Le samedi 09 octobre, le jeune couple Saleh apprend avec stupeur que leur bébé est mort « brûlé », voire « calciné » au niveau du service de pédiatrie de la « réputée » Clinique Madeleine. Le jeune couple dépose dans les heures qui suivent une plainte au niveau du commissariat du Plateau. Le directeur de la clinique, Mouhamed Aïdibé, le pédiatre Hussein Joubaïly, l’infirmière et la nurse en service au moment des faits sont arrêtés et déférés au Parquet.
Les trois derniers sont envoyés en prison, le directeur placé sous contrôle judiciaire le lundi 12 octobre. Ils sont poursuivis pour homicide involontaire. Seulement, depuis leur incarcération, un lobbying intense est mené en direction du parquet et du juge d’instruction pour permettre une libération provisoire du trio.
« Les personnes placées sous mandat de dépôt sont en train d’être entendues ce mercredi alors que la mère de la victime est dans un état traumatique aigu. Elle est prise en charge par des thérapeutes en France. Absente du Sénégal, elle n’a pas encore été entendue pour se constituer partie civile, un préalable avant tout acte de procédure du juge d’instruction dans ce dossier. Selon des sources avisées, après les interrogatoires qui sont actuellement en train « d’être anormalement et bizarrement accélérés », la porte sera béante pour les mettre en liberté, s’inquiète un proche parent de la famille du bébé mort brûlé.
Notre interlocuteur anonyme tient à dénoncer les manœuvres intenses qui s’exerceraient et ne viseraient qu’à faire sortir de prison les trois employés de la Clinique de la Madeleine. « Nous ne l’accepterons pas. Déjà, nous avons travaillé avec notre avocat, Me Ciré Clédor Ly, sur ce dossier. Nous réclamons justice. La direction de la Clinique Madeleine doit payer et elle paiera. Comment peut-on entendre sur le fond les personnes incriminées alors que les parents de la victime, qui sont en France actuellement, n’ont pas été entendus et la justice ne sait pas s’ils vont se constituer partie civile ? » ajoute notre interlocuteur.
Des actes de torture réalisés sur le bébé
Ce qui scandalise davantage cette famille meurtrie, c’est qu’elle aurait appris que « des morceaux de peau auraient été pris sur la dépouille du pauvre petit bébé mort asphyxié et calciné ». D’après la source, le laboratoire CERBA au HAVRE indique avoir reçu de la Clinique Madeleine de multiples fragments. Les éléments, dont la taille « varie de 02 à 05 cm de grand axe » ont été communiqués.
Et, il a été conclu, « Prélèvement cutané : Aspect compatible avec une épidermolyse bulleuse ».
Le prélèvement aurait été fait le 09.10.2021 à 08H soit après le décès, la réception au niveau du laboratoire le 15.10.2021 donc 06 jours…et un résultat d’examen le 19.10.2021… Ainsi la famille, consternée, considère qu’il est évident qu’elle est plongée dans un véritable film d’horreur en plus de l’homicide involontaire et la mise en danger d’autrui.
Ce nouveau rebondissement indiquerait une mauvaise foi caractérisée, assortie des traitements sur la dépouille du bébé qui pourraient être qualifiés de torture et d’actes d’ignominie. « Supposons que les morceaux de peau envoyés à ce laboratoire soient ceux du bébé, pourquoi avoir pratiqué une telle atrocité sur la dépouille d’un bébé sans avoir informé et demandé l’autorisation de sa famille ? Et, pourquoi à aucun moment de la procédure, la Clinique et ses complices n’ont pas mentionné, notamment au niveau des dépositions faites auprès du commissariat du Plateau, que des morceaux de peau ont été prélevés sur la dépouille ? » se demande le parent du couple Saleh.
Par ailleurs, précise la famille, à partir du moment où le bébé est décédé dans des conditions suspectes, il est du ressort des éléments de police et de l’administration judiciaire de décider des pratiques à opérer sur la dépouille. En l’espèce, il a été décidé par la police de pratiquer une autopsie.
L’autopsie qui a été pratiquée sur réquisition de la police s’est opérée à l’hôpital Le Dantec par deux praticiens, l’un avec le grade de Professeur, le second avec le grade de Docteur en médecine. Leur conclusion ne souffre d’aucune ambigüité. Elle est sans appel, « …mort à la suite de brulures étendues avec asphyxie secondaire à une surchauffe et un confinement prolongé ». Il est par conséquent évident que la responsabilité de la clinique et de ses préposés est engagée. Dans ces conditions, évidemment, « accélérer la cadence » de l’instruction pour pouvoir mettre en liberté provisoire les trois mis en cause dans ce drame, est pour le moins suspect…
Le Témoin
Les trois derniers sont envoyés en prison, le directeur placé sous contrôle judiciaire le lundi 12 octobre. Ils sont poursuivis pour homicide involontaire. Seulement, depuis leur incarcération, un lobbying intense est mené en direction du parquet et du juge d’instruction pour permettre une libération provisoire du trio.
« Les personnes placées sous mandat de dépôt sont en train d’être entendues ce mercredi alors que la mère de la victime est dans un état traumatique aigu. Elle est prise en charge par des thérapeutes en France. Absente du Sénégal, elle n’a pas encore été entendue pour se constituer partie civile, un préalable avant tout acte de procédure du juge d’instruction dans ce dossier. Selon des sources avisées, après les interrogatoires qui sont actuellement en train « d’être anormalement et bizarrement accélérés », la porte sera béante pour les mettre en liberté, s’inquiète un proche parent de la famille du bébé mort brûlé.
Notre interlocuteur anonyme tient à dénoncer les manœuvres intenses qui s’exerceraient et ne viseraient qu’à faire sortir de prison les trois employés de la Clinique de la Madeleine. « Nous ne l’accepterons pas. Déjà, nous avons travaillé avec notre avocat, Me Ciré Clédor Ly, sur ce dossier. Nous réclamons justice. La direction de la Clinique Madeleine doit payer et elle paiera. Comment peut-on entendre sur le fond les personnes incriminées alors que les parents de la victime, qui sont en France actuellement, n’ont pas été entendus et la justice ne sait pas s’ils vont se constituer partie civile ? » ajoute notre interlocuteur.
Des actes de torture réalisés sur le bébé
Ce qui scandalise davantage cette famille meurtrie, c’est qu’elle aurait appris que « des morceaux de peau auraient été pris sur la dépouille du pauvre petit bébé mort asphyxié et calciné ». D’après la source, le laboratoire CERBA au HAVRE indique avoir reçu de la Clinique Madeleine de multiples fragments. Les éléments, dont la taille « varie de 02 à 05 cm de grand axe » ont été communiqués.
Et, il a été conclu, « Prélèvement cutané : Aspect compatible avec une épidermolyse bulleuse ».
Le prélèvement aurait été fait le 09.10.2021 à 08H soit après le décès, la réception au niveau du laboratoire le 15.10.2021 donc 06 jours…et un résultat d’examen le 19.10.2021… Ainsi la famille, consternée, considère qu’il est évident qu’elle est plongée dans un véritable film d’horreur en plus de l’homicide involontaire et la mise en danger d’autrui.
Ce nouveau rebondissement indiquerait une mauvaise foi caractérisée, assortie des traitements sur la dépouille du bébé qui pourraient être qualifiés de torture et d’actes d’ignominie. « Supposons que les morceaux de peau envoyés à ce laboratoire soient ceux du bébé, pourquoi avoir pratiqué une telle atrocité sur la dépouille d’un bébé sans avoir informé et demandé l’autorisation de sa famille ? Et, pourquoi à aucun moment de la procédure, la Clinique et ses complices n’ont pas mentionné, notamment au niveau des dépositions faites auprès du commissariat du Plateau, que des morceaux de peau ont été prélevés sur la dépouille ? » se demande le parent du couple Saleh.
Par ailleurs, précise la famille, à partir du moment où le bébé est décédé dans des conditions suspectes, il est du ressort des éléments de police et de l’administration judiciaire de décider des pratiques à opérer sur la dépouille. En l’espèce, il a été décidé par la police de pratiquer une autopsie.
L’autopsie qui a été pratiquée sur réquisition de la police s’est opérée à l’hôpital Le Dantec par deux praticiens, l’un avec le grade de Professeur, le second avec le grade de Docteur en médecine. Leur conclusion ne souffre d’aucune ambigüité. Elle est sans appel, « …mort à la suite de brulures étendues avec asphyxie secondaire à une surchauffe et un confinement prolongé ». Il est par conséquent évident que la responsabilité de la clinique et de ses préposés est engagée. Dans ces conditions, évidemment, « accélérer la cadence » de l’instruction pour pouvoir mettre en liberté provisoire les trois mis en cause dans ce drame, est pour le moins suspect…
Le Témoin
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