Le blocage du livre de Jean Claude Marut à l’aéroport de Dakar par la Douane n’est pas du goût des organisations de défense des droits de l’Homme au Sénégal qui invitent les autorités sénégalaises à mettre,sans délai un terme à cette "violation" des libertés fondamentales qui "frappe" Jean Claude Marut et beaucoup d'autres auteurs. Dans un communiqué conjoint, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (RADDHO), Amnesty international/ section sénégalaise et la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme ont, vivement, condamné ce geste.
«Nous condamnons de la façon la plus ferme la politique systématique de censurer d’ouvrages écrits d’intellectuels sénégalais ou étrangers constatée au Sénégal depuis quelques mois», peu-t-on lire dans leur communiqué parvenu à notre rédaction dans lequel ion peut également apprendre que ce coup fait à M. Marut n’est pas le premier. «Nos organisations tiennent à informer l’opinion publique nationale et internationale que le cas d’ouvrage de Jean Claude Marut vient s’ajouter à une longue liste d’ouvrages commandés par des libraires sénégalais et bloqués par la Douane sénégalaise pour des raisons sans rapport aucun avec la législation douanière», soulignent ces défenseurs des droits de l’Homme qui ajoutent qu’ils sont d’autant plus indignés d’une telle atteinte aux libertés d’expression et d’opinion que les victimes de cette pratique sont pratiquement privées de toute possibilité de recours devant les tribunaux puisqu’aucune décision d’interdiction formelle d’entrée des ouvrages concernés dans le territoire sénégalais ne leur sont signifiée.
A les en croire, les autorités sénégalaise se contentent d’agir sur les autorités douanières qui jouent le rôle de filtrage sélectif.
Il faut rappeler que la Douane sénégalaise a bloqué le mardi une commande du livre de Jean Claude Marut intitulé : le conflit casamançais : que disent les armes ? Cette commande devrait être livrée à Ziguinchor où l’auteur de l’ouvrage devait tenir une conférence le mercredi dernier, conférence interdite aussi.
«Nous condamnons de la façon la plus ferme la politique systématique de censurer d’ouvrages écrits d’intellectuels sénégalais ou étrangers constatée au Sénégal depuis quelques mois», peu-t-on lire dans leur communiqué parvenu à notre rédaction dans lequel ion peut également apprendre que ce coup fait à M. Marut n’est pas le premier. «Nos organisations tiennent à informer l’opinion publique nationale et internationale que le cas d’ouvrage de Jean Claude Marut vient s’ajouter à une longue liste d’ouvrages commandés par des libraires sénégalais et bloqués par la Douane sénégalaise pour des raisons sans rapport aucun avec la législation douanière», soulignent ces défenseurs des droits de l’Homme qui ajoutent qu’ils sont d’autant plus indignés d’une telle atteinte aux libertés d’expression et d’opinion que les victimes de cette pratique sont pratiquement privées de toute possibilité de recours devant les tribunaux puisqu’aucune décision d’interdiction formelle d’entrée des ouvrages concernés dans le territoire sénégalais ne leur sont signifiée.
A les en croire, les autorités sénégalaise se contentent d’agir sur les autorités douanières qui jouent le rôle de filtrage sélectif.
Il faut rappeler que la Douane sénégalaise a bloqué le mardi une commande du livre de Jean Claude Marut intitulé : le conflit casamançais : que disent les armes ? Cette commande devrait être livrée à Ziguinchor où l’auteur de l’ouvrage devait tenir une conférence le mercredi dernier, conférence interdite aussi.