Alerte à la malnutrition au Sahel et les autorités feraient mieux d’agir. « Concernant la malnutrition, la situation est toujours préoccupante dans la région. Classée en phase d’urgence dans 20 zones, en novembre 2013, entre juin et août 2014, le taux de malnutrition aiguë globale attendu pourrait se situer au-dessus des seuils d’alerte de 10% ou d’urgence de 15% dans un nombre plus élevé de zones. Ce, notamment au Sénégal, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Tchad et de façon localisée au Burkina Faso.
Le terrible constat est sorti de la concertation régionale sur la situation alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest tenue à Bamako (Mali) du 25 au 27 mars dernier. Selon l’avis conjoint sur ladite situation, « l’analyse de la situation alimentaire et nutritionnelle par le Cadre Harmonisé fait ressortir que 26 zones sur 345 analysées présentent actuellement une insécurité alimentaire atteignant la phase crise en Gambie, au Mali, au Niger, au Sénégal et au Tchad ».
Pis, « en période de soudure, de juin à août 2014, 58 zones pourront être en phase crise avec une extension au Burkina Faso, à la Guinée et à la Mauritanie en raison du mauvais déroulement localisé de la campagne agropastorale, de l’érosion des moyens d’existence, du niveau élevé de la malnutrition aigüe globale et de l’accès alimentaire limité, particulièrement pour les ménages très pauvres et pauvres », indique le document qui précise qu’ « actuellement, 4.895.000 personnes en phase crise et plus ont un besoin immédiat d’assistance. Leur nombre pourrait atteindre environ 8 millions pendant la période de soudure, si des interventions adéquates ne sont pas mises en œuvre ».
En conséquence, il est important pour les pays et leurs partenaires de : Répondre aux besoins des populations en situation de crise et d’urgence, dans les domaines de la nutrition, l’accès alimentaire et les moyens d’existence à travers. Ce, à travers : l’élaboration et la mise en œuvre de plans nationaux de réponse et leur suivi-évaluation ; une assistance alimentaire d’urgence en nature ou sous forme de transferts monétaires pour permettre aux ménages très pauvres et pauvres de satisfaire leurs besoins alimentaires de base ; la protection et le renforcement des moyens d’existence en soutenant les activités productives en amont du démarrage de la campagne agropastorale 2014/2015.
Le renforcement de l’accès aux aliments pour bétail et aux services vétérinaires de base pour les agropasteurs et les pasteurs du Niger, de la Mauritanie, du Mali, du Sénégal et du Tchad pour pallier le déficit fourrager et les difficultés liées à la perturbation des mouvements de transhumance. En plus du renforcement de la surveillance, la prévention et la prise en charge de la malnutrition aiguë globale ainsi que l’accès aux soins de santé en particulier dans les zones où le seuil d’alerte de 10% est dépassé, s’impose tout comme la réponse aux besoins spécifiques dans les zones d’accueil des flux de réfugiés et de déplacés notamment l’Est de la Mauritanie, l’Est et l’Ouest du Niger, l’Est et le Sud du Tchad et le Sahel burkinabè.
Le terrible constat est sorti de la concertation régionale sur la situation alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest tenue à Bamako (Mali) du 25 au 27 mars dernier. Selon l’avis conjoint sur ladite situation, « l’analyse de la situation alimentaire et nutritionnelle par le Cadre Harmonisé fait ressortir que 26 zones sur 345 analysées présentent actuellement une insécurité alimentaire atteignant la phase crise en Gambie, au Mali, au Niger, au Sénégal et au Tchad ».
Pis, « en période de soudure, de juin à août 2014, 58 zones pourront être en phase crise avec une extension au Burkina Faso, à la Guinée et à la Mauritanie en raison du mauvais déroulement localisé de la campagne agropastorale, de l’érosion des moyens d’existence, du niveau élevé de la malnutrition aigüe globale et de l’accès alimentaire limité, particulièrement pour les ménages très pauvres et pauvres », indique le document qui précise qu’ « actuellement, 4.895.000 personnes en phase crise et plus ont un besoin immédiat d’assistance. Leur nombre pourrait atteindre environ 8 millions pendant la période de soudure, si des interventions adéquates ne sont pas mises en œuvre ».
En conséquence, il est important pour les pays et leurs partenaires de : Répondre aux besoins des populations en situation de crise et d’urgence, dans les domaines de la nutrition, l’accès alimentaire et les moyens d’existence à travers. Ce, à travers : l’élaboration et la mise en œuvre de plans nationaux de réponse et leur suivi-évaluation ; une assistance alimentaire d’urgence en nature ou sous forme de transferts monétaires pour permettre aux ménages très pauvres et pauvres de satisfaire leurs besoins alimentaires de base ; la protection et le renforcement des moyens d’existence en soutenant les activités productives en amont du démarrage de la campagne agropastorale 2014/2015.
Le renforcement de l’accès aux aliments pour bétail et aux services vétérinaires de base pour les agropasteurs et les pasteurs du Niger, de la Mauritanie, du Mali, du Sénégal et du Tchad pour pallier le déficit fourrager et les difficultés liées à la perturbation des mouvements de transhumance. En plus du renforcement de la surveillance, la prévention et la prise en charge de la malnutrition aiguë globale ainsi que l’accès aux soins de santé en particulier dans les zones où le seuil d’alerte de 10% est dépassé, s’impose tout comme la réponse aux besoins spécifiques dans les zones d’accueil des flux de réfugiés et de déplacés notamment l’Est de la Mauritanie, l’Est et l’Ouest du Niger, l’Est et le Sud du Tchad et le Sahel burkinabè.
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