Le maire de Mermoz-Sacré-Cœur hume l’air de la liberté depuis hier mardi, après plus de cinq mois passés derrière les barreaux. Une liberté provisoire au profit de Barthélémy Dias que la famille de Ndiaga Diouf, tué dans la fusillade de la mairie de Baobab, accueille avec « beaucoup d’amertume ». « Barthélémy Dias avait avoué son crime en direct à la télé. Interpellé sur la fusillade, il avouait « j’ai tiré sur trois personnes, l’une est morte et si vous voulez voir les autres, allez dans les hôpitaux », rappelle l’oncle de Ndiaga Diouf qui parle d’aveux publics.
Lamine Thiam très irrité contre cette mesure des autorités judiciaires, condamne cette décision et interpelle le président de la République, Macky Sall. « Il avait promis aux sénégalais la justice, mais il est en train de semer l’injustice », tonne-t-il. Toutefois, la famille Ndiaga Diouf continue de considérer le maire socialiste comme le meurtrier de leur fils, car « ses avocats ne parlaient que de légitime défense », arguent-elle. Néanmoins, elle dit avoir porté plainte et compte pousuivre son combat jusqu’au bout. « C’est comme si Ndiaga Diouf était un animal qu’on peut tuer sans être inquiéter », fulmine M. Thiam pour qui l’affaire est loin de connaitre son épilogue.
Lamine Thiam très irrité contre cette mesure des autorités judiciaires, condamne cette décision et interpelle le président de la République, Macky Sall. « Il avait promis aux sénégalais la justice, mais il est en train de semer l’injustice », tonne-t-il. Toutefois, la famille Ndiaga Diouf continue de considérer le maire socialiste comme le meurtrier de leur fils, car « ses avocats ne parlaient que de légitime défense », arguent-elle. Néanmoins, elle dit avoir porté plainte et compte pousuivre son combat jusqu’au bout. « C’est comme si Ndiaga Diouf était un animal qu’on peut tuer sans être inquiéter », fulmine M. Thiam pour qui l’affaire est loin de connaitre son épilogue.