
Le dialogue politique, qui a du plomb dans l’aile au Sénégal, est possible car ce n’est pas le cadre qui manque mais juste sa définition. Selon le Professeur Souleymane Gomis, sociologue et spécialiste de l’Education, pour une matérialisation de ce dialogue, il y a des préalables obligatoires. «Il faut que les différentes parties (ONG, citoyens libres, formations politiques…) comprennent qu’une fois qu’ils sont convoqués par exemple par une autorité, il faudrait d’abord préciser avec elle, les modalités de dialogue et les objectifs recherchés (termes) par ce dialogue-là», a enseigné M. Gomis qui juge que «ce qui n’est pas souvent le cas». Or, c’est la meilleure démarche. «Je voudrais dire que lorsque le cadre est assaini, la participation des acteurs est allégée parce que chacun s’y retrouve facilement étant donné qu’on considère ces grands enjeux comme des principes nationaux ; donc des orientations auxquelles tout le monde adhère», indique-t-il au micro de la Rfm où il était l'invité de l'émission dominicale "Remue-ménage".
Aussi, pense M. Gomis, «il est important que les gens comprennent que la citoyenneté, c’est d’abord le respect des institutions, le respect de ceux qui sont élus ; c’est aussi la participation dynamique aux objectifs nationaux considérés comme étant des principes».
M.Gomis a, également, insisté sur la pérennisation des grandes décisions. Car, ce n’est pas les acteurs qui doivent nous obliger de changer la Constitution selon leur humeur. «Ce n’est pas les acteurs qui doivent nous obliger à changer la Constitution selon leur humeur. «Nous ne sommes pas des animaux mais bien des hommes dotés de raison. Il ne faut pas que ceux qui nous gouvernent pensent qu’ils sont plus intelligents que le Sénégalais lamda», a-t-il tranché. Parce que si de cette manière qu’ils raisonnent, ils se trompent lourdement. Car le Sénégalais lamda, celui du village le plus reculé du pays et N fois, peut-être, parfois «plus intelligeant» que ceux qui nous administrent actuellement.
Aussi, pense M. Gomis, «il est important que les gens comprennent que la citoyenneté, c’est d’abord le respect des institutions, le respect de ceux qui sont élus ; c’est aussi la participation dynamique aux objectifs nationaux considérés comme étant des principes».
M.Gomis a, également, insisté sur la pérennisation des grandes décisions. Car, ce n’est pas les acteurs qui doivent nous obliger de changer la Constitution selon leur humeur. «Ce n’est pas les acteurs qui doivent nous obliger à changer la Constitution selon leur humeur. «Nous ne sommes pas des animaux mais bien des hommes dotés de raison. Il ne faut pas que ceux qui nous gouvernent pensent qu’ils sont plus intelligents que le Sénégalais lamda», a-t-il tranché. Parce que si de cette manière qu’ils raisonnent, ils se trompent lourdement. Car le Sénégalais lamda, celui du village le plus reculé du pays et N fois, peut-être, parfois «plus intelligeant» que ceux qui nous administrent actuellement.
Autres articles
-
Coopération aérienne : vers la possibilité de vols directs entre Dakar et le Québec
-
Proposition de loi interprétative de la loi d’amnistie : «on n’interprète pas l'injustice, on l'efface», selon le FRAPP
-
Conseil des ministres : les nominations de ce mercredi 12 mars
-
Deux projets de loi adoptés ce mercredi en Conseil des ministres
-
Secteur para-public : un projet de décret sur les statuts-types bientôt soumis au Conseil des ministres