Des échanges de tirs nourris à l’arme lourde ont opposé toute la matinée de ce mardi les militaires aux individus armés supposés appartenir au mouvement des forces démocratiques de Casamance. Ces derniers qui seraient venus en très grand nombre ont attaqué, dès les premières heures de la matinée, la position militaire implantée dans le village de Kabeum situé dans la communauté rurale de Diacounda arrondissement de Bona dans le nord du département de Bounkiling.
Le bilan non encore officiel fait état de quatre militaires tués, d’autres seraient faits prisonniers et le cantonnement militaire incendié. Les assaillants auraient été renforcés par une autre bande rebelle lourdement équipée et qui aurait, d’après une source anonyme, transité par la zone de Bissari pour leur prêter main forte.
Cette attaque vient briser le calme habituel instauré depuis quelques années du fait de la présence de l’armée dans le secteur, et la question est de savoir ce qui pourrait être à l’origine de ce regain de tension. D’aucun y voient une signature des éléments du MFDC qui annoncent ainsi leur présence dans la zone. Du côté de la population civile, la panique refait surface en raison de la violence des tirs sur le terrain, lesquels tirs pourraient leur ouvrir à nouveau le chemin de l’exil si les opérations perdurent dans le secteur. La zone est très boisée et fait frontière à la Gambie avec une large porosité dans la mobilité de part et d’autres.
Moussa Dramé (Sud quotidien)
Le bilan non encore officiel fait état de quatre militaires tués, d’autres seraient faits prisonniers et le cantonnement militaire incendié. Les assaillants auraient été renforcés par une autre bande rebelle lourdement équipée et qui aurait, d’après une source anonyme, transité par la zone de Bissari pour leur prêter main forte.
Cette attaque vient briser le calme habituel instauré depuis quelques années du fait de la présence de l’armée dans le secteur, et la question est de savoir ce qui pourrait être à l’origine de ce regain de tension. D’aucun y voient une signature des éléments du MFDC qui annoncent ainsi leur présence dans la zone. Du côté de la population civile, la panique refait surface en raison de la violence des tirs sur le terrain, lesquels tirs pourraient leur ouvrir à nouveau le chemin de l’exil si les opérations perdurent dans le secteur. La zone est très boisée et fait frontière à la Gambie avec une large porosité dans la mobilité de part et d’autres.
Moussa Dramé (Sud quotidien)
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