Cheikh Tidiane Sy, ministre de la justice, Garde des Sceaux
Les maisons de justice ont déjà fait leurs preuves malgré leur jeunesse –elles existent au Sénégal depuis 2006-. Le directeur du Centre de formation a révélé ce matin que durant l’année 2009, les sept maisons de justice dont les prestations sont totalement gratuites pour les citoyens, ont informé et orienté 4201 personnes et traité 2698 dossiers de médiation sur lesquels, 1892 ont connu un dénouement heureux, soit un taux de réussite de 70,12 %.
Ce taux satisfait la demande des citoyens. «Ces maisons de justice ont permis d’améliorer l’accès à la justice de par la gratuité du service, la rapidité dans le traitement des dossiers mais surtout par la mise en œuvre de la médiation et de conciliation», a souligné M. Diakhaté pour qui, «si elles sont diligentées par des personnes de la localité, constituent des réponses plus rapides et mieux adaptées à nos réalités culturelles».
Par ailleurs, M. Diakhaté qui présidait cette cérémonie d’ouverture d’une session de formation sur le thème « renforcement des bonnes pratiques au sein des maisons de justice qui va s’étendre du 14 au 15 juin au Centre de formation judiciaire de Dakar s’est félicité.
«Cette session qui est la 3e d’une série de formations que le ministère de la justice compte dérouler permet de renforcer non seulement les capacités des acteurs des maisons de justice mais encore et surtout de réunir pour la première fois les membres des comités de coordination de plusieurs maisons de justice. Ce qui, selon lui, contribue à améliorer le fonctionnement de ces structures qui sont les plus importantes de leur dispositif. C’est pourquoi il estime que le thème de cette rencontre vient à son heure, six ans après l’installation des trois maisons de justice pilotes.
Cet atelier de formation financée par la coopération française a réuni ce matin les maisons communautaires de justice des Parcelles assainies, de Sicap Mbao et des HLM avec la participation de plusieurs associations de juristes. Il s’étendra, selon le Conseiller technique au ministère de la justice, M. Mademba Guèye, chargé de la justice de proximité, dans les autres localités comme Ziguinchor, Kaolack, Diourbel…
Ce taux satisfait la demande des citoyens. «Ces maisons de justice ont permis d’améliorer l’accès à la justice de par la gratuité du service, la rapidité dans le traitement des dossiers mais surtout par la mise en œuvre de la médiation et de conciliation», a souligné M. Diakhaté pour qui, «si elles sont diligentées par des personnes de la localité, constituent des réponses plus rapides et mieux adaptées à nos réalités culturelles».
Par ailleurs, M. Diakhaté qui présidait cette cérémonie d’ouverture d’une session de formation sur le thème « renforcement des bonnes pratiques au sein des maisons de justice qui va s’étendre du 14 au 15 juin au Centre de formation judiciaire de Dakar s’est félicité.
«Cette session qui est la 3e d’une série de formations que le ministère de la justice compte dérouler permet de renforcer non seulement les capacités des acteurs des maisons de justice mais encore et surtout de réunir pour la première fois les membres des comités de coordination de plusieurs maisons de justice. Ce qui, selon lui, contribue à améliorer le fonctionnement de ces structures qui sont les plus importantes de leur dispositif. C’est pourquoi il estime que le thème de cette rencontre vient à son heure, six ans après l’installation des trois maisons de justice pilotes.
Cet atelier de formation financée par la coopération française a réuni ce matin les maisons communautaires de justice des Parcelles assainies, de Sicap Mbao et des HLM avec la participation de plusieurs associations de juristes. Il s’étendra, selon le Conseiller technique au ministère de la justice, M. Mademba Guèye, chargé de la justice de proximité, dans les autres localités comme Ziguinchor, Kaolack, Diourbel…