La réponse n'a pas tardé suite aux rumeurs attribuées au groupe Benno Bokk Yakkar (BBY) de bloquer la tenue de la session extraordinaire, suite au projet de loi envisageant la dissolution du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE). Elle vient de Amadou Bâ, ancien mandataire national de la Coalition Diomaye Président.
Selon le député de Pastef, « l'Assemblée nationale ne peut empêcher la tenue de la session extraordinaire »
Mieux encore, il soutient que « l'Assemblée nationale n’a aucune compétence ou moyen pour bloquer la convocation de la session extraordinaire par le Président de la République ».
Par ailleurs, Amadou Ba fait remarquer que « toute la procédure d’examen et de vote de l’ordre du jour de la session fixée par le Président et qui ne peut pas être modifiée, doit être parachevée en 15 jours incompressibles ».
Avant de lancer une pique à l'endroit des députés de Benno Book Yakaar. « Les députés Bby ne peuvent juridiquement ni différer, ni rejeter l’examen comme ils l’avaient fait avec la DPG. Ils sont poings et mains liés », lance Amadou Bâ.
Selon lui, le Président Diomaye est droit dans ses bottes et ne viole guerre la procédure parlementaire. « Le Président de la République est par ailleurs totalement dans ses prérogatives en fixant la date d’ouverture de la session extraordinaire. Il faut bien un point de départ pour calculer le délai constitutionnel de rigueur que doit durer une session extraordinaire », indique-t-il
« Tout ce que peut faire les députés Bby, c’est voter contre, car la révision constitutionnelle supprimant le HCCT et le CESE qui doit recueillir 3/5 des suffrages exprimés (qui diffèrent des 99 députés souvent énoncés)", conclu le responsable pastéfien.
Selon le député de Pastef, « l'Assemblée nationale ne peut empêcher la tenue de la session extraordinaire »
Mieux encore, il soutient que « l'Assemblée nationale n’a aucune compétence ou moyen pour bloquer la convocation de la session extraordinaire par le Président de la République ».
Par ailleurs, Amadou Ba fait remarquer que « toute la procédure d’examen et de vote de l’ordre du jour de la session fixée par le Président et qui ne peut pas être modifiée, doit être parachevée en 15 jours incompressibles ».
Avant de lancer une pique à l'endroit des députés de Benno Book Yakaar. « Les députés Bby ne peuvent juridiquement ni différer, ni rejeter l’examen comme ils l’avaient fait avec la DPG. Ils sont poings et mains liés », lance Amadou Bâ.
Selon lui, le Président Diomaye est droit dans ses bottes et ne viole guerre la procédure parlementaire. « Le Président de la République est par ailleurs totalement dans ses prérogatives en fixant la date d’ouverture de la session extraordinaire. Il faut bien un point de départ pour calculer le délai constitutionnel de rigueur que doit durer une session extraordinaire », indique-t-il
« Tout ce que peut faire les députés Bby, c’est voter contre, car la révision constitutionnelle supprimant le HCCT et le CESE qui doit recueillir 3/5 des suffrages exprimés (qui diffèrent des 99 députés souvent énoncés)", conclu le responsable pastéfien.
Autres articles
-
Coopération Sénégal-Gambie : La Commission conjointe renaît après 13 ans de pause
-
Loi de Finances Rectificative 2024 : un nouveau déficit et des emprunts élevés, selon Arona Oumar Kane
-
Ministère de l’Intérieur : le budget 2025 arrêté à 204 milliards FCFA
-
Assemblée nationale : les députés en plénière le mardi 24 décembre 2024
-
Abdoulaye Diouf Sarr quitte l'APR pour se consacrer à son think tank "Idées"