Dans le nord du département de Bignona, précisément dans le Fogny, la culture de l'arachide reprend ses droits après des décennies marquées par la prédominance du cannabis. Cette transformation, observée dans plusieurs localités de cette région de Ziguinchor, fait suite à une pacification progressive de la zone autrefois sous le contrôle du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC).
Le Fogny, jadis connu pour ses vastes étendues d'arachide, avait vu son paysage agricole se transformer en zone de non-droit où le cannabis dominait, relate APS. Cette situation avait été exacerbée par le conflit armé qui a secoué la Casamance, contraignant de nombreux agriculteurs à fuir leurs terres. L'insécurité ambiante avait ainsi favorisé l'essor de la culture de cette plante illicite, exploitée par des éléments de la rébellion et leurs affiliés.
Toutefois, les opérations de ratissage menées par l'armée, ainsi que l'installation de cantonnements militaires dans plusieurs parties du Fogny, ont permis de freiner cette activité. À en croire le journal, aujourd'hui, le cannabis cède peu à peu sa place à l'arachide, redonnant à la région son visage agricole traditionnel.
Lamine Diémé, maire de Djibidione village situé en Basse-Casamance, se réjouit de cette transformation. Il souligne l'importance des campagnes de sensibilisation menées par les autorités municipales en collaboration avec les chefs de villages et les groupements de jeunesse. « Beaucoup de gens dans la population locale ignoraient que la culture et la vente de cannabis étaient illicites. En plus, disaient-elles, c'est plus rentable que la culture de l'arachide », explique-t-il. Mais grâce à ces efforts conjoints, la tendance s'inverse, et la culture de l'arachide redevient une activité prisée.
Pour montrer l'exemple, le maire lui-même a cultivé cinq hectares d'arachide cette année. Il appelle toutefois l'État à intensifier ses efforts pour éradiquer complètement la culture du cannabis qui persiste encore dans certaines poches. « Il y a certes quelques résistances par rapport à cette pratique illicite, mais nous sommes déterminés à changer les mentalités et le visage de notre commune avec zéro culture de cannabis », affirme-t-il.
Si la lutte contre le cannabis est en bonne voie, M. Diémé plaide pour une dotation en matériels agricoles afin de soutenir la culture de l'arachide. Il reconnaît que des efforts ont été faits en termes de distribution d'engrais, mais il insiste sur la nécessité de fournir des tracteurs et autres équipements pour encourager définitivement l'abandon des pratiques illicites.
Le Fogny, jadis connu pour ses vastes étendues d'arachide, avait vu son paysage agricole se transformer en zone de non-droit où le cannabis dominait, relate APS. Cette situation avait été exacerbée par le conflit armé qui a secoué la Casamance, contraignant de nombreux agriculteurs à fuir leurs terres. L'insécurité ambiante avait ainsi favorisé l'essor de la culture de cette plante illicite, exploitée par des éléments de la rébellion et leurs affiliés.
Toutefois, les opérations de ratissage menées par l'armée, ainsi que l'installation de cantonnements militaires dans plusieurs parties du Fogny, ont permis de freiner cette activité. À en croire le journal, aujourd'hui, le cannabis cède peu à peu sa place à l'arachide, redonnant à la région son visage agricole traditionnel.
Lamine Diémé, maire de Djibidione village situé en Basse-Casamance, se réjouit de cette transformation. Il souligne l'importance des campagnes de sensibilisation menées par les autorités municipales en collaboration avec les chefs de villages et les groupements de jeunesse. « Beaucoup de gens dans la population locale ignoraient que la culture et la vente de cannabis étaient illicites. En plus, disaient-elles, c'est plus rentable que la culture de l'arachide », explique-t-il. Mais grâce à ces efforts conjoints, la tendance s'inverse, et la culture de l'arachide redevient une activité prisée.
Pour montrer l'exemple, le maire lui-même a cultivé cinq hectares d'arachide cette année. Il appelle toutefois l'État à intensifier ses efforts pour éradiquer complètement la culture du cannabis qui persiste encore dans certaines poches. « Il y a certes quelques résistances par rapport à cette pratique illicite, mais nous sommes déterminés à changer les mentalités et le visage de notre commune avec zéro culture de cannabis », affirme-t-il.
Si la lutte contre le cannabis est en bonne voie, M. Diémé plaide pour une dotation en matériels agricoles afin de soutenir la culture de l'arachide. Il reconnaît que des efforts ont été faits en termes de distribution d'engrais, mais il insiste sur la nécessité de fournir des tracteurs et autres équipements pour encourager définitivement l'abandon des pratiques illicites.