Basket- Cheikh Sarr- Coach des « Lions » : «J’ai envie de continuer jusqu’aux JO de 2016»

8es de Finaliste au dernier mondial de basket, Espagne 2014 avec l’équipe nationale du Sénégal, Cheikh Sarr, entraîneur des « lions » souhaite poursuivre l'aventure avec  ses protégés jusqu'à la fin de son contrat coïncidant avec les Jeux olympiques de Rio (Brésil) 2016.
« Oui, j'ai envie de continuer, je suis entraîneur et c'est ce qui était prévu dans mon contrat avec l'ancienne Fédération de basket », a déclaré le technicien dans un entretien avec l'Agence de Presse Sénégalaise.


« Ce contrat court jusqu'en 2016 si nous gagnons l'Afrobasket 2015 », a rappelé le coach de l’Université gaston Berger, détaillant le contenu de son contrat avec l'ancienne Fédération de basket dirigée par Baba Tandian.

« Nous avons atteint les trois premiers objectifs, à savoir gagner le tournoi de la zone 2 pour se qualifier à l'Afrobasket, se qualifier en coupe du monde et atteindre les huitièmes de finale »  confie-t-il.

« Le prochain objectif, c'est une victoire au prochain Afrobasket, mais ça passe par la qualification contre le Mali (match aller à Bamako et retour à Dakar) »  a dit l'entraîneur des Lions. Cependant, même s’il a envie de continuer sur le  banc des « lions » , Cheikh Sarr de relever qu’ il faut que du côté des dirigeants que des préalables soient remplis.

Parmi ces condititons, le technicien local rappelle « la nécessité de signer un contrat en bonne et due forme avec des engagements à remplir par les deux côtés ». En effet, selon coach Sarr, il lui a été signifié que l'ancien contrat « avait été mal ficelé ».

« Mieux encore, au ministère des Sports, on nous avait dit qu'on n'avait jamais vu de contrat à notre nom », a-t-il déclaré.

« Mais en plus de la définition du statut des entraîneurs, celui du joueur en sélection nationale doit être bien spécifiée pour que tout le monde soit à l'aise », a indiqué Cheikh Sarr, estimant qu'on doit aller dans le sens de valoriser les pensionnaires de l'équipe nationale de basket.

C’est la meilleure manière de mettre fin à toutes ces difficultés et autres incompréhensions qui font souvent le lit des participations de nos équipes nationales dans les compétitions internationales, a-t-il par ailleurs ajouté.