Mes Papa Leïty Ndiaye, Boubacar Cissé et Moise Mamadou Ndour ont fait face à la presse ce matin. Occasion que ne ratent pas les avocats de Bibo Bourgi, témoin-clé dont l’état de santé est au cœur du procès de Karim Wade, de revenir en long et en large sur la santé de leur client. Ce, pour dire que « l’heure est grave. Bibo Bourgi est loin d’être un malade imaginaire. Il risque la mort». Ledit point de presse exclusivement réservé à l’état de santé de leur client, les robes noires de préciser que s’ils décident de « prendre la parole aujourd’hui, après huit (8) mois d’enquête préliminaire, douze (12) mois d’instruction préparatoire et quatre (4) audiences publiques, c’est que l’heure est grave. Ensuite parce que les « propos dirigés contre Bibo » disant qu’il s’agit « d’un malade imaginaire » sont tout simplement « inadmissibles ». Du coup, il est question, «d'attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur l'état de santé de leur client qui avant d’être prévenu est un être humain avec des droits inaliénables reconnus par l’ensemble des textes nationaux et internationaux que la République du Sénégal a ratifiés ».
Mes Ndiaye, Cissé et Ndour persistent et signent : « Bourgi souffre depuis près d’une vingtaine d'années d’une grave pathologie cardiaque qui s'est manifestée par un premier infarctus du myocarde suivi d'un deuxième et plusieurs incidents cardiaques en mars 2013. Une infection rénale est venu s'ajouter à son lourd dossier médical ». Mais «ceci n’a pas empêché M. Bourgi de subir des interrogatoires de plus de 12 heures d'horloge précédées d'attente de plus de six (6) heures soient 18 heures ». Hélas s’écrient la défense de Bibo Bourgi, « bien qu’informé de l’état de son état de santé, le parquet spécial près la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) a demandé et plus grave, obtenu de la Commission d’Instruction (CI), son placement sous mandat de dépôt le 17 avril 2013". Dès lors, ragent-ils, « il n’obtiendra la liberté provisoire que deux (2) mois plus tard, le 18 juin 2013,à la faveur d’une expertise et d’une contre-expertise médicales effectuée par deux (2) cardiologues différents, le Dr Mbaye Paye et le Pr Adama Kane désignés par la CI de la CREI après avis de l’ordre des médecins du Sénégal lesquels ont tous indiqué que l’état de santé de Bourgi est incompatible avec le milieux carcéral. Plus grave, Bourgi a découvert à sa sortie d’hôpital qu’il était diabétique ».
Précisant que pas moins de sept (7) demandes de sorties du territoire nationale ont été refusées à leur client, c’est « lapalissade » selon Me Papa Leïta Ndiaye, que « de soutenir que lorsqu’un mal n’est pas soigné, il empire ». Avant de revenir sur l’intervention chirurgicale subi par le présumé complice de Karim, le 28 juin dernier. «Après plusieurs demandes de sorti en vain, Bourgi a dû se résigner à subir une opération du rein à l’hôpital Général de Gand Yoff (HOGGY). Malheureusement, l’opération n’a pas réussi et il a contracté par la suite une bactérie nosocomiale résistante à tous les antibiotiques disponibles au Sénégal. Ce qui oblige les médecins à aller chercher le médicament en Europe ».
Dans tous les cas, dans le cadre du procès de Karim Wade dont la cinquième audience est prévue dans cinq (5) jours à savoir ce 18 août, leur client ne doit en tout cas pas comparaître. Les résultats de deux (2) spécialistes délégués par la CREI, le médecin colonel Serigne Magueye Gueye, chirurgien urologue et le docteur Ousmane Dieye cardiologue sont clairs : Bourgi est atteint de graves affections cardiaque et rénale. « Vaut mieux sauver une vie humaine que sauver un procès ,au péril d’une vie », lance à cet effet, l’avocat à la Cour, Papa Leïty Ndiaye qui indique que leur client risque la mort.
Mes Ndiaye, Cissé et Ndour persistent et signent : « Bourgi souffre depuis près d’une vingtaine d'années d’une grave pathologie cardiaque qui s'est manifestée par un premier infarctus du myocarde suivi d'un deuxième et plusieurs incidents cardiaques en mars 2013. Une infection rénale est venu s'ajouter à son lourd dossier médical ». Mais «ceci n’a pas empêché M. Bourgi de subir des interrogatoires de plus de 12 heures d'horloge précédées d'attente de plus de six (6) heures soient 18 heures ». Hélas s’écrient la défense de Bibo Bourgi, « bien qu’informé de l’état de son état de santé, le parquet spécial près la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) a demandé et plus grave, obtenu de la Commission d’Instruction (CI), son placement sous mandat de dépôt le 17 avril 2013". Dès lors, ragent-ils, « il n’obtiendra la liberté provisoire que deux (2) mois plus tard, le 18 juin 2013,à la faveur d’une expertise et d’une contre-expertise médicales effectuée par deux (2) cardiologues différents, le Dr Mbaye Paye et le Pr Adama Kane désignés par la CI de la CREI après avis de l’ordre des médecins du Sénégal lesquels ont tous indiqué que l’état de santé de Bourgi est incompatible avec le milieux carcéral. Plus grave, Bourgi a découvert à sa sortie d’hôpital qu’il était diabétique ».
Précisant que pas moins de sept (7) demandes de sorties du territoire nationale ont été refusées à leur client, c’est « lapalissade » selon Me Papa Leïta Ndiaye, que « de soutenir que lorsqu’un mal n’est pas soigné, il empire ». Avant de revenir sur l’intervention chirurgicale subi par le présumé complice de Karim, le 28 juin dernier. «Après plusieurs demandes de sorti en vain, Bourgi a dû se résigner à subir une opération du rein à l’hôpital Général de Gand Yoff (HOGGY). Malheureusement, l’opération n’a pas réussi et il a contracté par la suite une bactérie nosocomiale résistante à tous les antibiotiques disponibles au Sénégal. Ce qui oblige les médecins à aller chercher le médicament en Europe ».
Dans tous les cas, dans le cadre du procès de Karim Wade dont la cinquième audience est prévue dans cinq (5) jours à savoir ce 18 août, leur client ne doit en tout cas pas comparaître. Les résultats de deux (2) spécialistes délégués par la CREI, le médecin colonel Serigne Magueye Gueye, chirurgien urologue et le docteur Ousmane Dieye cardiologue sont clairs : Bourgi est atteint de graves affections cardiaque et rénale. « Vaut mieux sauver une vie humaine que sauver un procès ,au péril d’une vie », lance à cet effet, l’avocat à la Cour, Papa Leïty Ndiaye qui indique que leur client risque la mort.
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