Les élections locales du 29 juin 2014, ont été caractérisées par la perte de certains pontes du régime de leur localité. Traduisant sa parole en acte, le Chef de l’Etat a procédé à un remanient ministériel qui a emporté plusieurs ministres ayant perdu leur circonscription. Parmi ces ministres, on peut citer Monsieur Benoit SAMBOU, Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des Valeurs civiques. Ayant perdu à Ziguinchor pour des raisons qu’il a largement évoquées lors de l’Assemblée générale bilan, tenue le samedi 05 juillet 2014 à Ziguinchor, il en est pas moins un grand vainqueur si l’on en juge son bilan largement positif à la tête des deux départements ministériels qu’il a occupé depuis avril 2012, date de son entrée dans le gouvernement.
Au département de l’Agriculture et de l’Equipement rural, l’on se souvient qu’il est arrivé dans un contexte caractérisé par un manque de préparation de la campagne agricole par le défunt régime, plutôt préoccupé par sa réélection. Cette situation a eu pour principale conséquence l’installation d’une famine qui avait fini de gagner le monde rural, famine aggravée par les contestations de ce même régime libéral qui a toujours nié son existence. Dans ces conditions l’arrivée de Monsieur Benoit Sambou a été considérée par d’aucuns comme suicidaire car toutes les conditions étaient réunies pour son échec dans la conduite de ce secteur considéré comme le pilier de notre économie, et qui occupe prés de 65% de la population de notre pays. Son choix par le Président de la République témoignait de son courage, de sa connaissance de ce secteur, et de la confiance qu’il plaçait en lui pour apporter des innovations, des ruptures tant dans le management que la gestion de ce département.
Mettant en avant ses convictions et sa philosophie à savoir tout doit revenir au paysan, il a organisé, malgré les contraintes de temps et les difficultés financières une campagne agricole considérée par les acteurs eux même comme étant la première jamais réussie dans l’histoire de ce département.
Tous les agréments ont été accordés dans des conditions de transparence, sur la base de critères de compétence, de capacité de couverture, mais surtout sur la base d’un cahier de charges dûment établi dans lequel il était clairement indiqué que tout opérateur n’ayant pas couvert et approvisionné correctement, et selon les délais indiqués ses zones , verrait son agrément retiré. Son implication personnelle dans l’exécution de ce cahier de charges a été l’un des facteurs de réussite de cette campagne les acteurs avaient toujours considéré que la corruption, le laxisme et le manque de sanctions ont toujours plombé les opérations de distribution des semences et des engrais au des détriments paysans.
Aussi, tous les paysans, ont unanimement salué les efforts du gouvernement qui leur a doté d’intrants même s’ils estimaient que parfois ils étaient insuffisants, ce qui se justifiait par la faiblesse du portefeuille semencière que le Ministre avait trouvé sur place. Pour ce qui concerne la famine, Benoit SAMBOU, a parfaitement mis en œuvre et réalisé le programme de distribution des vivres et des denrées que le gouvernement, avec l’appui des partenaires notamment le PAM, avait conduit pour apporter secours et assistance au monde rural. Son départ de ce département a laissé pour tous les chefs de services et techniciens un goût d’inachevé eu égard à ses ambitions pour le recrutement des effectifs dans un ministère caractérisé par un vieillissement de son personnel.
Son action à la tête de ce département a été surtout marquée par l’élaboration d’un Programme Agricole Quinquennal (PAQ) qui reposait essentiellement sur cinq leviers identifiés et reconnus par tous les experts et spécialistes des questions agricoles comme les moteurs de performance de notre agriculture. Il s’agit des questions du foncier, des productions vivrières, de la maitrise de l’eau, de la reconstitution du capital semencier, de la recherche-formation. En mettant en avant ces cinq piliers, Benoit SAMBOU s’était définitivement inscrit dans la dynamique de faire de notre agriculture un moteur de croissance, un facteur de création d’emplois pour les jeunes mais surtout un moyen devant permettre à notre pays d’avoir une souveraineté alimentaire.
Ses performances dans ce département ont largement justifié son choix par le Président de la République pour conduire un autre département aussi stratégique que sensible, c'est-à-dire celui de la Jeunesse, de l’Emploi, et de la Promotion des Valeurs civiques. Pour rappel, notre pays est caractérisé par une population jeune mais qui fait face, à l’image de tous les pays, à des problèmes de chômage et d’emploi. Face à l’impatience légitime de notre jeunesse qui attend des réponses à ses fortes préoccupations, Benoit SAMBOU a aujourd’hui posé des jalons et des actes qui vont certainement les rassurer. En un an, il a élaboré, négocié et mis en œuvre des projets et programmes à forte densité de création d’emplois pour les jeunes.
Aujourd’hui son successeur trouvera sans nul doute un département en réalisation puisque le PAPEJF est fonctionnel, le PRODAC sont fonctionnels dans les régions cibles d’intervention. Ainsi prés de 315. 000 emplois seront crées à terme pour les jeunes. Ce qui fait de ce département, grâce à Monsieur Benoit SAMBOU, un ministère attractif avec un budget qui est passé, à son arrivée de 3,5 milliards à prés de 118 milliards FCFA. Le Ministre Benoit SAMBOU a aussi réalisé un important projet d’écoute, d’orientation, d’information des jeunes à la recherche d’emploi ayant pour objectif de les mettre en contact les demandeurs d’emploi. Il s’agit du projet Accueil Emploi qui a connu ses débuts d’exécution à Dakar et à Ziguinchor et qui, à terme, se déploiera dans tous les départements du Sénégal.
Mieux il a, dans une démarche de neutralité, su créer les conditions d’une parfaite implication des jeunes et de leur mouvement aussi bien dans l’élaboration que dans la mise en œuvre des politiques de jeunes les concernant. Jamais dans l’histoire de notre pays, les jeunes ne se sont reconnus dans la gestion de leurs affaires. Les mouvements est associations de jeunes ont pour la première fois de leur existence reçu du ministère un soutien matériel et financier. Aujourd’hui en quittant l’attelage gouvernemental, Benoit SAMBOU est sûr d’avoir légué un bilan positif dont la réalisation n’a été possible que grâce à son sens du management, ses capacités à créer les conditions d’une gestion inclusive et participative, et ses convictions à mettre en avant que l’intérêt du Sénégal conformément à la ligne de conduite tracée par le Président de la République, Monsieur Macky SALL.
Au département de l’Agriculture et de l’Equipement rural, l’on se souvient qu’il est arrivé dans un contexte caractérisé par un manque de préparation de la campagne agricole par le défunt régime, plutôt préoccupé par sa réélection. Cette situation a eu pour principale conséquence l’installation d’une famine qui avait fini de gagner le monde rural, famine aggravée par les contestations de ce même régime libéral qui a toujours nié son existence. Dans ces conditions l’arrivée de Monsieur Benoit Sambou a été considérée par d’aucuns comme suicidaire car toutes les conditions étaient réunies pour son échec dans la conduite de ce secteur considéré comme le pilier de notre économie, et qui occupe prés de 65% de la population de notre pays. Son choix par le Président de la République témoignait de son courage, de sa connaissance de ce secteur, et de la confiance qu’il plaçait en lui pour apporter des innovations, des ruptures tant dans le management que la gestion de ce département.
Mettant en avant ses convictions et sa philosophie à savoir tout doit revenir au paysan, il a organisé, malgré les contraintes de temps et les difficultés financières une campagne agricole considérée par les acteurs eux même comme étant la première jamais réussie dans l’histoire de ce département.
Tous les agréments ont été accordés dans des conditions de transparence, sur la base de critères de compétence, de capacité de couverture, mais surtout sur la base d’un cahier de charges dûment établi dans lequel il était clairement indiqué que tout opérateur n’ayant pas couvert et approvisionné correctement, et selon les délais indiqués ses zones , verrait son agrément retiré. Son implication personnelle dans l’exécution de ce cahier de charges a été l’un des facteurs de réussite de cette campagne les acteurs avaient toujours considéré que la corruption, le laxisme et le manque de sanctions ont toujours plombé les opérations de distribution des semences et des engrais au des détriments paysans.
Aussi, tous les paysans, ont unanimement salué les efforts du gouvernement qui leur a doté d’intrants même s’ils estimaient que parfois ils étaient insuffisants, ce qui se justifiait par la faiblesse du portefeuille semencière que le Ministre avait trouvé sur place. Pour ce qui concerne la famine, Benoit SAMBOU, a parfaitement mis en œuvre et réalisé le programme de distribution des vivres et des denrées que le gouvernement, avec l’appui des partenaires notamment le PAM, avait conduit pour apporter secours et assistance au monde rural. Son départ de ce département a laissé pour tous les chefs de services et techniciens un goût d’inachevé eu égard à ses ambitions pour le recrutement des effectifs dans un ministère caractérisé par un vieillissement de son personnel.
Son action à la tête de ce département a été surtout marquée par l’élaboration d’un Programme Agricole Quinquennal (PAQ) qui reposait essentiellement sur cinq leviers identifiés et reconnus par tous les experts et spécialistes des questions agricoles comme les moteurs de performance de notre agriculture. Il s’agit des questions du foncier, des productions vivrières, de la maitrise de l’eau, de la reconstitution du capital semencier, de la recherche-formation. En mettant en avant ces cinq piliers, Benoit SAMBOU s’était définitivement inscrit dans la dynamique de faire de notre agriculture un moteur de croissance, un facteur de création d’emplois pour les jeunes mais surtout un moyen devant permettre à notre pays d’avoir une souveraineté alimentaire.
Ses performances dans ce département ont largement justifié son choix par le Président de la République pour conduire un autre département aussi stratégique que sensible, c'est-à-dire celui de la Jeunesse, de l’Emploi, et de la Promotion des Valeurs civiques. Pour rappel, notre pays est caractérisé par une population jeune mais qui fait face, à l’image de tous les pays, à des problèmes de chômage et d’emploi. Face à l’impatience légitime de notre jeunesse qui attend des réponses à ses fortes préoccupations, Benoit SAMBOU a aujourd’hui posé des jalons et des actes qui vont certainement les rassurer. En un an, il a élaboré, négocié et mis en œuvre des projets et programmes à forte densité de création d’emplois pour les jeunes.
Aujourd’hui son successeur trouvera sans nul doute un département en réalisation puisque le PAPEJF est fonctionnel, le PRODAC sont fonctionnels dans les régions cibles d’intervention. Ainsi prés de 315. 000 emplois seront crées à terme pour les jeunes. Ce qui fait de ce département, grâce à Monsieur Benoit SAMBOU, un ministère attractif avec un budget qui est passé, à son arrivée de 3,5 milliards à prés de 118 milliards FCFA. Le Ministre Benoit SAMBOU a aussi réalisé un important projet d’écoute, d’orientation, d’information des jeunes à la recherche d’emploi ayant pour objectif de les mettre en contact les demandeurs d’emploi. Il s’agit du projet Accueil Emploi qui a connu ses débuts d’exécution à Dakar et à Ziguinchor et qui, à terme, se déploiera dans tous les départements du Sénégal.
Mieux il a, dans une démarche de neutralité, su créer les conditions d’une parfaite implication des jeunes et de leur mouvement aussi bien dans l’élaboration que dans la mise en œuvre des politiques de jeunes les concernant. Jamais dans l’histoire de notre pays, les jeunes ne se sont reconnus dans la gestion de leurs affaires. Les mouvements est associations de jeunes ont pour la première fois de leur existence reçu du ministère un soutien matériel et financier. Aujourd’hui en quittant l’attelage gouvernemental, Benoit SAMBOU est sûr d’avoir légué un bilan positif dont la réalisation n’a été possible que grâce à son sens du management, ses capacités à créer les conditions d’une gestion inclusive et participative, et ses convictions à mettre en avant que l’intérêt du Sénégal conformément à la ligne de conduite tracée par le Président de la République, Monsieur Macky SALL.
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