Le président de la République Bassirou Diomaye Faye s'apprête à effectuer sa première sortie officielle en Mauritanie. Cette visite revêt une importance particulière, puisse qu'elle marque le début des relations diplomatiques entre les deux nations sous le leadership du chef d’Etat sénégalais.
Quant à la présence de ses deux Premières dames lors de ce déplacement, une apparition conjointe est à anticiper tout comme sur la possibilité d'une participation en solo du chef d'État.
L’historique du terme « Première Dame »
D’abord, pourquoi dit-on Première dame ? Avec le temps, les chefs d'État se succédant, et par abus de langage, le terme « Première dame » fut utilisé pour désigner la conjointe de tout chef d'État (ou chef de gouvernement en régime parlementaire) qu'elle dispose ou non d'attributions protocolaires.
On appelle de manière générale Première dame, l’épouse d'un chef d’Etat ou de gouvernement.
A l'origine, il concernait uniquement la Première dame des Etats Unis (en anglais « First Lady »), laquelle, en tant que conjointe du président américain assuma très tôt un rang protocolaire précis.
Que dit la Constitution sénégalaise ?
Dans les méandres de la Constitution sénégalaise, se profilent des règles qui dictent une partie de la conduite politique, mais aussi des lacunes où s'infiltrent les réalités tangibles qui façonnent le pays. Les pratiques républicaines, bien que non inscrites dans la Constitution, jouent un rôle crucial dans la gouvernance. Un débat récent s'est enflammé autour de la présence des épouses du Président Faye dans le protocole d'État, mettant en lumière la nécessité d'adapter les normes institutionnelles aux dynamiques culturelles et religieuses du Sénégal.
Interrogé sur cette question, le Professeur agrégé des facultés de Droit, Jean Louis Corréa explique qu’historiquement, le protocole d'État s'est aligné sur des coutumes républicaines telles que « l'accueil d'un président avec une seule épouse. »
Quant à la présence de ses deux Premières dames lors de ce déplacement, une apparition conjointe est à anticiper tout comme sur la possibilité d'une participation en solo du chef d'État.
L’historique du terme « Première Dame »
D’abord, pourquoi dit-on Première dame ? Avec le temps, les chefs d'État se succédant, et par abus de langage, le terme « Première dame » fut utilisé pour désigner la conjointe de tout chef d'État (ou chef de gouvernement en régime parlementaire) qu'elle dispose ou non d'attributions protocolaires.
On appelle de manière générale Première dame, l’épouse d'un chef d’Etat ou de gouvernement.
A l'origine, il concernait uniquement la Première dame des Etats Unis (en anglais « First Lady »), laquelle, en tant que conjointe du président américain assuma très tôt un rang protocolaire précis.
Que dit la Constitution sénégalaise ?
Dans les méandres de la Constitution sénégalaise, se profilent des règles qui dictent une partie de la conduite politique, mais aussi des lacunes où s'infiltrent les réalités tangibles qui façonnent le pays. Les pratiques républicaines, bien que non inscrites dans la Constitution, jouent un rôle crucial dans la gouvernance. Un débat récent s'est enflammé autour de la présence des épouses du Président Faye dans le protocole d'État, mettant en lumière la nécessité d'adapter les normes institutionnelles aux dynamiques culturelles et religieuses du Sénégal.
Interrogé sur cette question, le Professeur agrégé des facultés de Droit, Jean Louis Corréa explique qu’historiquement, le protocole d'État s'est aligné sur des coutumes républicaines telles que « l'accueil d'un président avec une seule épouse. »
De la nécessité pour le protocole d'État de s'adapter à cette réalité sociale
Cependant, note le juriste, « cette tradition a été ébranlée » par l'arrivée du président Bassirou Diomaye Faye, qui « affiche ouvertement sa polygamie en se déplaçant avec ses deux épouses ». Cette pratique, enracinée dans ses convictions religieuses et dans la légalité de la polygamie au Sénégal, met en lumière la « nécessité pour le protocole d'État de s'adapter à cette réalité sociale. »
Alors pour lui: « dans une société où la polygamie est une norme acceptée, la reconnaissance des deux épouses présidentielles comme parties intégrantes du protocole d'État devient essentielle pour respecter les droits matrimoniaux du président. Le refus de cette adaptation pourrait non seulement aller à l'encontre des principes de justice équitable dictés par la religion, mais aussi limiter la liberté individuelle du président dans sa vie privée ».
À titre illustratif, le Président Adama Barro de la Gambie a adopté une approche différente, en choisissant une seule épouse pour l'accompagner lors de ses sorties officielles. Cependant, souligne notre interlocuteur « chaque chef d'État a le droit de déterminer le cadre dans lequel ses épouses interviennent dans le protocole », comme l'illustre le choix de Bassirou Diomaye Faye de faire accompagner ses deux épouses dans ses sorties fonctions officielles.
Ce débat transcende les frontières du Sénégal et soulève des questions sur l'adaptabilité des États africains à leurs réalités culturelles et religieuses.
De l'avis de M. Corréa « l’Occidentalisation des institutions ne devrait pas se faire au détriment des traditions et des valeurs indigènes».
Parce que pour lui, il est clair que le cas de Bassirou Diomaye Faye incarne « une révolution dans la perception et la représentation des premières dames, témoignant de la nécessité pour le protocole d'État de refléter fidèlement la diversité et la pluralité de la société sénégalaise. »
En conclusion, la question des épouses présidentielles dans le protocole d'État met en lumière la nécessité d'harmoniser les pratiques républicaines avec les réalités culturelles et religieuses du Sénégal.
L'adaptation du protocole aux choix matrimoniaux du président est essentielle pour garantir l'équité, le respect des libertés individuelles et la représentativité au sein des institutions gouvernementales.
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