Bécaye Diop recommande des mesures pour éviter les risques en cas de catastrophe

En cette journée mondiale de la protection civile 2010, l’organisation internationale de la protection civile (OIPC) a réuni tous les acteurs de la filière pour échanger sur le thème : «la médecine de catastrophe ».
De l’avis du secrétaire général de l’OIPC, M. Al-Sleibi, «c’est une médecine d’extrême urgence, où chaque minute compte. C’est une médecine qui s’exerce dans un environnement difficile compte tenu des risques persistants; c’est une médecine dominée par l’afflux massif et brutal de victimes qu’il faut trier». Autrement dit, explique le Secrétaire général : «la médecine de catastrophe suppose donc, à la fois une technique médicale maitrisée, une organisation et une tactique opérationnelle parfaitement réglée».

Cet exposé des faits a fait dire au ministre d’Etat, ministre de l’intérieur "que des mesures de prévention doivent être prises pour éviter les risques ou les réduire » et d’ajouter "qu’au cas où une catastrophe se produit, il est nécessaire de disposer d’un répertoire des structures hospitalières publiques et privées, des moyens matériels et humains disponibles sur toute l’étendue du territoire et d’un manuel de procédure pouvant guider tous les intervenants dans la filière de gestion des catastrophes».

Le Directeur adjoint de la Protection civile a, quant à lui, fait savoir que le thème a été retenu après avoir constaté qu’il y avait beaucoup d’accidents et beaucoup de pertes en vies humaines».

Durant cette Journée mondiale de la Protection, l’OIPC compte rendre hommage au personnel de santé qui sauve des vies et protège la santé des populations confrontées à des catastrophes, qu’elles soient naturelles ou dues à l’homme.