Les voleurs de la République pourraient bientôt être connus si l'on compte sur l’expérience de l’homme à la tête de l’équipe envoyée au Sénégal par la Banque Mondiale pour faire la lumière sur les fonds cachés à l’étranger par les ministres et responsables du régime d’Abdoulaye Wade. Ancien avocat, puis procureur, enfin juge de la Cour de justice de son pays, Laurent Kasper-Ansermet, décrit le journal « L’Enquête », a longuement travaillé comme consultant auprès des Nations unies, notamment dans la procédure contre les Khmers rouges (acteurs de la sanguinaire dictature cambodgienne), alors qu’il était juge dans les tribunaux spéciaux chargés de les juger.
Il a également été membre du pool d’experts suisses pour la promotion civile de la paix, envoyé par le Département Fédéral des Affaires Etrangères (DFAE) de la Conférence helvétique auprès du procureur près la Cour spéciale sur la Sierra-Léone. Selon des sources gouvernementales citées par le journal, le juge Kasper-Ansermet travaillera en étroite collaboration avec la Cellule Nationale de Traitement de L’Information Financière (CENTIF), l’Agence judiciaire de l’Etat, la Direction générale des impôts et la Douane. La mission étrangère se fixe pour objectif de diligenter les procédures de rapatriement des biens mal acquis et planqués à l’étranger, que ce soit après détournements de deniers publics ou opération de blanchiment.
Toutefois, beaucoup de responsables concernés par ces affaires ont confié aux mêmes sources qu’ils étaient disposés à rembourser plutôt que d’affronter une procédure judiciaire classique.
Il a également été membre du pool d’experts suisses pour la promotion civile de la paix, envoyé par le Département Fédéral des Affaires Etrangères (DFAE) de la Conférence helvétique auprès du procureur près la Cour spéciale sur la Sierra-Léone. Selon des sources gouvernementales citées par le journal, le juge Kasper-Ansermet travaillera en étroite collaboration avec la Cellule Nationale de Traitement de L’Information Financière (CENTIF), l’Agence judiciaire de l’Etat, la Direction générale des impôts et la Douane. La mission étrangère se fixe pour objectif de diligenter les procédures de rapatriement des biens mal acquis et planqués à l’étranger, que ce soit après détournements de deniers publics ou opération de blanchiment.
Toutefois, beaucoup de responsables concernés par ces affaires ont confié aux mêmes sources qu’ils étaient disposés à rembourser plutôt que d’affronter une procédure judiciaire classique.