Le rapport du Baromètre des Médias Africains, qui s’applique tous les 2 ans, a été présenté ce jeudi 5 novembre. Le Sénégal a légèrement régressé dans des secteurs tels que «la promotion de la liberté d’expression y compris la liberté des médias» où il a eu une note de 3.2/5 en 2008 contre une note de 3.4/5 en 2006. Un autre secteur qui n’est pas le fort du Sénégal «la diversité, l’indépendance et la durabilité du paysage médiatique» car ayant obtenu en 2006 la note de 2.4/5, en 2008 il obtient 2.3/5. Selon le rapporteur du Baromètre des Médias Africains, Souleymane Niang, cela est dû aux agressions physiques et verbales notées ces dernières années. De son avis la meilleure façon de se redresser «c’est de renforcer le dialogue entre les différents pôles: la société civile, les acteurs médiatiques (journalistes, propriétaires, techniciens, etc.) et d’autre part les pouvoirs publics qui ont le pouvoir de formuler des lois, d’orienter la politique sectorielle. C’est dans ce dialogue qu’on va trouver les solutions qui vont nous permettre, l’année prochaine, d’avoir un tableau un peu plus reluisant». Souleymane Niang d’avouer qu’«il y a globalement un léger fléchissement mais c’est en dent de scie».
Toutefois «il y a des motifs de satisfaction en ce qui concerne l’autorégulation, la syndicalisation, le travail des journalistes, la responsabilité des journalistes lors des élections de 2007. Toute chose qui font qu’on a des motifs de satisfactions par rapport à ces deux dernières années» a-t-il fait savoir. Ceci a permis au Sénégal de se maintenir dans certains secteurs comme «la transparence et l’indépendance de la régulation audiovisuelle; la radiodiffusion d’Etat, un véritable service public» ou encore «le respect des normes professionnelles par les médias». Respectivement dans ces deux secteurs, le Sénégal a eu 1.8/5 et 2.7/5.
Toutefois «il y a des motifs de satisfaction en ce qui concerne l’autorégulation, la syndicalisation, le travail des journalistes, la responsabilité des journalistes lors des élections de 2007. Toute chose qui font qu’on a des motifs de satisfactions par rapport à ces deux dernières années» a-t-il fait savoir. Ceci a permis au Sénégal de se maintenir dans certains secteurs comme «la transparence et l’indépendance de la régulation audiovisuelle; la radiodiffusion d’Etat, un véritable service public» ou encore «le respect des normes professionnelles par les médias». Respectivement dans ces deux secteurs, le Sénégal a eu 1.8/5 et 2.7/5.
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