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Biens mal acquis : la Banque Mondiale missionne un expert suisse à Dakar pour traquer les voleurs

Du nouveau dans l’enquête sur les biens mal acquis et le blanchiment d’argent au Sénégal ! Il s’agit de l’expert suisse, Laurent Kasper-Ansermet qui va débarquer à Dakar le 27 août prochain à la tête d’une mission de la Banque Mondiale, pour aider le Sénégal à rapatrier les fonds planqués à l’étranger par les dignitaires de l’ancien régime libéral.



Biens mal acquis : la Banque Mondiale missionne un expert suisse à Dakar pour traquer les voleurs
Les voleurs de la République pourraient bientôt être connus si l'on compte sur l’expérience de l’homme à la tête de l’équipe envoyée au Sénégal par la Banque Mondiale pour faire la lumière sur les fonds cachés à l’étranger par les ministres et responsables du régime d’Abdoulaye Wade. Ancien avocat, puis procureur, enfin juge de la Cour de justice de son pays, Laurent Kasper-Ansermet, décrit le journal « L’Enquête », a longuement travaillé comme consultant auprès des Nations unies, notamment dans la procédure contre les Khmers rouges (acteurs de la sanguinaire dictature cambodgienne), alors qu’il était juge dans les tribunaux spéciaux chargés de les juger.
 
Il a également été membre du pool d’experts suisses pour la promotion civile de la paix, envoyé par le Département Fédéral des Affaires Etrangères (DFAE) de la Conférence helvétique auprès du procureur près la Cour spéciale sur la Sierra-Léone. Selon des sources gouvernementales citées par le journal, le juge Kasper-Ansermet travaillera en étroite collaboration avec la Cellule Nationale de Traitement de L’Information Financière (CENTIF), l’Agence judiciaire de l’Etat, la Direction générale des impôts et la Douane. La mission étrangère se fixe pour objectif de diligenter les procédures de rapatriement des biens mal acquis et planqués à l’étranger, que ce soit après détournements de deniers publics ou opération de blanchiment.
 
Toutefois, beaucoup de responsables concernés par ces affaires ont confié aux mêmes sources qu’ils étaient disposés à rembourser plutôt que d’affronter une procédure judiciaire classique.
 
 


Vendredi 24 Août 2012 - 12:26


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1.Posté par Citoyen le 24/08/2012 20:31
Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l'enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l'UNESCO. Nos instituions d'enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui feignent de ne rien savoir pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques!) qu'ils ont nommé à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise. Face à la démission de l’État, chaque corporation cherche une solution pour améliorer ses conditions d'existence et parfois au détriment de la communauté. Cette situation est donc une conséquence de l'inaction de l’État. En effet quand les dirigeants (nommés par le Président) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde, les syndicats demanderont des chosent hors normes et c'est le début du CHAOS. A l’État de faire l'état de la gestion de ceux qu'il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs).
L’État ne peut continuer à protéger ceux qui mettent à genou nos institutions d'enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats, je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du systèmes pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d'être juge et parti.

Il n'est jamais trop trad pour bien faire.

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