
Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, Dr Mabouba Diagne, a dévoilé hier lundi, un plan ambitieux pour relancer le barrage d’Affiniam, une infrastructure clé mais sous-exploitée de la région de Bignona (sud). Avec un investissement de 4 milliards FCFA, ce projet qui s'inscrit dans le cadre du Projet de Développement des Cultures Vivrières et de Résilience (PDCVR), vise à optimiser les 620 km² de terres irrigables et à répondre aux attentes des agriculteurs locaux, déçus par les résultats mitigés du barrage depuis sa construction en 1988.
Conçu à l’origine pour protéger les sols contre la salinisation et booster la production agricole, le barrage n’a jamais tenu toutes ses promesses. Trente-sept ans plus tard, les critiques persistent, au point que certains habitants réclamaient même sa destruction. Le gouvernement mise désormais sur une approche radicalement nouvelle : la Société de Développement Agricole et Industriel du Sénégal (SODAGRI) devra aménager 5 000 hectares d’ici 2029, avec pour objectif une production annuelle de 6 000 tonnes de riz paddy et le développement de 1 500 hectares de cultures maraîchères en contre-saison.
« Affiniam doit devenir un modèle de souveraineté alimentaire », a insisté le ministre Diagne, soulignant l’importance de l’adhésion des populations locales. Ce projet s’inscrit dans la stratégie nationale visant à réduire les importations de riz et à transformer la Casamance en un grenier agricole.
Conçu à l’origine pour protéger les sols contre la salinisation et booster la production agricole, le barrage n’a jamais tenu toutes ses promesses. Trente-sept ans plus tard, les critiques persistent, au point que certains habitants réclamaient même sa destruction. Le gouvernement mise désormais sur une approche radicalement nouvelle : la Société de Développement Agricole et Industriel du Sénégal (SODAGRI) devra aménager 5 000 hectares d’ici 2029, avec pour objectif une production annuelle de 6 000 tonnes de riz paddy et le développement de 1 500 hectares de cultures maraîchères en contre-saison.
« Affiniam doit devenir un modèle de souveraineté alimentaire », a insisté le ministre Diagne, soulignant l’importance de l’adhésion des populations locales. Ce projet s’inscrit dans la stratégie nationale visant à réduire les importations de riz et à transformer la Casamance en un grenier agricole.
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