrêter sur la réalité du terrain. On ne peut pas supporter de voir sa vie être décimée sans réagir. Ces femmes vont jusqu’à Dakar pour vendre des produits qui ne sont pas les leurs. Elles ne peuvent plus transformer, ni subvenir elles-mêmes à leurs besoins quotidiens ».
« Nous avons abordé les causes profondes de la migration : la pauvreté, la raréfaction des ressources. En parlant de pêche, nous avons aussi évoqué l'environnement, le changement climatique et l'érosion côtière. Nous avons discuté de la culture. Aujourd’hui, nos populations en bordure de mer ont perdu jusqu’à l’essence même de leur vie. L’avancée de la mer a fait qu’elles n’ont plus de maison », a expliqué Ngoné Ndoye.
Selon la Présidente de l’Union Communale de Rufisque, « les femmes transformatrices n’ont plus de lieu pour travailler, ni de ressources halieutiques pour exercer leur activité. Aujourd’hui, les maisons sont dans la mer, les salons sont engloutis. L’érosion côtière, l’avancée de la mer ont emporté nos vies. Culturellement, nous n’existons plus ».
Par ailleurs, Ngoné Ndoye s’interroge au micro de iRadio : « Pour régler cette question, il faut d’abord s’arrêter sur qui nous sommes, s’arrêter sur la réalité du terrain. On ne peut pas supporter de voir sa vie être décimée sans réagir. Ces femmes vont jusqu’à Dakar pour vendre des produits qui ne sont pas les leurs. Elles ne peuvent plus transformer, ni subvenir elles-mêmes à leurs besoins quotidiens ».
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