« Le contexte socio-politique devient un peu tendu », ce sont les mots du président Boni Yayi devant plusieurs ambassadeurs européens. Le chef de l’Etat a assuré que son gouvernement veut créer les meilleures conditions pour organiser les élections et il a été très précis :
« Nous allons nous retrouver avec la classe politique afin que nous puissions lever les derniers obstacles, pour que nous puissions organiser ces élections qui nous attendent, municipales comme les locales, législatives, a ajouté Yayi Boni. De manière à ce que nos députés, les nouveaux, qui seront démocratiquement élus, puissent regagner l’hémicycle le 16 mai 2015 au plus tard et que le 6 avril 2016 à minuit, notre cher pays puisse avoir un nouveau président qui prenne en charge les affaires de notre cité commune. Je vous demande de ne douter de rien ».
Une déclaration qui intervient alors que la Cour constitutionnelle a récemment écarté la possibilité de troisième mandat présidentiel et que l’opposition, qui réclame le dialogue, appelle à manifester le 11 décembre. Sur le terrain, la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) sans laquelle il n’y a pas d’élection, est toujours en cours d’actualisation.