Août 2020. Eric Abidal quitte son poste de secrétaire technique - plus ou moins similaire à celui de directeur sportif - du FC Barcelone, deux ans après son intronisation. La faute à des désaccords intenses avec les joueurs, dont Lionel Messi, et avec la direction de Josep Maria Bartomeu. Depuis, l'ancien international tricolore s'est fait discret. Il est sorti du silence ce lundi, dans un entretien accordé au Telegraph. L'ancien de l'OL a notamment évoqué sa polémique avec Lionel Messi, quand l'Argentin avait utilisé les réseaux sociaux pour lui reprocher des propos laissant entendre que certains joueurs ne voulaient plus de Valverde et ne s'entraînaient plus correctement.
« Je pense que j'étais juste. Ils avaient besoin de travailler plus dur selon moi. Pendant que j'étais avec Guardiola, il me disait "tu veux être le meilleur ? Ok, mais tu dois t'entraîner comme le meilleur. Tu vas tout gagner seulement si tu fais le boulot pendant toute la semaine". Je n'ai jamais dit que les joueurs voulaient se débarrasser du coach. Messi m'a aussi parlé individuellement, on a eu une discussion très forte, mais je l'accepte. Pas de problème, il faut être transparent. J'étais à l'aise parce que c'est le seul joueur qui me parlait comme ça, je le respecte. C'était le capitaine, il voulait défendre l'équipe. Je n'ai rien à régler avec lui, notre relation n'a pas changé depuis. Je ne sais pas pour lui, mais pour moi cette situation est derrière nous », a expliqué Abidal.
Abidal voulait Pochettino
Il a aussi évoqué le départ d'Ernesto Valverde. « En décembre 2018, après avoir analysé le coach, le staff et l'équipe, j'ai recommandé le départ d'Ernesto Valverde. Le président m'a dit non, que ce n'est pas si facile. Il a pris la décision de le prolonger deux mois plus tard. [...] J'ai accepté sa décision, mais c'était étrange pour moi », a confié le Français, qui a ensuite dévoilé les noms qu'il voulait pour remplacer l'Espagnol un an plus tard, lors de son licenciement : « sur ma liste, il y avait Mauricio Pochettino, Quique Setién, Max Allegri et Xavi Hernandez. Quique a été nommé, mais ma première option était Pochettino ». L'ancien dirigeant blaugrana a aussi fait savoir qu'en mars 2019, il a présenté à sa direction un investisseur prêt à mettre une grosse somme d'argent pour améliorer la situation financière du club, mais que l'état-major barcelonais avait refusé, notamment pour ne pas dévoiler des informations sur ses comptes.
Puis, au cours de cet entretien qui a duré plus d'une heure, Abidal a forcément été interrogé sur Neymar. « Dix jours avant la fin du mercato 2019, je suis allé à Paris pour parler avec Leonardo, j'étais avec le CEO (Oscar Grau, NDLR), et on a parlé de Neymar. Si le CEO se déplace, c'est qu'on peut le signer. Si on n'avait pas signé Griezmann avant, je pense qu'on aurait resigné Neymar à 100% car c'était ce dont on avait besoin. L'équipe avait besoin d'un vrai ailier. Le président a décidé de signer Griezmann. Un des arguments contre Neymar, c'était qu'il avait une affaire en justice contre le club. Ils ont dit qu'il faudrait y mettre fin pour revenir. Ce n'était pas mon problème car je n'étais pas au club quand ça avait démarré. De mon point de vue, on aurait pu recruter le joueur, mais ça ne s'est pas passé comme ça », a-t-il conclu. De croustillantes révélations qui en disent long sur le flou total qui régnait en coulisse au Barça à cette époque !
« Je pense que j'étais juste. Ils avaient besoin de travailler plus dur selon moi. Pendant que j'étais avec Guardiola, il me disait "tu veux être le meilleur ? Ok, mais tu dois t'entraîner comme le meilleur. Tu vas tout gagner seulement si tu fais le boulot pendant toute la semaine". Je n'ai jamais dit que les joueurs voulaient se débarrasser du coach. Messi m'a aussi parlé individuellement, on a eu une discussion très forte, mais je l'accepte. Pas de problème, il faut être transparent. J'étais à l'aise parce que c'est le seul joueur qui me parlait comme ça, je le respecte. C'était le capitaine, il voulait défendre l'équipe. Je n'ai rien à régler avec lui, notre relation n'a pas changé depuis. Je ne sais pas pour lui, mais pour moi cette situation est derrière nous », a expliqué Abidal.
Abidal voulait Pochettino
Il a aussi évoqué le départ d'Ernesto Valverde. « En décembre 2018, après avoir analysé le coach, le staff et l'équipe, j'ai recommandé le départ d'Ernesto Valverde. Le président m'a dit non, que ce n'est pas si facile. Il a pris la décision de le prolonger deux mois plus tard. [...] J'ai accepté sa décision, mais c'était étrange pour moi », a confié le Français, qui a ensuite dévoilé les noms qu'il voulait pour remplacer l'Espagnol un an plus tard, lors de son licenciement : « sur ma liste, il y avait Mauricio Pochettino, Quique Setién, Max Allegri et Xavi Hernandez. Quique a été nommé, mais ma première option était Pochettino ». L'ancien dirigeant blaugrana a aussi fait savoir qu'en mars 2019, il a présenté à sa direction un investisseur prêt à mettre une grosse somme d'argent pour améliorer la situation financière du club, mais que l'état-major barcelonais avait refusé, notamment pour ne pas dévoiler des informations sur ses comptes.
Puis, au cours de cet entretien qui a duré plus d'une heure, Abidal a forcément été interrogé sur Neymar. « Dix jours avant la fin du mercato 2019, je suis allé à Paris pour parler avec Leonardo, j'étais avec le CEO (Oscar Grau, NDLR), et on a parlé de Neymar. Si le CEO se déplace, c'est qu'on peut le signer. Si on n'avait pas signé Griezmann avant, je pense qu'on aurait resigné Neymar à 100% car c'était ce dont on avait besoin. L'équipe avait besoin d'un vrai ailier. Le président a décidé de signer Griezmann. Un des arguments contre Neymar, c'était qu'il avait une affaire en justice contre le club. Ils ont dit qu'il faudrait y mettre fin pour revenir. Ce n'était pas mon problème car je n'étais pas au club quand ça avait démarré. De mon point de vue, on aurait pu recruter le joueur, mais ça ne s'est pas passé comme ça », a-t-il conclu. De croustillantes révélations qui en disent long sur le flou total qui régnait en coulisse au Barça à cette époque !
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