Le blanchiment d'argent s'est bien installé au Sénégal (photo: lematin.ma)
’’Le marché de l’immobilier, de plus en plus actif à Dakar, financé sur la base de capitaux, de titres de propriété et de transferts, n’est pas transparent. Le boom immobilier et la flambée des prix du loyer indiquent que de plus en plus de capitaux d’origine douteuse, circulent au Sénégal’’, indique notamment le rapport annuel de la GIABA dont copie a été transmise à l’APS.
Le GIABA, créé par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a notamment pour mission d’assurer l’adoption de normes de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Selon le rapport, ’’d’autres inquiétudes proviennent du transit de capitaux, d’or et de pierres précieuses à travers l’aéroport et les frontières poreuses, et des investissements immobiliers sur la Petite Côte, au sud de Dakar’’.
Le document cite également la ville de Touba (centre) présentée comme ’’une zone de libre-échange considérablement autonome et non réglementée et qui reçoit entre 550 et 800 millions de dollars par an en termes de fonds rapatriés par des réseaux de commerçants sénégalais et de vendeurs établis à l’étranger’’.
D’une manière générale, la diaspora sénégalaise rapatrie constamment d’importantes sommes en devises étrangères et, le plus souvent, en dehors des canaux formels de transferts de fonds, qui font souvent l’objet de spéculation, souligne le rapport.
L’accroissement des investissements est également considérable et les malheureux évènements survenus en Côte d’Ivoire ont encouragé de nombreuses entreprises à transférer leurs activités à Dakar, suscitant la promotion du boom immobilier qui se poursuit, souligne le texte.
Pour le GIABA, les flux formels transitant par les institutions financières officielles du Sénégal sont réglementés dans une grande mesure, mais de nombreux petits investisseurs opèrent en dehors de ces institutions et leurs flux financiers échappent largement à la vigilance des organes de régulation du pays.
Le GIABA, créé par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a notamment pour mission d’assurer l’adoption de normes de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Selon le rapport, ’’d’autres inquiétudes proviennent du transit de capitaux, d’or et de pierres précieuses à travers l’aéroport et les frontières poreuses, et des investissements immobiliers sur la Petite Côte, au sud de Dakar’’.
Le document cite également la ville de Touba (centre) présentée comme ’’une zone de libre-échange considérablement autonome et non réglementée et qui reçoit entre 550 et 800 millions de dollars par an en termes de fonds rapatriés par des réseaux de commerçants sénégalais et de vendeurs établis à l’étranger’’.
D’une manière générale, la diaspora sénégalaise rapatrie constamment d’importantes sommes en devises étrangères et, le plus souvent, en dehors des canaux formels de transferts de fonds, qui font souvent l’objet de spéculation, souligne le rapport.
L’accroissement des investissements est également considérable et les malheureux évènements survenus en Côte d’Ivoire ont encouragé de nombreuses entreprises à transférer leurs activités à Dakar, suscitant la promotion du boom immobilier qui se poursuit, souligne le texte.
Pour le GIABA, les flux formels transitant par les institutions financières officielles du Sénégal sont réglementés dans une grande mesure, mais de nombreux petits investisseurs opèrent en dehors de ces institutions et leurs flux financiers échappent largement à la vigilance des organes de régulation du pays.
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