Le village de la région de Sagaing où se sont produits les faits ce dimanche. Photo: 25 août 2013. REUTERS/Soe Zeya Tun
La police aurait mis la main sur une douzaine de suspects. Douze arrestations, cela paraît bien peu au regard du nombre d’émeutiers. Ils étaient environ un millier, armés de bâtons et de lance-pierres.
Ils ont mis le feu à un quartier musulman de la région de Sagaing, à plus de 600 km au nord de Rangoon, la plus grande ville du pays. Une vingtaine de maisons ont été détruites. Une quinzaine de magasins sont partis en fumée. Mais il n’y aurait pas de blessés.
Ces heurts sont fréquents en Birmanie. Depuis un peu plus d’un an, 250 personnes ont été tuées dans ces violences interreligieuses, et plus de 150 000 ont dû fuir leurs habitations. Des témoins indiquent que les forces de l’ordre laissent parfois les émeutiers saccager en toute impunité.
Ces tensions semblent attisées par des groupes extrémistes, qui veulent déstabiliser le gouvernement réformateur - aux affaires depuis deux ans et demi. Ils craignent de perdre les privilèges qu’ils ont acquis sous le précédent régime militaire, si le pouvoir poursuivait sa politique de réformes pro démocratiques.
Pour le moment, ni le gouvernement ni l’opposition birmane n’ont proposé de solutions de long terme pour le règlement de ce conflit interreligieux.
Source : Rfi.fr
Ils ont mis le feu à un quartier musulman de la région de Sagaing, à plus de 600 km au nord de Rangoon, la plus grande ville du pays. Une vingtaine de maisons ont été détruites. Une quinzaine de magasins sont partis en fumée. Mais il n’y aurait pas de blessés.
Ces heurts sont fréquents en Birmanie. Depuis un peu plus d’un an, 250 personnes ont été tuées dans ces violences interreligieuses, et plus de 150 000 ont dû fuir leurs habitations. Des témoins indiquent que les forces de l’ordre laissent parfois les émeutiers saccager en toute impunité.
Ces tensions semblent attisées par des groupes extrémistes, qui veulent déstabiliser le gouvernement réformateur - aux affaires depuis deux ans et demi. Ils craignent de perdre les privilèges qu’ils ont acquis sous le précédent régime militaire, si le pouvoir poursuivait sa politique de réformes pro démocratiques.
Pour le moment, ni le gouvernement ni l’opposition birmane n’ont proposé de solutions de long terme pour le règlement de ce conflit interreligieux.
Source : Rfi.fr